Poulet Marengo

Une des versions du poulet Marengo ( sans les écrevisses)

Ingrédients :

1 poulet
20 g de beurre
Huile d'olives
Persil
3 cuillères à soupe de farine
1 verre de vin blanc
10 champignons de Paris
3 échalotes
1 gousse d'ail
3 cuillères à soupe de tomate
Sel et poivre

Temps de préparation : 15 mn
Cuisson : 45 mn

Préparation :

Découper en morceaux le poulet. Dans une cocotte faire chauffer l'huile et le beurre. Hâchez finement échalotes, ail et persil. Faire revenir les morceaux de poulet jusqu'à ce que les deux côtés soient bien dorés.

Saupoudrez l'échalote, l'ail et le persil hâchés sur le poulet. Laissez cuire quelques minutes. Ajouter la farine et le vin blanc. Remuez et laissez frémir 30 mn.

Découpez les champignons, versez le concentré de tomates dans la cocotte et ajoutez les champignons. Salez et poivrez. Laissez mijoter 15 mn et servez.

Merci Monsieur Sergent Lombart Robuchon

Et bonne appétit bien sûr !

Il faut tout faire sur ce forum, même être au fourneau

C'est le plat prévu en l'honneur de notre nouvelle Modératrice, que mon épouse et moi lui ferons découvrir.

J'aurai placé le concentré de tomates un peu avant....

Je n'en ai jamais mangé, mais cela m'a l'air succulent... et avec quoi peut-on servir le Poulet Marengo cher SERGENT LOMBART, du riz, des frites,... quel est le meilleur "accompagnement"...???

Je dois dire que je n'en ai fait ma spécialité.
Il me semble que tu as oublié les écrevisses et les pâtes !!!!

Je le sers avec un petit merlot.

Corso,

Dans mon post entre parenthèses, j'ai mis les écrevisses

Vu, j'lavais pas Lu.

....... ....... ..... Anecdote....Le Poulet Marengo....


.......(Sources R.J. Courtine).






Napoléon à table ? Quel contraste avec Barras, Cambacérès, Talleyrand ! Il est de ceux qui mangent pour vivre et n’ont pas le temps de vivre. Il déjeune presque toujours seul, aux Tuileries, sur un guéridon, d’un plat très simple, d’un verre de chambertin largement arrosé d’eau. Une tasse de café, ou deux, ou trois s’il est préoccupé et le voici courant à ses affaires.

Il a toujours été ainsi. En garnison à Auxonne ne s’astreignait-il pas à se contenter de laitage et d’une bouillie de maïs qu’en Franche-Comté on appelle les « gaudes » ?

Et c’est peut-être de son insouciance des plats qui lui sont présentés, de son exigence à être servi dès qu’il le demande…. qu’est né le poulet Marengo.

Les canons avaient à peine éteint leur voix cuivrée, au soir du 14 juin 1800, que le premier Consul se sentit faim. Il ordonna qu’on servît le repas. Bonaparte était un homme qui ne savait pas attendre mais, hélas ! Les voitures d’approvisionnement étaient restées en arrière et seul un fourgon avait rejoint l’état-major. Celui où se tenait Dunan le cuisinier du général.

Un Vatel se fût passé son épée à travers le corps (mais Vatel, du reste n’était pas cuisinier, il n’était qu’un maître d’hôtel du Grand Condé). Dunand, lui avait plus de ressource. Il aperçoit au loin une ferme dans la toiture de chaume fume encore. Il y dépêche deux cavaliers avec mission de rapporter tout ce qu’ils trouvent.

C’est bientôt fait…quelques poulets, des œufs, des tomates, de l’ail. Il y a dans le fourgon, une flasque d’huile et une autre de cognac. En un tournemain, les poulets sont plumés, apprêtés, découpés (au sabre) pour que la cuisson soit plus rapide et les morceaux jetés dans l’huile. On y ajoute l’ail écrasé, les tomates, un jet d’alcool. On fait frire les œufs dans l’huile de cuisson et on les sert avec le reste…..Le poulet Marengo est né.

Huile tomates, ail broyé, sont les composantes également du veau Marengo, préparé quelques mois plus tard par un restaurateur Parisien et en hommage au Premier Consul victorieux. Le restaurant existe encore et la maison, rue Montmartre, est classée Monument Historique. Elle a gardé son enseigne… « A la Grâce de Dieu ».


…..FIN….