Forum des Amis du Patrimoine Napoléonien Association historique Premier et Second Empire (ouvert à tous les passionnés d'histoire napoléonienne) |
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| L'enlèvement de Melle...Eckhart... | |
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Jean-Baptiste Administrateur adjoint
Nombre de messages : 16283 Localisation : En Languedoc Date d'inscription : 01/01/2007
| Sujet: L'enlèvement de Melle...Eckhart... Ven 26 Sep - 18:30 | |
| ..... ...... 1er Chapitre....(Sources André Gavoty) C'est une bien amusante histoire évoquée par un des meilleurs connaisseurs de l'Empire...Elle aurait pu mal tourner sans une habileté juridique. Par celle-ci, un général de l'Empire ne devin pas bigame et put épouser celle qu'il aimait. Dans les premiers jours de juillet 1806, une chaise de poste déposait à Paris, devant l'Hôtel d'Angleterre, une jeune fille au charmant visage, aux manières distinguées, âgée d'environ vingt ans, et un homme de belle prestance, qui en paraissait le double. Bien qu'arrivant tous deux de Strasbourg, ils n'avaient qu'un léger bagage. A considérer leur différence d'âge, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'une fille et de son père. Mais l'hôtelier fut vite détrompé. L'accent germanique de la voyageuse contraste avec le parler de chez nous de son compagnon, et son tendre empressement, ainsi que le désir manifesté de faire chambre commune, ne pouvaient laisser subsister aucun doute....il s'agissait bien d'un couple et d'un couple fortement épris. L'hôtelier, qui en avait vu d'autres, l'accueillit avec les égards dus à des gens roulant en chaise de poste. Pouvait-il se douter que ses clients allaient lui valoir des ennuis ? Le voyageur se montrait parfaitement poli envers son hôte. Charles Dumoulin...c'était son nom...avait pour cela les meilleures raisons, étant lui-même fils d'un hôtelier de province. Né à Limoges, le 16 janvier 1768, il avait comme Joachim Murat, abandonné tout jeune la maison paternelle pour endosser l'uniforme. Comme Murat encore, il avait su faire une carrière aux armées. Au 19 brumaire, à Saint-Cloud, il s'était montré si chaud partisan de Bonaparte que le Premier consul lui avait fait remettre des armes d'honneur et accordé le grade de général. Ayant servi dans l'Ouest et à l'armée d'Italie, puis ayant commandé le département de Seine-et-Marne, Dumoulin était, en 1805, chef de la 1er brigade de la division Rivaud à la Grande Armée. Sept, mois plus tôt, il avait participé avec cette division, et dans le corps de Bernadotte, à la campagne contre l'Autriche. Dès la signature de l'armistice d'Austerlitz, il avait orienté son esprit d'aventure vers le "Beau sexe" et dressé ses batteries contre une châtelaine du village de Moravie où il était cantonné. La belle Autrichienne lui avait opposé une honorable résistance. Puis, elle avait admis la capitulation, mais avec les honneurs de la guerre....elle avait désiré d'être légalement unie au général qui l'avait conquise. Dumoulin, le front encore nimbé du soleil d'Austerlitz, avait épousé sa belle le 5 janvier 1806, à Felsh, en Moravie. Il avait pu ainsi, quinze jours après la paix de Presbourg, inscrire sur ses tablettes le nom d'une ultime conquête...celui de Victoire Kügler von Keinfels, devenue son épouse. La nouvelle mariée au visage ovale et le caractère pointu ne joue qu'un rôle de second plan dans ce récit. Ce n'était pas elle, hélas ! qui venait d'arriver en voyage de noces à l'hôtel d'Angleterre, mais une autre demoiselle d'outre-Rhin. Comment ce général, marié en janvier à une Autrichienne, arrivait-il à Paris six mois plus tard en compagnie d'une Bavaroise célibataire ? C'est ce que nous allons tenter d'éclaircir. Peu après le mariage de Charles Dumoulin avec Victoire Kügler von Keinfels, le corps de Bernadotte, passant en Bavière, avait franchi le Danube. Le galant général, confondant ce fleuve avec le Léthé...qui, aux dires des Anciens, ôtait la mémoire à celui qui buvait de ses eaux....avait oublié sur la rive droite le mariage récemment contracté par lui sur la rive gauche. Et cela dès l'instant où, logé chez le baron Eckhart von Leonberg, il avait aperçu la fille de son hôte et subi l'éblouissement d'un coup de foudre. Perdant jusqu'au souvenir de sa récente Victoire, il avait retrouvé le souffle pour faire à Mlle Catherine-Eugénie une cour assidue. Choqué d'un siège aussi prompt, le baron s'était opposé à l'idylle. Mais l'opinion des parents en pareille matière diffère souvent de celle des jeunes gens, et contrairement à son père, la jolie Bavaroise regardait d'un oeil favorable son ardent admirateur. Pressée de questions, elle lui avait avoué en rougisssant qu'elle..."partageait sa flamme"..Alors, fort de cet aveu et désespérant de faire comprendre à un baron du Saint-Empire les droits imprescriptibles de l'amour, l'impétueux quadragénaire....plus audacieux que Candide épris de Mlle Cunégonde Thunder-ten-Tronck....venait d'enlever Melle Catherine-Eugènie Eckhart von Leonberg. Il avait décidé d'aller à Paris, ville propice aux amoureux, où nul, pensait-il n'aurait l'idée de venir interrompre leur tendre duo. Son erreur était grande et, il n'allait pas tarder à s'en rendre compte. Le baron de Leonberg, désolé de l'envol de sa fille chérie et fou de rage contre le ravisseur ne s'était pas abandonné à un morne désespoir. Clamant bien haut qu'il entendait récupérer sa fille et obtenir le châtiment du coupable, il avait protesté à la fois auprès du roi de Bavière, de M. Otto, ministre de France à Munich, et des diverses autorités de police. ......A.....Suivre... _________________ " Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter " (Sagesse Chinoise). | |
| | | Jean-Baptiste Administrateur adjoint
Nombre de messages : 16283 Localisation : En Languedoc Date d'inscription : 01/01/2007
| Sujet: L'enlèvement de Melle...Eckhart... Dim 28 Sep - 9:34 | |
| ........ .......2è... Chapitre....(Sources André Gavoty) Tandis que le général Dumoulin constatait en roulant sur les chaussées germaniques, puis françaises, que sa jolie compagne ravie à ses foyers ne l'était moins de son nouveau sort, un courrier lancé par les protecteurs d'un père bafoué galopait à fond de train sur les mêmes chemins. On eût dit la Vengeance poursuivant le Crime, si ce courrier, faisant feu des quatres pieds, n'avait, avant Paris, dépassé les fugitifs...la torche de la justice précédait les délinquants dans leur fuite. A l'heure où ceux-ci s'applaudissaient de pouvoir goûter à l'Hôtel d'Angleterre les délices d'une coupable intimité, le courrier, hors d'haleine déposait au palais de Saint-Cloud son flambeau symbolique. Celui-ci revêtait la forme d'un rapport destiné à éclairer l'Empereur sur le scandale provoqué outre-Rhin par l'enlèvement de l'héritière d'une noble famille bavaroise par un général de ses armées. Instruit par ce rapport du rapt de Mlle Eckhart par le général Dumoulin, dont on ignorait encore à Paris le mariage morave, Napoléon fut partagé entre deux sentiments contradictoires. Souverain, il devait châtier un officier qui troublait les bonnes relations entre l'Empire et un Etat de la Confédération Germanique, dont il était le Protecteur, cette Bavière dont il venait d'accroître considérablement les provinces et de faire roi l'Electeur. Restaurateur des bonnes moeurs, il ne pouvait tolérer qu'un attentat fût perpétré contre l'autorité d'un chef de famille allemand par un militaire français. Mais d'autre part, la perspective d'une union légitime entre une héritière germanique de haute lignée et un général démocratique de ses armées n'était pas pour lui déplaire. C'était un moyen de rapprocher à la fois deux classes et deux nations, qu'il tenait pour excellent. Désireux d'apaiser le légitime émoi des Bavarois, sans négliger les avantages qu'un heureux dénouement pourrait apporter à sa politique, Napoléon adressa au maréchal Berthier, major-général de la Grande Armée, dont dépendait militairement le général fautif, la curieuse lettre que voici.... """"""Saint-Cloud, 7 juillet 1806....Je vous envoie un rapport dont l'objet me paraît fort extraordinaire....il me semble qu'il n'y a point d'autre parti à prendre que d'engager le père de la demoiselle à la marier au général Dumoulin...c'est ce que la prudence exige en pareil cas....Tachez de savoir si le général Dumoulin est dans l'intention d'épouser cette demoiselle et parlez-en au roi de Bavière.....Après bien des éclats, le père sentira qu'il finirait par regretter que la chose ne se soit pas arrangée ainsi....Si elle ne peut s'arranger et que le général Dumoulin refuse d'épouser la demoiselle, mon intention est de le faire arrêter...Mettez cependant dans tout cela une sage prudence....Napoléon."""""""" Cette lettre pleine de bon sens concillie à l'avantage des amoureux qu'il croit tous deux célibataires, le désir de calmer les ressentiments d'un père et l'espoir d'aboutir à une union favorable aux intérêts français. Mais l'Empereur, tenant à connaître tous les élèments du problème, s'adresse également à Fouché. Tandis que ce premier message chemine vers le maréchal Berthier, qui avait établi à Munich son quartier général et qui était devenu l'ami du roi de Bavière, Napoléon rédige, le lendemain, une seconde lettre au ministre de la Police..... Saint-Cloud, 8 juillet 1806.....J'apprends que le général de brigade Dumoulin est arrivé à Paris, à l'Hôtel d'Angleterre, et avec lui Mlle Catherine Eugénie d'Eckhart...Sont-ils mariés ou non ?...Ce général est-il à Paris sans permission ?....Il est difficile que je souffre qu'il enlève une fille dans un pays où il reçoit l'hospitalité....Faites-le venir et éclaircissez-moi cette affaire, sur laquelle on m'a déjà porté de très grandes plaintes...Napoléon."""""" Fouché, déjà alerté par ses services, venait d'envoyer ses argousins à l'Hôtel d'Angleterre. Ceux-ci après avoir questionné l'hôtelier et ses valets, avaient remis au général Dumoulin une invitation à se présenter le jour même et à une heure au ministre de la Police en personne. Au cours de l'entrevue, le général donna à Fouché quelques apaisements. Il semble s'être gardé de parler de son mariage morave et avoir exprimé son désir d'épouser la jeune fille aussitôt que leur parviendrait le consentement du baron Eckhart. Or, ce consentement, il ne semblait nullement près de l'obtenir. Trois jours plus tard, Fouché indiquait dans on bulletin à l'Empereur, du 11 juillet, que "Dumoulin est encore à Paris avec Mlle d'Eckhart, où deux individus les surveillent"...et que..."Le baron Eckhart a adressé une plainte contre Dumoulin au prince Alexandre". Ce prince Alexandre était le maréchal Berthier devenu, depuis mars, souverain de la principauté de Neuchatel. Le 19 juillet, le ministre de la guerre ayant rendu compte que..."le général de brigade Dumoulin ne s'est pas rendu à son poste"....Napoléon, de Saint-Cloud, répond par ces mots inscrits dans la marge....."Faire connaître où est le général"....Décidément, les choses se gâtaient !. ......A......Suivre.... _________________ " Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter " (Sagesse Chinoise). | |
| | | Jean-Baptiste Administrateur adjoint
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| Sujet: L'enlèvement de Melle...Eckhart... Lun 29 Sep - 16:26 | |
| ........ ........3è... Chapitre....(Sources André Gavoty) Napoléon était encore à Saint-Cloud, quand il prit connaissance, le 31 juillet du premier dossier constitué par le ministère de la Guerre. Il portait pour titre..."Renseignements demandés par S.M. sur l'affaire du général Dumoulin". Sa lecture ne calma pas la mauvaise humeur que cet enlèvement lui causait. Il n'y trouva pas d'excuse suffisante pour justifier le séducteur. Aussi, note-t-il en marge...."Le faire arrêter". Avant que cet ordre fût exécuté, les enquêteurs découvraient l'existence du mariage contracté à Feilsh. Un nouveau dossier, accablant pour le général, était apporté à Rambouillet, qui fit bondir l'Empereur. Alors qu'il venait personnellement et en ce même palais de sacrifier à des considérations d'ordre moral son penchant pour Stéphanie de Beauharnais, mariée depuis peu au prince de Bade, Napoléon estima que Dumoulin, qu'aucune considération de ce genre n'avait modéré, était passible des foudres de la justice. Retournant le dossier, il y joignit cette note sévère. """""Rambouillet, le 19 août 1806.....Renvoyé au ministre de la Guerre pour ordonner l'arrestation du général Dumoulin, si les faits contenus dans les pièces ci-jointes sont vrais, et renvoyer le tout au Grand Juge pour faire exécuter les lois....Il est très urgent que le ministre présente un rapport pour purger l'armée d'un crime aussi honteux...Il est convenable qu'avant de faire un éclat, le ministre interroge le général Dumoulin. Se marier à la fois à deux femmes est un crime qui porte peine afflictive et infamante.""""""...Napoléon.... Pour le même courrier, l'Empereur prescrit à Fouché de mettre la main sur le délinquant et d'en tirer des éclaircissements propres à éviter une erreur judiciaire, tout en exposant à l'inculpé la situation tragique dans laquelle il s'est fourvoyé..... """"Mon intention, écrit-il au ministre de la Police, est que, si vous savez où est le général Dumoulin, vous le fassiez venir pour l'interroger sur une femme Kügler qu'il aurait épousée deux mois avant d'enlever Mlle Eckhart. Il est impossible de lier la main aux tribunaux et il faut qu'une justice exemplaire soit faite d'un crime aussi honteux.""""" """""Ce général sait-il qu'il sera condamné aux galères par la cour criminelle ? Comment a-t-il pu oublier à ce point les lois de l'honneur ?....Il y a là quelque chose de bien humiliant pour le militaire français...Si vous savez où il est, mettez-moi à même de faire un rapport.""""""" Napoléon. Les explications fournies par le général durent être laborieuses. Elles furent en tout cas insuffisantes. Le 20 septembre, Charles Dumoulin était rayé des cadres. Officier de fortune, c'est à dire sans fortune, il voyait son avenir brisé. On imagine les sentiments qui purent alors le hanter. Eperdument épris de sa jeune compagne, il l'avait follement entraînée dans une aventure sans issue et qui ne pouvait lui apporter que le déshonneur, la pauvreté et peut-être la misère. Pouvait-il emmener cette jeune fille noble en Limousin comme une vulgaire concubine ? Allait-il pouvoir empêcher le baron de Leonberg de ramener au bercail la brebis égarée ? Ne valait-il pas mieux, pour la jeune fille, qu'il eût l'affreux courage de renoncer à elle ? Telles furent vraisemblablement les cruelles pensées qui troublèrent alors les nuits de Charles Dumoulin. .....A.....Suivre.... _________________ " Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter " (Sagesse Chinoise). | |
| | | Jean-Baptiste Administrateur adjoint
Nombre de messages : 16283 Localisation : En Languedoc Date d'inscription : 01/01/2007
| Sujet: L'enlèvement de Melle...Eckhart... Lun 29 Sep - 21:56 | |
| ........ .......4ième et dernier Chapitre......(Sources André Gavoty). La providence veillait sur ces amoureux. Le rapport du Grand Juge Régnier au ministre de la Guerre conclut que Dumoulin ne pouvait être accusé de bigamie puisqu'il n'avait pas épousé la jeune fille qu'il avait enlevée et qu'en outre, la loi française ne prévoyait des poursuites criminelles contre un ravisseur, que si la jeune fille enlevée avait moins de quatorze ans et avait été emmenée contre sa volonté, ce qui,n'était pas le cas. Régnier se déclarait donc incapable de poursuivre l'ex-général, redevenu un simple particulier. Dumoulin ne pouvait être qu'à demi satisfait de ces conditions, puisqu'il souhaitait avant tout épouser Mlle Eckhart. Aussi avait-il activement poursuivi l'annulation de sa première union. Son mariage morave conclu avec précipitation, présentait un vice de forme qui permettait d'en contester la validité. Une démonstration put être établie, qui niait la valeur des engagements pris à Felsh le 6 janvier précédent. L'épouse délaissée semblait elle-même désireuse de recouvrer sa liberté. Cette argumentation ayant été admise par l'Empereur, l'union morave fut tenue pour nulle et non avenue. Sans avoir à recourir à une procédure de divorce, l'ex-général, ivre de joie, put épouser, le 11 décembre 1806, Mlle Eckhart. Vingt jours plus tard, Napoléon, n'oubliant pas les services rendus par Dumoulin, lors du coup d'Etat de Brumaire, le réintégrait dans l'armée. Le 21 décembre, il l'affectait à la division d'observation de l'Adriatique. Ce poste lointain n'avait pas pour objet de procurer aux nouveaux époux un voyage de noces en Italie, mais d'éloigner de Paris et de la France un couple qui venait de faire parler de lui. Les nouveaux mariés avaient traversé des heures trop tragiques pour se formaliser de cet éloignement....leur bonheur était au-dessus de semblables détails. Deux ans plus tard, le général Dumoulin fut envoyé en Espagne. S'étant battu à deux reprises à Santa-Coloma, il reçut une balle dans la mâchoire et une autre au pied droit. Mis en disponibilité le 1er septembre 1814. Il se retira en Bavière auprès de sa belle-famille qui lui réservait maintenant, un souriant accueil. L'amour réciproque des deux époux, la fécondité de leur union, la dignité de leur foyer, tout avait concouru à leur mériter l'estime et le pardon. L'aventure de Mlle Eckhart montre, une fois de plus, la souplesse des méthodes de Napoléon 1er. Il savait concilier la rigueur des lois avec une interprétation humaine des faits. Loin d'appliquer les articles du code ou les paragraphes des règlements militaires avec la précision d'un mathématicien, on le voit examiner ces cas d'espèce et adopter des solutions plus équitables que celles des textes imprimés. La modération de Napoléon dans l'affaire de Mlle Eckhart avait conservé à la France un général qui lui avait rendu des services en Espagne comme en Italie. La noble famille bavaroise, friande de titres et de distinctions, n'avait pas eu à déplorer longtemps l'intrusion d'un soldat de fortune. Le général Dumoulin ayant repris du service en 1816, fut successivement fait baron, vicomte, puis comte par Louis XVIII, tandis que Charles X le nommait commandeur de l'Ordre Royal de Saint-Louis, grand Officier de la Légion d'Honneur et Lieutenant général. La Bavière adopta si bien l'ancien ravisseur de Mlle Eckhart, que son roi confirma à deux reprises la validité en ce royaume des titres nobiliaires français du général. Enfin la jeune femme, elle-même comtesse du Saint-Empire, connut avec son viel époux un durable bonheur. Le Lieutenant général comte Dumoulin s'éteignit octogénaire, quarante et un ans après avoir éprouvé les affres de cette aventure balzacienne qui grâce à l'Empereur, s'était dénouée à la manière d'un conte de perrault. ....FIN.... Merci André GAVOTY....pour vos recherches...une histoire d'amour devenue une affaire d'Etat....une vie bien remplie par ce général DUMOULIN....!!! _________________ " Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter " (Sagesse Chinoise). | |
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