Source : Les sous-officiers de l'armée française par Fr. Desplantes, officier de l'Instruction publique, rédacteur au ministère de l'instruction publique
A Austerlitz (2.12.1805), Rauchon, tambour-major du 18eme de ligne, se trouva à un moment, presque isolé, car tous ses tambours viennent d'être tués ou blessés autour de lui. Lui-même a le bras gauche traversé par un éclat d'obus. Aucun tambour ne résonne plus pour animer les soldats au combat : Rauchon n'hésite pas. Malgré sa blessure, il prend la caisse d'un de ses hommes tombés sur le champ de bataille et se met à battre vigoureusement la charge. Il contribue ainsi à enlever le régiment dont la marche guerrière, exécutée par Rauchon, renouvelle et excite l'ardeur.