cherche infos...

Je recherche des infos concernant le colonel Jacques-Louis Baillon qui fut fourrier du Palais de l'Empereur de 1809 à 1815 avec rang de colonel de la Garde. Je ne trouve pas ses dates de naissance et de décès .....

Selon"le dictionnaire des colonels de Napoléon" de Danielle et Bernard Quintin, le colonel Jacques-Louis Baillon est né à Paris, le 16 avril 1797, fils de Jacques Baillon, bourgeois, et de Françoise Fleuret. Il est décédé à La Ferté-Gaucher (seine et Marne) le 19 avril 1830 à deux heures du matin.

merci pour ta réponse,mais ce ne doit pas être celui que je recherche : le mien est né à Liancourt-Fosse dans la Somme et serait décédé au château de Houdan (Seine et Oise à l'époque) que l'empereur lui avait donné avec une rente de 40000 francs...
Il était peut-être général !!! ce qui est sûr;c'est son titre de baron de l'Empire et sa mise en retraite en 1815 et ses fonctions de fourrier au Palais de l'Empereur,im combattit à Waterloo à la tête du 88ème de ligne..

Attention aux erreurs !!!... il y a eu deux colonels Baillon sous l'Empire.

celui de Jean-Yves s'appelle bel est bien Jacques-Louis, mais il n'est pas né en 1797 mais en 1767... petite faute de frappe (sans doute Max qui est venu embêter JY au moment où il répondait à ce message...) !!
celui de Rémy, fourrier du palais de Napo, ne s'appelle pas Jacques-Louis mais Pierre-Quentin-Joseph ; il n'a pas commandé le 88e de ligne en 1815 (c'est celui de JY qui était colonel de ce régiment), et a priori il n'était pas baron de l'Empire mais chevalier !!

BAILLON (Pierre-Quentin-Joseph, chevalier), fourrier du palais de l'Empereur.
Né à Liancourt-Fosse (Somme) le 20 janvier 1776. Mort à Houdan (Yvelines) le 30 octobre 1840. Fils de Pierre-Vincent Baillon et de Cécile Sorelle ; marié à Justine Labbé-Dumesnil.
Soldat au 8e bataillon de volontaires de la Somme, 1793 ; puis cavalier au 7e dragons, 1793 ; fait campagne aux armées du Nord, 1793 - 1794 ; de Sambre-et-Meuse, 1794 - 1797 ; d'Italie, 1798 - 1799 ; brigadier, 1799 ; passé comme gendarme dans la compagnie de gendarmerie de la Loire, 1799 ; admis dans la légion d'élite de la gendarmerie, 1802 ; brigadier, 1804 ; fourrier, 1805 ; chevalier de la Légion d'Honneur, 1805 ; devient fourrier du palais de l'Empereur, dépendant du grand-maréchal du palais, 1806 ; participe en cette qualité aux campagnes de Prusse et de Pologne, 1806 - 1807 ; nommé lieutenant en second pour prendre rang dans son arme et mis à la suite de la gendarmerie d'élite, 1808 ; bénéficiaire d'une dotation de 500 francs sur le Mont Napoléon, 1808 ; exerce ses fonctions de fourrier du palais durant la campagne de 1809 contre l'Autriche ; bénéficiaire d'une nouvelle dotation de 500 francs, 1812 ; fait chevalier de l'Empire par lettres patentes du 5 août 1812 ; continue de servir comme fourrier du palais lors des campagnes de 1812 à 1814 en Russie, en Saxe et en France ; officier de la Légion d'Honneur, 1814 ; rejoint l'Empereur à l'île d'Elbe où il devient, selon ses déclarations, adjudant du palais, 1814 ; accompagne Napoléon à son retour en France en mars 1815 ; chef d'escadron, 1815 ; adjoint du palais de Saint-Cloud, promu colonel après la campagne de Belgique, 21 juin 1815 ; fait partie de l'escorte de l'Empereur jusqu'à Rochefort ; arrêté à plusieurs reprises sous la Seconde Restauration et rayé des contrôles de l'armée, il est reconnu dans le grade de colonel sous la Monarchie de Juillet, 1831 ; mis en solde de congé à partir de cette date ; admis à faire valoir ses droits à la retraite, 1840.

BAILLON (Jacques-Louis), colonel du 21e puis du 88e régiment d'infanterie de ligne.
Né à Paris le 16 avril 1767. Mort à La Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne) le 19 avril 1830. Fils de Jacques Baillon, bourgeois, et de Françoise Fleuret ; marié à Marie-Rosalie Garnot.
Entré au service comme soldat au régiment de Conti (devenu 81e régiment d'infanterie en 1791), 1783 ; congédié par ancienneté, puis admis dans la garde constitutionnelle du roi, 1791 ; licencié, 1792 ; enrôlé avec le grade de lieutenant dans la compagnie de la section de Bonne-Nouvelle, 1792 ; maintenu dans son grade à la formation du 8e bataillon de volontaires de Paris, 1792 ; tient garnison à Condé puis sert à l'armée du Nord, avril 1793 - 1794 ; capitaine adjudant-major, puis capitaine commandant la compagnie de grenadiers de son bataillon, 1793 ; incorporé avec son grade à la 131e demi-brigade de bataille, 1794 ; puis à la 1ère demi-brigade d'infanterie de ligne, 1796 ; fait campagne à l'armée du Rhin, 1795 ; en Zélande et sur le Rhin, 1796 - 1798 ; à l'armée du Danube, 1799 ; se distingue à plusieurs reprises en Suisse et à l'armée du Rhin, 1800 ; chevalier de la Légion d'Honneur, 1804 ; employé à l'armée d'Italie, 1805 - 1806 ; appelé aux fonctions de premier aide de camp du général Espagne, 1806 ; prend part aux campagnes de 1806 et de 1807 à la Grande Armée ; chef de bataillon, 1807 ; nommé chef de bataillon au 57e de ligne, 1808 ; participe à la campagne contre l'Autriche, 1809 ; officier de la Légion d'Honneur, 1809 ; major en second au 85e de ligne, 1811 ; sert à la Grande Armée pendant la campagne de Russie, 1812 ; blessé d'un coup de biscaïen aux reins à la Moskowa ; major en premier du 28e de ligne, 1813 ; commande provisoirement une brigade de la 45e division d'infanterie du 14e corps lorsqu'il est promu colonel du 21e de ligne, 1813 ; fait prisonnier de guerre à la capitulation de Dresde ; rentre en France, 1814 ; décoré de l'ordre du Lys, 1814 ; chevalier de Saint-Louis, 1814 ; mis en non-activité, 1814 ; rappelé à l'activité aux Cent-Jours en qualité de colonel du 88e de ligne ; fait campagne à l'armée du Nord ; remis en non-activité, puis retraité, 1815.

Merci d'avoir tiré cette affaire Baillon au clair,je peux donc enrichir mon recensement des militaires du 1er Empire du département de la Somme avec Baillon Pierre-Quentin-Joseph .
salutations.