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 Waltersdorf (Pologne), journée du 5 février...

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MessageSujet: Waltersdorf (Pologne), journée du 5 février...   Waltersdorf (Pologne), journée du 5 février... Icon_minitimeDim 3 Sep - 18:43

Bonjour à toutes et à tous,

Dans ce post, vous pouvez insérer vos documents concernant tous les monuments ou souvenirs des combats et événements survenu le 5 février 1807, notamment à Waltersdorf...

Exclamation *Pour les néophytes : Merci de bien poster sur ce sujet en utilisant le bouton "répondre". Exclamation

Idea *Pour vous aidez à poster vos photos : https://lesapn.forumactif.fr/viewtopic.forum?t=11 Idea

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MessageSujet: 56e BULLETIN DE LA GRANDE ARMÉE   Waltersdorf (Pologne), journée du 5 février... Icon_minitimeLun 5 Fév - 18:47

56e BULLETIN DE LA GRANDE ARMÉE

Arensdorf, 5 février 1807.

Après le combat de Mohrungen, où elle avait été battue et mise en déroute, l'avant-garde de l'armée russe se retira sur Liebstadt ; mais le surlendemain, 27 janvier, plusieurs divisions russes la joignirent, et toutes étaient en marche pour porter le théâtre de la guerre sur le bas de la Vistule.
Le corps du général Essen, accouru du fond de la Moldavie, où il était d'abord destiné à servir contre les Turcs, et plusieurs régiments qui étaient en Russie, mis en marche depuis quelque temps des extrémités de ce vaste empire, avaient rejoint les corps d'armée.
L'Empereur donna ordre au prince de Ponte-Corvo de battre en retraite, et de favoriser les opérations offensives de l'ennemi en l'attirant sur le bas de la Vistule. Il ordonna en mêrne temps la levée de ses quartiers d'hiver.
Le 5e corps, commandé par le général Savary, le maréchal Lannes étant malade, se trouva réuni le 31 janvier à Brok, devant tenir en échec le corps du général Essen cantonné sur le haut Bug.
Le 3e corps se trouva réuni à Myszyniec; le 4e corps, à Willenberg; le 6e corps, à Gilgenburg; le 7e corps, à Neidenbur8.
L'Empereur partit de Varsovie et arriva le 31 au soir à Willenberg. Le grand-duc s'y était rendu depuis deux jours et y avait réuni toute sa cavalerie.
Le prince de Ponte-Corvo avait successivement évacué Osterode, Loebau , et s'était jeté sur Strasburg.
Le maréchal Lefebvre avait réuni le 10e corps à Thorn, pour la défense de la gauche de la Vistule et de cette ville.
Le 1er février, on se mit en marche. On rencontra à Passenheim l'avant-garde ennemie, qui prenait l'offensive et se dirigeait déjà sur Willenberg. Le grand-duc, avec plusieurs colonnes de cavalerie, la fit charger et entra de vive force dans la ville.
Le corps du maréchal Davout se porta à Ortelsburg.
Le 2, le grand-duc de Berg se porta à Allenstein avec le corps du maréchal Soult.
Le corps du maréchal Davout marcha sur Wartenburg.
Les corps des maréchaux Augereau et Ney arrivèrent dans la journée du 3 à Allenstein.
Le 3 au matin, l'armée ennemie, qui avait rétrogradé en toute hâte, se voyant tournée par son flanc gauche et jetée sur cette Vistule qu'elle s'était tant vantée de vouloir passer, parut rangée en bataille, la gauche appuyée au village de Montken, le centre à Jonkowo, couvrant la grande route de Liebstadt.
COMBAT DE BERGFRIEDE
L'Empereur se porta au village de Gettkendorf, et plaça en bataille le corps du maréchal Ney sur la gauche, le corps du maréchal Augereau au centre et le corps du maréchal Soult à la droite; la Garde impériale en réserve. Il ordonna au maréchal Soult de se porter sur le chemin de Guttstadt et de s'emparer du pont de Bergfriede, pu déboucher sur les derrières de l'ennemi avec tout son corps d'armée; manœuvre qui donnait à cette bataille un caractère décisif. Vaincu, l'ennemi était perdu sans ressource.
Le maréchal Soult envoya le général Guyot, avec sa cavalerie légère, s'emparer de Guttstadt, où il prit une grande partie du bagage de l'ennemi, et fit successivement 1,600 prisonniers russes. Guttstadt était son centre de dépôt. Mais au même moment le maréchal Soult se portait sur le pont de Bergfriede avec les divisions Leval et Legrand. L'ennemi, qui sentait que cette position importante protégeait la retraite de son flanc gauche, défendait ce pont avec douze de ses meilleurs bataillons. A trois heures après midi, la canonnade s'engagea, Le 4e régiment de ligne et le 24e d infanterie légère eurent la gloire d'aborder les premiers l'ennemi. Ils soutinrent leur vieille réputation. Ces deux régiments seuls et un bataillon du 28e en réserve suffirent pour débusquer l'ennemi , passèrent au pas de charge le pont, enfoncèrent les douze bataillons russes, prirent quatre pièces de canon, et couvrirent le champ de bataille de morts et de blessés. Le 46e et le 55e, qui formaient la seconde brigade, étaient derrière impatients de se déployer; mais déjà l'ennemi en déroute abandonnait, épouvanté, toutes ses belles positions; heureux présage pour la journée du lendemain.
Dans le même temps, le maréchal Ney s'emparait d'un bois où l'ennemi avait appuyé sa droite; la division Saint-Hilaire s'emparait du village du centre, et le grand-duc de Berg, avec une division de dragons placée par escadrons au centre, passait le bois et balayait la plaine, afin d'éclaircir le devant de notre position. Dans ces petites attaques partielles, l'ennemi fut repoussé et perdit une centaine de prisonniers. La nuit surprit ainsi les deux armées en présence.
Le temps est superbe pour la saison; il y a trois pieds de neige, et le thermomètre est à deux ou trois degrés de froid.
A la pointe du jour du 4, le général de cavalerie légère Lasalle battit la plaine avec ses hussards. Une ligne de Cosaques et de cavalerie ennemie vint sur-le-champ se placer devant lui. Le grand-duc de Berg forma en ligne sa cavalerie et marcha pour reconnaître l'ennemi. La canonnade s'engagea; mais bientôt on acquit la certitude que l'ennemi avait profité de la nuit pour battre en retraite, et n'avait laissé qu'une arrière-garde. De la droite, de la gauche et du centre, on marcha à elle, et elle fut menée battant pendant six lieues. La cavalerie ennemie fut culbutée plusieurs fois; mais les difficultés d'un terrain montueux et inégal s'opposèrent aux efforts de la cavalerie. Avant la fin du jour, l'avant-garde française vint coucher à Deppen. L'Empereur coucha à Schlitt.
Le 5, à la pointe du jour, toute l'armée française fut en mouvement. A Deppen, l'Empereur reçut le rapport qu'une colonne ennemie n'avait pas encore passé l'Alle, et se trouvait ainsi débordée par notre gauche, tandis que l'armée russe rétrogradait toujours sur les routes d'Arensdorf et de Landsberg. Sa Majesté donna l'ordre au grand-duc de Berg et aux maréchaux Soult et Davout de poursuivre l'ennemi dans cette direction. Elle fit passer l'Alle au corps du maréchal Ney, avec la division de cavalerie légère du général Lasalle et une division de dragons, et lui donna l'ordre d'attaquer le corps ennemi qui se trouvait coupé.
COMBAT DE WALTERSDORF.
Le grand-duc de Berg, arrivé sur la hauteur de Waltersdorf, se trouva en présence de 8 à 9,000 hommes de cavalerie. Plusieurs charges successives eurent lieu, et l'ennemi fit sa retraite.
COMBAT DE DEPPEN.
Pendant ce temps, le maréchal Ney se canonnait et était aux prises avec le corps ennemi qui était coupé. L'ennemi voulut un moment essayer de forcer le passage; mais il vint trouver la mort au milieu de nos baïonnettes. Culbuté au pas de charge et mis dans une déroute complète, il abandonna canons, drapeaux et bagages. Les autres divisions de ce corps, voyant le sort de leur avant-garde, battirent en retraite. A la nuit, nous avions déjà fait plusieurs milliers de prisonniers et pris seize pièces de canon.
Cependant, par ces mouvements, la plus grande partie des communications de l'armée russe ont été coupées. Ses dépôts de Guttstadt et de Liebstadt, et une partie de ses magasins de l'Alle, avaient été enlevés par notre cavalerie légère.
Notre perte a été peu considérable dans tous ces petits combats; elle se monte à 80 ou 100 morts et à 3 ou 400 blessés. Le général Gardane, aide de camp de l'Empereur et gouverneur des pages, a eu une forte contusion à la poitrine. Le colonel du 4e régiment de dragons a été grièvement blessé. Le général de brigade Latour-Maubourg a été blessé d'une balle dans le bras. L'adjudant-commandant Lauberdière, chargé du détail des hussards, a été blessé dans une charge. Le colonel du 4e régiment de ligne a été blessé.


Moniteur du 27 février 1807.
(En minute au Dépôt de la guerre)

Source : Correspondance de Napoléon 1er - N°11780.

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