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 CURTO (Jean-Baptiste) Comte d'Empire - Général de brigade

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CapitaineCOIGNET

CapitaineCOIGNET


Nombre de messages : 1455
Localisation : Vierzon (CHER)
Date d'inscription : 29/10/2007

CURTO (Jean-Baptiste) Comte d'Empire - Général de brigade Empty
MessageSujet: CURTO (Jean-Baptiste) Comte d'Empire - Général de brigade   CURTO (Jean-Baptiste) Comte d'Empire - Général de brigade Icon_minitimeMar 10 Juin - 21:11

Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN
Sources : Archives nationales – Dossier Légion d’honneur au nom de l'intéressé portant la côte LH/642/16 - Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes - Dossier 7 Yd-1-051
Dessin d’armes : Jean-Pierre BIBET, d’après le Dictionnaire Armorial Premier Empire (A. Révérend)


CURTO (Jean-Baptiste-Théodore-Joseph)
(1770 – 1835)

BARON DE L'EMPIRE
Général de brigade

Lieutenant-général honoraire (1825)
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer


Règlement d’armoiries :

« D’azur à la fasce d’argent, accolé en chef d’un crocodile passant d’or, et en pointe d’un cor de chasse du même ; au franc-quartier senestre de gueules chargé d’une épée haute d’argent. »

CURTO (Jean-Baptiste) Comte d'Empire - Général de brigade Curto-11


Né le 25 mai 1770, à Montpellier (Hérault)
Décédé le 14 septembre 1835, à Paris (Seine)
Inhumé dans le cimetière de Montmartre, à Paris.

La sépulture existe encore de nos jours.


Etat des services :
Entré au service comme dragon au régiment de Bourbon (devenu par la suite 3è dragons), 26 décembre 1786.

Brigadier-fourrier, 1er octobre 1791.
Maréchal des logis, 25 avril 1792.
Adjudant, sous-lieutenant, 4 mai 1792.
Lieutenant en second, 12 mars 1794.
Lieutenant en pied, 15 avril 1797.
Capitaine au 3è régiment de dragons, 21 janvier 1799.
Chef d’escadron du 7è régiment bis de Hussards, 23 septembre 1800.
Adjudant-commandant, 27 août 1803.
Il fut nommé, en 1803, l’un des trois membres du comité chargé de la rédaction d’une ordonnance, qui est restée en vigueur dans les armées françaises.
En 1804, il eut le commandement supérieur de toutes les députations, soit des corps militaires, soit des gardes nationales, qui assistèrent au couronnement de Napoléon 1er.
Colonel, 19 octobre 1804.
Colonel du 8è régiment de chasseurs à cheval, 28 octobre 1804.
Colonel, commandant du dépôt général des dragons de l’armée d’Espagne, en août 1811
Général de brigade, 6 août 1811.
Général de brigade, commandant de la cavalerie légère de l’armée du Portugal, en septembre 1811, et, conserva ce commandement jusqu’en 1813, époque à laquelle les armées françaises évacuèrent le territoire espagnol.

Commandant de l’arrondissement militaire de Thionville, en août 1814.
Au retour de l’Empereur en mars 1815, voyant que la garnison de Thionville hésitait à se prononcer en faveur des Bourbons, il l’assembla, et lui déclara qu’il ne manquerait pas à son serment, et ne reconnaîtrait jamais d’autre souverain que le roi. Obligé d’abandonner son commandement, après cette courageuse déclaration, il fut destitué par l’Empereur, 12 avril 1815.


Réintégré peut de temps après par l’Empereur dans ses fonctions de commandant de l’arrondissement de Thionville.
Mis à la retraite cependant le 5 juin 1815.

Remis en activité, par ordonnance du 1er août 1815, et désigné par le roi pour être un des généraux qui devaient être chargé de l’organisation de la cavalerie.
Inspecteur de la cavalerie dans la 16e division militaire, en septembre 1816.
Commandant supérieur de la place de Saint-Omer (1816), il conserva ce commandement pendant que les Anglais se tinrent dans un camp de plaisance, qu’ils avaient établi à une très courte petite distance de cette place.
Commandant du département du Pas-de-Calais, en avril 1817.
Commandant de la 1ère subdivision de la 11è division militaire, en décembre 1817.
Commanda par intérim une division pendant un an, en 1818.
Inspecteur général de cavalerie, en 1820 et 1821 dans les 11è et 12è divisions militaires.
Mis en disponibilité, 1er janvier 1821.
Réadmis en retraite, 1er janvier 1825.
Lieutenant général à titre honorifique, 23 mai 1825.
Réactivé comme maréchal de camp, 15 février 1831.
Commandant de la subdivision de la Corse. du 2 décembre 1831 au 1er janvier 1833, date de sa 3è et dernière réadmission en retraite.


Campagnes et actions d’éclat :
1792, 1793 et 1794 : Employé à l’armée du Nord.
Il se trouva à la bataille de Valmy (20 septembre 1792), de Jemmapes (6 novembre 1792), à Neerwinden, ou Nerwinde (18 mars 1793), au combat de Menin, (13 septembre 1793) et de Wattignies (15 et 16 octobre 1793), ainsi qu’à un grand nombre de combats particuliers, livrés ou reçus par cette armée pendant ces trois années.

1794 : Employé à l’arme de Sambre-et-Meuse.
Il combattit dans les diverses affaires qui eurent lieu jusqu’après la reprise des villes de Valenciennes, de Condé, le Quesnoy et Landrecies ; se trouva au passage de la Meuse, près de Sprimont, et à celui de la Ruhr, vis-à-vis de Dûren.

1795 : Employé à l’armée de l’Intérieur
Sous les ordres du général en chef Napoléon Bonaparte.

1796 à 1797 : Employé à l’armée d’Italie.
Sous les ordres du général en chef Napoléon Bonaparte, il se trouva aux batailles de Saint-George (19 septembre 1796) et de Rivoli (14 janvier 1797) ; au passage de la Piave, du Tagliamento et du Tarvis, et aux combats livrés sur l’Adige jusqu’à Leoben, où furent signés les préliminaires du traité de paix conclu à CampoFormio.

1798 : Employé à l’armée d’Helvétie.
Sous les ordres du général en chef Brune ; il y combattit en plusieurs occasions, et notamment à la bataille livrée devant la ville de Berne, dont les troupes françaises s’emparèrent.

De 1798 à 1801 : Employé à l’armée d’Orient.
Il fit, avec son régiment, partie de l’armée expéditionnaire d’Egypte, et y servit successivement sous les ordres des généraux en chef Bonaparte, Kléber et Menou. Il se trouva à la prise de Malte ; aux batailles de Chebreiss, des Pyramides, d’Héliopolis, du Mont-Thabor, et aux deux batailles d’Aboukir. Il prit part à une grande partie des combats livrés par l’armée expéditionnaire, aux Mamelouks, aux armées turques et aux Arabes Bédouins, soit pendant les marches, soit pendant le siège de Saint-Jean-d’Acre. Il commandait l’escorte du général Dupuis, gouverneur du Caire, lorsque les habitant de cette ville se révoltèrent contre les français, et massacrèrent ce gouverneur, ainsi qu’une partie de son escorte. Dans cette occasion, Curto, après avoir fait, à la tête de 50 hommes qu’il commandait, plusieurs charges difficiles, contre des masses considérables de révoltés entassés dans les rues très étroites, vit bientôt sa troupe réduite à 5 hommes. Il enleva cependant le corps du général Dupuis ; et, malgré les obstacles que lui opposèrent les révoltés acharnés à le poursuivre, il parvint à le faire déposer chez le général Junot, dont le logement était à une grande distance du lieu où Dupuis avait reçu le coup mortel.
Le chef d’escadron Curto revint en France avec les débris de l’armée expéditionnaire.

1803 et 1804 : Employé à l’armée des Côtes de l’Océan.
Placé sous les ordres immédiats du maréchal Berthier.
En 1803, il fut envoyé par le Gouvernement en mission à Rome, auprès du Pape, puis auprès de l’armée française que le général Gouvion-Saint-Cyr commandait dans le royaume de Naples.

1804 : Employé à l’armée de Hollande.
Sous les ordres du général en chef Marmont, il y monta à bord des vaisseaux destinés à transporter l’armée française qui devait opérer une descente en Angleterre.

1805 : Employé à la Grande Armée – En Autriche.
Il se trouva à la bataille d’Ulm (15 octobre 1805), ainsi qu’à plusieurs autres actions qui eurent lieu dans ce temps, et prit part aux combats livrés par le 2è corps d’armée, lorsque le maréchal Marmont le faisait marcher dans la direction de Gratz.

1806, 1807 et 1808 : Employé en Italie
Sous les ordres du prince Eugène, vice-roi d’Italie, il y marcha à la tête de son régiment ; se trouva au passage de la Piave, et y prit part aux brillantes charges de cavalerie exécutées contre l’armée autrichienne, qui, malgré ses forces considérables, ne put empêcher ce passage, d’ailleurs très difficile en raison des obstacles que présentait le terrain sur lequel on opérait. Le colonel Curto commanda son régiment à la bataille de Raab, en Hongrie, où il concourut à la défaite des Autrichiens, en chargeant, d’après les ordres du prince Eugène, les masses d’infanterie ennemie qui venaient d’être forcée dans la position de Raab. Les 5 carrés que présentait cette infanterie furent successivement enfoncés, et le général autrichien qui les commandait fut fait prisonnier, ainsi qu’un grand nombre de ses soldats.
Il combattit, avec beaucoup de valeur et de distinction à la bataille de Wagram (5 et 6 juillet 1809)

1811, 1812 et 1812 : Employé aux armées d’Espagne et du Portugal.
Le général Curto commanda une division de cavalerie légère dans un grand nombre de combat qui furent livrés aux Anglais et aux Espagnols. Il se distingua particulièrement aux batailles des Arapiles (22 juillet 1812) et de Vittoria (21 juin 1813) Il détruisit plusieurs corps de guérillas, entre autre celui de Sornil, et fit prisonnier le général espagnol Renovalès avec tout son état-major et les troupes qu’il commandait.
Rappelé d’Espagne, il rejoint la Grande Armée d’Allemagne.

1813 : Employé à la Grande Armée d’Allemagne.
Il y servit pendant la fin de la campagne de 1813, et fut chargé de la défense du Rhin, depuis Guermersheim jusque vis-à-vis Mannheim.

1814 : Employé en France.
Sert dans le corps d’armée commandé par le maréchal Marmont, duc de Raguse ; se trouva aux différents combats livrés par ce corps d’armée, et notamment aux batailles de Brienne, Champaubert et Montmirail. A la bataille de Vauchamp, le général Curto commanda sa brigade de cavalerie, composée de 9 régiments cuirassiers et de 4 régiments de dragons. Tous ces corps ne présentaient qu’un effectif global de 1200 combattants. Cependant cette brigade fit, sous les ordres du général Curto, des charges aussi brillantes qu’audacieuses, dont le résultat fut la prise de toute l’artillerie du 9è corps russe, la destruction d’un bataillon carré ennemi, fort de 3000 hommes, et la capture d’un grand nombre de prisonniers. Le général Curto se conduisit pendant cette campagne de manière à être cité plusieurs fois d’une manière très honorable dans les bulletins, et dans les ordres du jour de la Grande Armée. Il le fut, entre autres dans l’ordre du jour donné le 2 février 1814, par le maréchal Marmont, duc de Raguse, le lendemain de la bataille de Brienne. Cette mention avait rapport aux opérations du passage de la Rosani (rivière non guéable), pendant lequel le général Curto, avait exécuté avec trois ou quatre escadrons de cuirassiers seulement, plusieurs charges sur une masse de 5 à 6000 Prussiens, qui tentaient de couper la retraite du corps d’armée du duc de Raguse. Cette charge victorieuse, en tête de laquelle était le général Curto, fit perdre à l’ennemi un grand nombre d’hommes, qui furent tués, et 500 faits prisonniers, et son résultat le plus important fut d’obliger les Prussiens de repasser la rivière, et de laisser opérer tranquillement la retraite du corps d’armée du maréchal Marmont, qui, de son côté, et sur un autre point, avait marché avec la brigade Pelleport, et fait exécuter à la baïonnette une charge intrépide, dont la combinaison avec celle du général Curto entraîna la défaite de l’ennemi.

Décorations
- Membre (Officier) de la légion d’honneur par décret du Premier Consul du 17 juin 1804.
- Commandeur de la Légion d’honneur par ordonnance du 23 août 1814.
- Chevalier de l’ordre de la Couronne de Fer
- Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance de juillet 1814.

Titre :
Baron de l’Empire par lettres patentes du 9 septembre 1810

Mention :
Le général Curto obtint de l’Empereur en récompense de ses services des dotations.

Récompenses :
Le maréchal de camp Curto reçu, en 1818, de la munificence royale comme récompense particulière de cette année de service, le grand ouvrage sur l’Egypte.
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