CapitaineCOIGNET
Nombre de messages : 1455 Localisation : Vierzon (CHER) Date d'inscription : 29/10/2007
| Sujet: SEGOING-LABORDE (Jean) Adjudant-Commandant Lun 25 Aoû - 22:50 | |
| Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN Sources : Archives nationales (CARAN) Dossiers individuels de la Légion d’honneur portant les côtes : LH/2492/12 et LH/694/5 Dictionnaire des Colonels de Napoléon (Quintin) Dictionnaire Biographique et Historique des Personnalités du Département de l’Yonne, de feu Camille Dugenne. SECOING-LABORDE ( Jean-Constantin) ( 1749 – 1829) Baron de l’Empire Adjudant-Commandant Chevalier de la Légion d’honneur
Né le 4 juillet 1749, à Joigny (Yonne) Fils du légitime mariage de Jean-Louis Ségoing, baron de Laborde, receveur général des droits de rivière de la ville de Joigny, et de Marie-Suzanne-Jeanne Leclerc. Epoux de Marie-Anne-Adélaïde Lefebvre. Décédé le 14 juillet 1829, 46, bis rue du Faubourg du Roule, à Paris 1er (Seine) Inhumé le 16 juillet 1829 dans le cimetière du Nord., à Paris.
Etat des services : Entré au service comme volontaire dans la marine royale et embarqué sur mer sur la frégate « La Fauvette », en 1768. Reçu comme gendarme dans la compagnie des gendarmes bourguignons, 13 janvier 1771. Mis en congé, 1er mai 1772.
Entré dans la garde nationale de Paris en 1798, il passe dans les gardes-côtes du Calvados, en qualité de sous-lieutenant, en 1795. Vaguemestre de la 1ère division des gardes-côtes de Cherbourg, désigné par le général Dumesny, ayant rang de sous-lieutenant, 15 novembre 1795. Nommé à titre provisoire adjudant-lieutenant de la place de Paris, 27 décembre 1797. Confirmé dans son grade etmaintenu dans son emploi, 18 octobre 1800. Capitaine, adjudant de 1ère classe, 5 juillet 1802. Chef de bataillon, adjudant supérieur de la place de Paris, 23 juin 1804. Employé durant l’Empire à l’état-major de la 1ère division militaire. Adjudant-commandant,.attaché à l’Etat-major de la 1ère division militaire, 23 décembre 1812
Confirmé dans son emploi à l’état-major de la place de Paris, 1er octobre 1814 après la 1ère restauration du trône des Bourbons. Admis à la retraite, 16 janvier 1815.
Rappelé au service durant les Cent-Jours Adjudant-commandant attaché à l’état-major de la 1ère division militaire de la place de Paris, 6 avril 1815.
Réadmis à la retraite par l’ordonnance du 1er août 1815, après la seconde restauration du trône des Bourbons. Titulaire d’une pension de retraite de 2292 francs par ordonnance du 9 septembre 1815.
Mention : Il fut l’un des principaux artisans de l’échec de la conspiration du général Malet, 23 octobre 1812. En effet, dans le bureau de l’adjudant-commandant Doucet, place Vendôme, au siège du gouvernement militaire de la place de Paris, il réussit à désarmer Malet et à procéder à son arrestation. Après avoir fait annoncer aux curieux attroupés, place Vendôme,que l’Empereur était bien vivant, il se précipite au ministère de la Police, quai voltaire et arrête le général Laborie, un des membre du complot. Il se rend ensuite à la prison de la Force où il fait libérer le ministre de la police générale Savary, le préfet Pasquier et Desmarêts, chef de la 1ère division du ministère de la Police, chargée des affaires relatives à la sûreté générale de l’Etat. Il se présente peu après à l’Hôtel de Ville, met au courant le préfet de la Seine Frochot de la situation et réussit à convaincre le commandant Soulier que les ordres reçus de Malet sont faux, le décidant de se retirer. S’étant ensuite rendu enfin à la préfecture de police, il est arrêté par le lieutenant Beaumont de la garde municipale de Paris. Il est libéré sur ordre du colonel Rable dès son arrivée place Vendôme.
Décorations : Chevalier de la Légion d’honneur par décret impérial du 20 novembre 1808.
Titre : Baron de l’Empire par décret impérial du 29 décembre 1812 et par lettres patentes du 3 février 1813.
Dotations : Bénéficiaire d’une dotation de 4000 francs par décret impérial du 29 décembre 1812. | |
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