Je viens de terminer l'ouvrage "Berezina" de Sylvain Tesson.
Etrange et prenant récit. Même si l'approximation est permanente, l'hommage rendu aux grognards de la Grande Armée est une réussite. Il se dégage une atmosphère de ce petit livre, une atmosphère qui doit beaucoup, me semble-t-il, à une lecture assidue de Caulaincourt.
Lorsque les archaïques side-cars russes de l'auteur relient Moscou à Vilnius en cinq jours, il est difficile d'oublier qu'il fallut autant de semaines, sinon davantage, aux grognards... pourtant, j'ai aimé ce livre. J'en suis moi-même surpris.