CapitaineCOIGNET
Nombre de messages : 1455
Localisation : Vierzon (CHER)
Date d'inscription : 29/10/2007
 | Sujet: MARLINGE(Joseph) - Chef d'escadron - 28è Rgt de Dragons -  Dim 25 Nov - 21:16 | |
| Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET
Sources : M. Jean-Pierre BIBET - Archives nationales.
Dossier individuel de la Légion d’honneur
Ancienne cotation: cote L0746052
Nouvelle cotation: LH/1746/52
Photographie transmise avec aimabilité par M. Dominique.PROT014 Département de l’Yonne Arrondissement d’Avallon Canton d’Avallon Commune : AVALLONMARLINGE ( Joseph-François) ( 1772-1822) Chef d’escadron 28è DragonsOfficier de la Légion d’honneur   
Né le 19 avril 1772, à Avallon (Yonne)
Fils du légitime mariage de Joseph Marlinge, manœuvre à Cousin-le-Pont, et de Josèphe Rappeneau.
Domicilié en retraite à Cousin-le-Pont, faubourg d’Avallon (Yonne)
Décédé à son domicile, le 17 juillet 1822
Inhumé dans le cimetière de la paroisse Saint-Lazare d’Avallon.
Etat des services :
Soldat au régiment du Cap, 30 juillet 1788.
Grenadier, 10 juin 1789.
Hussard dans le 7è premier, 10 décembre 1792.
Brigadier, 1er mars 1793.
Maréchal des logis, 25 avril 1793.
Incorporé avec ce grade, 12 avril 1795 dans le 7è régiment de hussards devenu 28è régiment de dragons.
Sous-lieutenant, 22 septembre 1798.
Lieutenant, 8 juin 1803.
Capitaine, 30 mars 1807.
Chef d’escadron, 14 mai 1813.
Conservé à ce grade au régiment de Angoulême Dragons, à l’organisation de ce corps, faite par M. le lieutenant-général Saint-Germain, 1er août 1814.
Licencié par le lieutenant-général Chautet-Delameth et admis à la retraite, 10 octobre 1815.
Campagnes :
1791 - 1792 : Armée de Saint-Domingue.
1793 : Armée de Vendée.
1794 : Armée du Rhin.
1795 à 1797 : Armée d’Italie.
1798 à 1800 : Armée d’Egypte.
1804 -1805 : Armée des Côtes de l’Océan.
1806 à 1808 : Armée de Naples.
1809 : Armée d’Allemagne.
1812 : Grande Armée - Russie.
1813 : Grande Armée - Saxe et Silésie.
1814 : Grande Armée - France.
1815 : Armée du Nord - Belgique.
Actions d’éclat : (Relévées exactes suivant dossier L.H)
24 décembre 1791 : Lors de la révolte des nègres au Cap, étant grenadier faisant partie d’un détachement de 60 hommes, commandé pour prendre le fort de Raviette dont les nègres s’étaient emparés, il fut un des premiers qui franchirent la 2è redoute, égorgèrent la majeure partie de ceux qui étaient agresseurs et mirent les autres en fuite. La même nuit le détachement se porta sur l’hôpital des Pères, taillèrent en pièces un grand nombre de révoltés et parvinrent à sauver 140 malades, que les rebelles n’avaient pas eu le temps de massacrer.
19 novembre 1793 : A l’affaire de Dole en Vendée, il arracha des mains des ennemis, un capitaine du 106è d’infanterie, après avoir tué les deux plus acharnés.
20 fructidor an IV : A Lodi (Italie), il s’empara d’une pièce de canon.
8 messidor an VII : A la tête de 24 hommes, il chargea un corps de Mamelouks, campé dans la gorge de Corinthe (Egypte), en fit plusieurs prisonniers et prit une grande partie des bagages.
27 août 1813 : A la bataille de Dresde, il prit une pièce de canon de 2 caissons.
Blessures :
- Prend un coup de lance à la cuisse gauche, à la prise de l’hôpital des Pères, (Saint-Domingue), 24 décembre 1791
- Prend un coup de baïonnette à la poitrine, 19 septembre 1793, à l’affaire de Dole (Vendée)
- Reçoit un coup de sabre sous le menton, 20 fructidor de l’an IV, à Lodi (Italie)
- Prend un coup de sabre à la main droite et coup de sabre au bras gauche, le 26 germinal an VII (Egypte)
- Atteint d’un coup de feu à la joue droite, 8 messidor an VII, dans la gorge de Corinthe (Egypte)
- Prend une balle à la tête, 7 septembre 1812, à la bataille de la Moskova (Russie)
- Reçoit un coup de feu à la joue gauche, 9 mars 1814, à la bataille de Laon (Aisne)
- A eu son cheval tué sous lui, à la bataille de Mont Saint-Jean (Waterloo), en Belgique, 18 juin 1815.
Décorations :
- Chevalier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 17 juillet 1809.
- Officier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 11 octobre 1812.
- Chevalier de l'ordre royal et( militaire de Saint-Louis, par ordonnance du 27 octobre 1814. | |
|
