Régiment de dragons

Bonjour Ximo,

Ce que tu dis est parfaitement exact, j'ai pu le constater quand j'étais en Allemagne mais aussi lors des revues de la Légion Etrangère ici.

Par contre je me demande si les habits de grand tenue sous l'Empire étaient lavés souvent ? Voila un sujet interessant.

Il y a quand même moyen de se faire plaisir avec ce rose tant débattu.

patrice Raynaud a écrit:

Bonjour Ximo,

Ce que tu dis est parfaitement exact, j'ai pu le constater quand j'étais en Allemagne mais aussi lors des revues de la Légion Etrangère ici.

Par contre je me demande si les habits de grand tenue sous l'Empire étaient lavés souvent ? Voila un sujet interessant.

Je pense que les habits étaient lavés rarement.

Je pense toujours à mon père qui me disait (il me le dit toujours d'ailleurs) que quand il était gamin, dans les années 40, les habits du dimanche n'étaient que très rarement lavés. Ils étaient conservés au sec avec de la naphtaline. Quand ils étaient mis, avant de les ranger, ils étaient brossés à sec, tout simplement.

Ce devait être comme ça aussi à cette époque : peu de lessive, peu d'eau chaude (ou même froide) car sinon, les textiles devaient subirent un fort rétrécissement.

Ça me rappelle ma mère qui me parlait de sa grand-mère : en 1944 elle avait été réquisitionnée pour laver des uniformes de l'occupant. Elle les avait lavés comme elle le faisait toujours : lessiveuse, eau chaude, etc... Sauf que là il y avait de la fibre végétale dedans (ortie ou je ne sais quoi). Résultat des courses : uniforme rétrécis et devenu trop petit. Elle en avait entendu à l'époque "Cochons de Français !". Elle en rigolait après mais sur le coup elle avait eu bien peur.

Donc, sauf cas exceptionnel, les uniformes devaient être brossés. Seul le "blanc" était lavé par les vivandières.

Mais ça n'est qu'une réflexion personnelle.

Lavé non, puisque s'était interdit !

Vergetté ( battu ) et la terre de pipe ( Kaolin) pour enlever les tâches.
Témoignage relevé dans les livres d'ordre régimentaire " Les habits déjà portés seront distribués aux nouvelles recrues...." Ce qui était le plus souvent un cadeau bien sympathique, puisqu'il transmettait des maladies de peau les plus sérieuses.
L'habillement à cet époque n'est pas un bien de consommation courante, et encore moins aux armées,il est d'uage d'en prendre soin, et l'on note le souçis constant des colonels, de voir leurs soldats le plus correctement habillés et d'une propreté apparente plus qu'effective.
A ce titre le capitaine d'habillement est chargé pour le régiment de pourvoir à l'équipement, c'està dire de trouver les fournitures nécessaires pour la confection des tenues, ce qui tend à prouver la diversité des fournisseurs et que malgré la volonté et l'obligation de répondre à un cahier des charges, il n'est pas rare de voir le colonel se plaindre lors d'inspection de la mauvaise qualité du drap, très rarement de la teinte, car visiblement les manufacturiers s'autorisaient quelques combines dans le tissage des draps de laine qui permettait de tromper en quelque sorte les marchés d'état en livrant un produit ayant été délibérement confectionné au rabais.

Le blanc lavé par des Blanchisseuses remunéré pour l'occasion sinon s'était l'affaire du soldat.
La vivandière est " commerçante" de biens de premières nécéssitées pour le soldat en aucun cas elle ne lave le linge.

Quand on connaît le sujet !

Merci pour toutes ces informations.

exact : lavage interdit !
Pour le rose tout prét il y a celui de Vallejo qui ressemble assez bien à celui des planches FUNCKEN. (le Pink 958 par exemple)


http://www.acrylicosvallejo.com/

Les mémes peintures mais en français et, à mon avis, avec une meilleure représentation des couleurs.

http://www.prince-august.net/peintures.php?cPath=6_24

Exact , je viens de regarder , il n'est pas mal ce rose , avec une pointe d'ocre ce devrait aller.

Bonne journée

Sont plutôt forts ces hispaniques non ?
C'est d'ailleurs pour cela que les anglo saxons ont choisis cette marque.