Le duel de Guindey et Louis-Ferdinand de Prusse par Fred et Lilianne FUNCKEN.
Un détail peu connu, le Prince avait dissimulé sa trop voyante décoration de l'Aigle Noir à l'aide de son chapeau, sur les conseils de son aide de camp, alors qu'il tentait d'échapper à ses poursuivants.
Il est donc ici représenté son chapeau contre la poitrine au moment où le maréchal des logis du 10° Hussard, Jean-Baptiste Guindey l'aborde.
A 11 heures, Louis-Ferdinand comprend que ce qu'il a pris pour une simple reconnaissance ennemie est une attaque en force et en règle. Il se sent perdu et tente de se dégager en ramenant ses troupes vers Rudolstadt qu'un ordre de Hohenlohe, arrivé un peu tard, lui avait intimé de ne pas quitter, en s'abstenant de toute attaque...
Alors qu'il est empêtré dans un verger du village de Woelsdorf, il est rejoint par un Hussard du 10°...
- Rendez-vous général ou je vous tue !
- Non coquin ! rétorque le Prnce en lui portant deux coups d'épée à la face.
Furibond, le maréchal des logis riposte comme à l'exercice par un coup de tranchnat à la nuque et un coup de pointe dans la poitrine, inversant l'ordre habituel des coups portés...
Napoléon dira :
" S'il me l'avait ramené vivant, je l'eusse nommé Officier ! "
Guindey soupirant :
" Voyez comme il m'a arrangé... Je vous assure bien qu'il n'était pas d'humeur à se laisser faire "