Bonjour à tous,
Je me permets de créer ce sujet car je n'en ai pas trouvé parlant de ce livre.
C'est tout frais puisque je l'ai reçu vendredi et je dois admettre que je n'ai lu que ce qui m'intéressait le plus.
Eh bien, je suis déçu !
C'est un beau livre d'images et… c'est tout.
La police du texte principal et des notes explicatives des photos des pièces, est à bâton, alors que la police des légendes des tableaux est à empattement. En principe, c'est le contraire.
De plus, le corps du texte me semble un peu gros ce qui laisse beaucoup de blanc entre les mots à cause de la justification, ça ne facilite pas la lecture (à mon goût en tout cas). De plus, malgré la taille importante de la police, les virgules sont difficiles à distinguer des points !
Tout ça me laisse une impression de remplissage !
Le texte des pièces (surtout des uniformes) est purement descriptif, je n'ai pas trouvé d'explications sur la couleur passée des uniformes et des drapeaux (phénomène que nous connaissons tous). Les couleurs d'origine sont données sans sourciller, alors que, pour moi, les tissus paraissent souvent plutôt noirs que bleus ou verts !
Je me pose des questions sur la relecture ?
Page 10, premier paragraphe :
« Son gouverneur, M. de Sombreuil, n'opposa aucune résistance ce matin-là… ce dont il ne lui serait tenu. »
Là, il y a un point, nous sommes au bout de la ligne et voici la suite :
« aucun compte puisqu'il allait finir sur l'échafaud au moment de la Terreur. »
Pages 382 - 383, dans le tableau résumant les caractéristiques du système Gribeauval, il y a des erreurs (alors qu'il est sûrement recopié d'un original) !
Ainsi, l'obusier de 6 pouces a une portée utile de… 75 mètres !
Si le calibre 4 a bien une portée maximale de 1250 mètres, celle du calibre 8 est de 2,4 mètres et celle de 12 de 2,6 ! L'expert comprend que ce sont des km, mais le béotien peut se poser des questions !
Je ne parlerai pas du texte proprement dit, mais je trouve que Monsieur Oleg Sokolov a gagné de l'argent bien facilement (j'y ai trouvé beaucoup de poncifs : les Français attaquent en colonne à la baïonnette, et de phrases lues et relues : « Tout hussard qui n'est pas mort à trente ans… »).
Allez, je mets un petit extrait, fin de la page 201, sur la Garde :
« À la Moskowa, Napoléon refusa de l'engager, désireux de ne pas l'abîmer. La catastrophe de la Grande Armée en Russie et la chute de l'Empire lui-même furent le résultat de cette préoccupation émouvante. »
Je vous laisse juge.
Ma conclusion :
Si vous voulez un beau livre d'images avec de belles photos mettant bien en valeur les objets, vous pouvez l'acheter, sinon passez votre chemin.
Bonne journée,
Thierry Melchior.