l'affiche de la manifestation, avec en légende : 400 soldados enfrentados en la batalla, 6 naciones, kilos de polvera, canones, los husares y la caballeria del emperador, en juego la gloria y la libertad.
Napoleon in Astorga. De nos jours, les fortifications ne sont plus aussi imposantes, une partie est encore visible autour du palais épiscopal, du séminartio mayor.
La ville est située sur le chemin de St Jacques, sur la route de Madrid à La Corogne. La cathédrale dont les deux tours carrées sont visibles sur le tableau, le palais episcopal situé à coté, des couvents, un grand séminaire, des jardins, des places.
Des fouilles récentes ont permis de mettre à jour des ruines romaines, dont la tombe d'un légionnaire natif de Béziers.
Plusieurs musées dans la cité, dont un pour les gourmands, le musée du chocolat. Des fabriques de patisseries locales.
Pour en savoir un peu plus.
http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=681248
Voici d'après Napoleon au jour le jour, les conditions et les raisons de son séjour à Astorga.
vendredi 30 décembre 1808, Napoléon apprend par Bessières que les Anglais se sont retirés en direction d'Astorga. Il ordonne de les poursuivre. Le soir, il couche à Benavente.
Samedi 31 décembre, toujours à Benavente où il donne ses ordres.
Dimanche 1er janvier 1809, Napoleon quitte Benavente un peu après midi. Le temps est froid et neigeux. il se dirige vers Astorga afin d'activer par sa présence le mouvement des troupes lancées à la poursuite des Anglais. Il n'est plus très éloigné de la localité, quand il apprend qu'un courrier de Paris est à sa recherche. Il met pied à terre et fait allumer un feu de bivouac. L'attente est longue. Il marche de long en large, les mains derrière le dos, et le cou dans les épaules. Le courrier arrive porteur d'un volumineux paquet de dépeches que Berthier ouvre. Il en prend connaissance, s'absorbe longtemps dans la lecture des documents sans que rien sur sa physionomie décèle les impressions que peut lui causer leur contenu. Lorsqu'il a terminé, tous ceux qui sont présents remarquent que son expression est devenue soucieuse*.
Il ne prononce plus une parole pendant le reste de la journée. Bien que le froid soit vif et que l'obsucrité tombe, il ne songe pas à accélerer l'allure, ni à reprendre la galop. Il est nuit noire à l'arrivée à Astorga. Il traverse la ville encombrée de voitures. Il y trouve Soult, lui donne ses ordres et annonce qu'il séjournera quelques temps à Astorga.
* Il vient en effet d'apprendre que l'Autriche réarme, et que Talleyrand et Fouché se sont réconciliés, et trament un complot.
A Astorga il a passé deux nuits. La maison transformée depuis en hostelleria est toujours visible à proximité de la Plaza Mayor. Il a dormi au palais episcopal où rien ne subsite de son passage.
Lundi 2 janvier, à Astorga, revue des divisions Laborde et Loison.
Mardi 3 janvier, à Astorga,il apprend que la retraite des Anglais est bien prononcée. Considérant que sa présence n'est plus nécessaire, il quitte la ville, après avoir passé en revue le 2ème Corps. Il couche à Benavente.
NOTRE ACCUEILPartis de Toulouse le vendredi soir à 19 h 00, avec les chasseurs de la GI et le sapeur du 1er Etranger, nous avons récupéré en route les membres du 3° de ligne et du 8° BOMM de Rochefort.
Meme si le beau temps n'était pas de la partie, notre accueil fut des plus chaleureux. Nous avons été logés au quartier Santocildes, où est caserné le 62ème régiment d'Artillerie de campagne. Après les vérifications de sécurité passées, nous fumes conduits dans nos quartiers.
Porte d'honneur du quartier.
Une fois passé la porte d'honneur et le poste de police, le patio de armas. Nous étions logés en dortoir, au 2°.
Nous partagions le dortoir avec la légion de la Vistule.
Nos lits étaient faits, nous avions droit à une couverture frappée aux armes de l'armée espagnole.
Petit déjeuner.
Sapeur la Bidouille du 1er Etranger au ptit déj.
Après le combat du dimanche
Le bar.
La crèche de Noel au mess à la manière espagnole.
Quelques objets de rencontre.
Dans une caserne d'artilleurs, nous avons vu...
des canons comme ça
et comme ça...
et comme ca.
Un petit conseil, qui peut-etre vous sauvera la vie. Ne proposez jamais la casquette à une Espagnole. C'est comme si vous proposiez la botte à une française.
QUELQUES PARTICIPANTSLes memes, avec la Gabelle et Lannes.
Le 1er Rgt des Chasseurs à pied de la Garde Impériale.
La Gabelle
Le "Chef Chaudard", seuls les initiés comprendront, n'est-ce pas Joel.
Colonel Dieu, chef de corps du 3° de Ligne.
Capitaine Sébastian
Rassemblement du 3° de ligne en tenue de route.
Le 8° B.O.M.M.
Sapeurs et sans reproches. Quand un sapeur rencontre un autre sapeur...
Alejandro, à pied...
et à cheval.
Les Polonais
Ces jeunes appartiennent à un lycée militaire de Varsovie.
Le général Junot. Attentif
Conseil de guerre. Attentif
le 18ème de ligne
Régiment Joseph Napoleon
FANTERIA ESPANOLA
Sapeur
Détail de l'ornementation du bonnet du sapeur.