les chevaux de l'empire

bonjour les APN,une question les chevaux de l'empire etaient ils tondus l'hiver, si oui quelle genre de tonte

Bonsoir,

La logique voudrait qu'ils ne le soient pas. En effet, outre qu'ils ne vivaient pas en box, ils n'avaient pas de couverture d'hiver non plus. De plus, ils ne devaient déjà pas manger tous les jours à leur faim, alors pas la peine de dépenser des calories inutilement.

Pour ce que cela vaut, mon cheval vit au pré à l'année et je ne le tond pas. l'inconvénient est qu'en cas d'effort important, il se mettra à transpirer plus vite que s'il était tondu.

D'accord avec Bastien. En casernement, ils vivaient en stalles dans des écuries fermées et qui, comme toutes écuries, conservent une température moins rude que l'extérieur, mais la tonte implique une couverture pour protéger les chevaux du froid. Un effet spécifique correspondant à celà n'apparaît pas dans la dotation du cavalier de l'époque.

alors bonjour la casse, apres plusieurs charges les chevaux devaient etre mouiller de sueur et ils devaient mettrent un temps fou a secher, au secour les coups de froid et toutes les maladies qui sont lier,devait y avoir sacrement de la casse

Citation :

apres plusieurs charges

C'est pas si fréquent que cela, voir exceptionnel, et une charge n'est qu'un galop de quelques secondes.
Je ne pense pas qu'ils mettaient vraiment les chevaux en sueur.

gnon a écrit:

alors bonjour la casse, apres plusieurs charges les chevaux devaient etre mouiller de sueur et ils devaient mettrent un temps fou a secher (...)

Tu as aussi le droit de bouchonner ton cheval après l'engagement, c'est pas interdit .

Surtout que les chevaux devaient bien plus souffrir durant les trajets interminables, une alimentation fluctuante, le tout agrémenté de conditions climatiques qui devaient en remettre une couche.

Là encore, les trajets n'étaient pas si interminable que cela, car même pour la cavalerie légère, le tout restait conditionné par la vitesse des hommes à pied. Si la vitesse de référence avait été celle de l'homme à cheval, ce sont les fantassins qui n'auraient jamais suivis.
Dans le même esprit, le cheval est un animal sur lequel les conditions climatiques n'ont pas forcément prise. En revanche, ce sont les ressources qu'offre un pays en terme d'alimentation qui sont une vraie contraintes, surtout lorsque des milliers de chevaux passent par les mêmes itinéraires.
Les blessures et les pertes les plus nombreuses (hors des batailles) tenaient à une mauvaise alimentation (campagne de Russie), les difficultés de ferrures, et les grosses blessures de selles qu'on leur retirait trop peu souvent pour inspecter le dos.

Citation :

bouchonner ton cheval après l'engagement

Je serai plus réservé sur cette possibilité. pour cela, il faut de la paille ou un fourrage sec... Ce n'est pas si courant que cela. En outre après un engagement, pour la cavalerie bien souvent débute la poursuite. Mais l'allure de la cavalerie étant le pas et le trot, ceci amène plus à sécher les chevaux qu'à les faire monter en température.

J'ai eu un problème similaire il y a peu. J'ai dû dé-sellé et ai fini par utiliser ma seconde couverture pour le bouchonner car il y avait urgence (oui je sais, les gars à l'époque n'avaient que la couverture de selle).

Tu peux le bouchonner avec ton manteau, libre à toi te puer la mort et de passer pour un clodo.

C'était après le bivouac, pas avant . De toutes façons, c'était une urgence.

Citation :

une urgence

Quelle "urgence" à bouchonner un cheval ?

Pourépondre à la question . Non je ne crois pas que les chevaux étaient tondus à cette époque .
C'est vrai que mon expérience des chevaux ne fait que 45 ans ...
Pour l'odeur , la sueur et autres idées corporelles valent bien celle d'un cheval. Non ?

d'autant qu'en campagne ces considérations sont parfois secondaires...

Citation :

Quelle "urgence" à bouchonner un cheval ?

Du genre la nuit qui tombe, il fait froid, le cheval est brusquement pris de spasmes et refuse d'avancer plus avant, etc... Le coup de sang, quoi.
Comme je ne l'ai pas poussé plus que de raison, j'en suis venu à penser que cela était dû au vaccin que je lui avais administré deux jours plus tôt.

(au fait, Api Beurthdé tou iou Thermidor)

On ne soulignera jamais assez le sacrifice qui fut fait de ces nobles animaux lors des différentes campagnes.
Le spectacle d'un champ de bataille parsemé de chevaux grièvement blessés qui agonisaient les entrailles à l'air devait être des plus poignants.
J'ai souvenir d'extraits de mes lectures qui témoignaient de la souffrance qui se lisait dans les yeux de ces pauvres bêtes et de la pitié éprouvée par ceux qui en étaient les témoins.
Hommage leur soit rendu ici.

quel plaisir de te lire mon ami ,un reel plaisir

Merci pour ce compliment.
C'est trop, vraiment...

C'est bien écrit Percy. Ca devait être moche.

Le mec avec la tête arraché ou les boyaux au vent n'était guère plus beau à voir.

Oui, je sais , c'est moins bôôô ce que j'ai écrit, mais la guerre n'est pas joli avec ou sans chevaux.

Oh Dups, ...... Tu as osé.

On est dans un sujet sur les chevaux. Donc, nous parlons des chevaux.

Quel esprit !

Sinon, la guerre, c'est une horreur, tu as pleinement raison.

D'accord avec vous Dups !
La souffrance touche aussi bien l'homme que l'animal dans sa chair.
Mais au contraire du premier, le second n'a jamais demandé à être là.
Et c'est en cela que réside toute la différence...

et les anes ,hein ,personne n'en parle de ces pauvres betes (je parle des animaux et non des bipedes)
car le cheval c'est bien ,mais l'ane c'est mieux

Cette photo me fait penser à un feuilleton qui a égayé ma jeunesse "L'âne Culotte", diffusé à l'époque sur l'ORTF.
Question subsidiaire : la présence d'ânes en tant qu'animaux de bât est-elle attestée sur certains champs de bataille ?