Durant des siècles, ce service a brillé par son absence.
Ce n'est que sous Sully que la première organisation vit le jour, avec la formation d'hôpitaux fixes et d'ambulances qui suivaient les Armées.
Les succès enregistrés par l'organisation française impressionna Frédéric II au point qu'il fit venir des chirurgiens de notre Pays, en Prusse.
Plus tard, confié à l'Administration de la Guerre, ce Corps de "Civils contractuels payés seulement en temps de guerre, et congédiés ensuite, allait devenir, aux yeux des Commissaires de Guerre dontils dépendaient, de véritables gêneurs, se plaignant de malhonnêteté, de mauvaise gestion, du manque de médicaments ou d'instruments.
Bref, ils réclamaient un peu plus d'autonomie.
Par ailleurs, sur les champs de bataille, les brancardiers faisaient défaut , les grands chefs déclarant qu'ils ne disposaient pas d'assez d'hommes pour permettre à certains d'abandonner leur fusil ...
Larrey, Percy, Yvan, entre autres, jouirent d'une réputation méritée sur les champs de bataille...
Dubois se distingua dans ses fonctions d'accoucheur, lorsqu'il fut choisi, sur les conseils de Corvisart, pour "délivrer" l'Autrichienne ...
Corvisart qui avait su si bien s'intégrer dans l'entourage proche de l'Empereur, l'avait convaincu des bienfaits de certaines thérapies ...
Quant à Antommarchi, ce préparateur de dissections à l'amphi de Florence, il fut l'un des derniers témoins du calvaire de notre Empereur à Sainte Hélène...
L'éventail est large ... Je vous laisse la primeure d'ouvrir le sujet sur l'un de ces hommes de renom, afin de développer son histoire, en y apportant chacun quelques réflexions ...