GIRODET-TRIOSON (Anne-Louis) Peintre MONTARGIS (LOIRET)

Département du Loiret
Arrondissement de Montargis
Canton de Montargis
Commune : MONTARGIS



Né le 29 janvier 1767 à Montargis (Loiret)
Fils du légitime mariage de Antoine Girodet, directeur et contrôleur des Domaines du duc d’Orléans, et de Anne-Angélique Cornico
Décédé à Paris (Seine), le 9 décembre 1824.

Orphelin de bonne heure, il fut adopté par son tuteur, le chirurgien militaire Trioson dont il ajoute le nom au sien.


ll entre comme élève peintre chez David en 1785.
« Le Bélisaire demandant l’Aumône »(Lille- Musée des Beaux-Arts) de David, présente au salon de 1781, lui amena le succès et ses quatre premiers élèves dont Girodet, les autres étant Fabre, Wicar et Drouais.

Il obtient le prix de Rome en 1789 pour « Joseph reconnu par ses frères » et part pour l’Italie en 1790 où il reste 5 ans.
En 1791, Girodet produit « L’Irrévérencieux ».
En 1799, le « Portrait de Mlle Lange en Danaé », provoque un scandale.



A la mort de son père adoptif, Girodet hérita d’une fortune qui lui permit de vivre à sa guise et il ne produisit presque plus de peinture, consacrant son temps à la littérature et à des constructions.
De 1813 à 1814, il travaille à la décoration du château de Compiègne dont il travaille sur quatre scènes de « L’Histoire du Guerrier »
Membre de l’Académie des beaux-arts (Institut) en 1815.
En 1819, sa santé de plus en plus chancelante, il expose sa dernière grande œuvre « Pygmalion et Galathée ».
Baudelaire a salué en lui un des premiers peintres romantiques.

Œuvres de Girodet dans les musées :
Le petit musée de Varzy (Nièvre) possède une esquisse « Ossian recueillant le dernier soupir de Malvinas ».
Une partie importante de son œuvre est consacrée à la glorification de Napoléon. Il célèbre : « Napoléon recevant les clefs de la ville de Vienne » mais son œuvre dans le genre est un grand « Portrait équestre de Napoléon » (2,89 m de hauteur sur 2,185 m de largeur) et signé de son monogramme (collection particulière à Sao Paulo du Brésil).
Ajaccio : « Charles Bonaparte », père de Napoléon.
Amiens : « Atala au Tombeau ».
Angers : « Mort de Tatius ».
Avignon : « Personnage vêtu à la Turque ».
Bernay : « La frayeur de l’Orage » – « La frayeur du Reptile ».
Bourges : « Napoléon 1er ».
Châteauroux : « Napoléon 1er».
Cherbourg : « Portrait d’Homme ».
Compiègne : « Les 4 saisons » – « Apollon » – « Flore » – « La Guerre » – « La Justice » – « La Force » – « L’Eloquence » et « Les Funérailles d’Atala » , exposé au salon de 1808 et inspiré de Chateaubriand..
Grenoble : « Rolland », ancien conservateur du musée de Grenoble.
Leipzig (Saxe) : « Danaé »
Le Puy : « Etudes ».
Marseille : « Portrait d’une Femme ».
Montpellier : « Etudes » – « Jeune fille » – « Anacréon » – « Sa Maîtresse et l’Amour » – « Hippocrate refusant les caveaux d’Artaxerxés » – « Dante et Virgile » – « Le Christ descendu de la Croix ».
Nice : « Apothéery ».
Orléans : « Erigone ».
Paris – Louvre : « Scène du Déluge » exposé en 1806 – « Atala au Tombeau » – « Le Baron Larrey » – « Le sommeil d’Endymion » , produit en 1791 et présenté au salon de 1793, dont le Héros bien en chair, léthargique ou extasié rappelle la « Sainte-Thérèse » de Bernin – « Etude pour le sommeil d’Endymion ».
Paris – faculté de Médecine : « Hippocrate refusant les Présents d’Artaxerxés ».
Rueil-Malmaison : « L’Ossian recevant les ombres des généraux français », (surnaturel imaginaire) que l’on pourrait appeler « L’Apothéose des Héros français morts pour la Patrie pendant les guerres de la Liberté, où l’on reconnaît Kléber, Desaix, Championnet, Joubert, La Tour d’Auvergne etc.… commandé en 1800 et exposé au salon de 1802.
Semur plus Versailles: « Etudes » - « J.B Belley » – « Révolte au Caire » – « Napoléon reçoit les clefs de la ville de Vienne ».

En 1825 : « Officier de Mamelouks » fut vendu 2050 francs.
Le 29 mai 1829 à une vente aux enchères : « Portrait de l’Empereur Napoléon 1er » a été attribué pour la somme de 7800 francs.

Décorations :
Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur, par décret impérial du 22 octobre 1808.
Officier de la Légion d’honneur, par ordonnance du 9 décembre 1824.