Bonjour,
Encore parmis ma généalogie une famille fort interressante Les LECOURBE :
Mon ancêtre
Claude Guillaume LECOURBE (1708-1796), Lieutenant d'Infanterie, mis en retraite à 54 ans en 1762, Chevalier de Saint-Louis était marié à VALETTE Marie (1735-1785), originaires tous les deux de Ruffey (Jura). Ils eurent 7 enfants dont :
1)
Claude Jacques Joseph LECOURBE (né le 22/02/1759 à Besançon (Doubs) et décédé le 22/10/1815 à Belfort enterré dans la crypte de l'Eglise de Ruffey, marié le 22/11/1801 à Soisy-sous-Etoiles (Seine et Oise) avec BARRAL Marie Josèphe, sans enfant), Lieutenant Général, créé Comte par les Bourbons (par ordonnance du 31 décembre 1814) et Pair de France par Napoléon (pendant les cents jours 2/06/1815) et de l’Empire (par décret du 3/04/1815), Grand Croix de la Légion d'Honneur par Louis XVIII, vétéran des campagnes de la révolution et de 1815. Il s’engagea comme Soldat dans un régiment d’Aquitaine en 1777, qu’il quitta Caporal en 1785. Il fut élu en 1789 commandant de la garde nationale de Ruffey, et il ne tarda pas à rejoindre l’armée du Haut-Rhin à la tête d’un bataillon du Jura (Chef de Bataillon en 1791). Après avoir fait la campagne de 1792 à l’armée du Rhin, il passa à l’armée du Nord, fut envoyé en frimaire an II (novembre - décembre 1793) en Vendée. Passé à l’armée de la Moselle, il se distingua à Fleurus, s’empara de Namur et occupa les environs de Nimègue. Le 25 prairial an III (13 juin 1795), il fut promu général de brigade et attaché à l’armée de Sambre et Meuse puis à l’armée du Rhin. En l’an VI, il fut envoyé successivement à l’armée de Mayence et à l’armée d’Angleterre. Il facilita à Masséna la victoire de Zurich (1799). Général de division le 17 pluviôse an VII (5 février 1799), il fut chargé à l’armée du Danube des opérations dans l’Engadine et la Valteline. Moreau, en floréal an VIII (avril - mai 1800), confia à Lecourbe l’aile droite de l’armée du Rhin. Lecourbe remporta alors plusieurs victoires et participa à celle d’Höchstädt. Nommé inspecteur général d’infanterie le 5 thermidor an IX (24 juillet 1801), il fut fait membre de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII (11 décembre 1803). Sa disgrâce commença le 14 fructidor de la même année (1er septembre 1804) lors du procès de MOREAU (suite à l’affaire CADOUDAL-MOREAU-PICHEGRU), suspecté d'y avoir trempé vu sa sympathie pour MOREAU. Il ne fut remis en activité qu’au retour des Bourbons, comme inspecteur général d’infanterie dans les 6e et 18e divisions militaires. Au retour de l’île d’Elbe (Cent-Jours), il rejoignit le Maréchal NEY mais refusa d’abord de se rallier à l’Empereur puis il s’offrit pour défendre la France menacée sous la pression des forces Alliées qui menaçaient kles frontières de la France en 1814. Il reçut le commandement de la 18e division puis du corps d’observation du Jura, il prit le commandement de la Forteresse de Belfort où il mourut des suites de maladie et blessures peu après sa retraite le 04/09/1815.
Pour d'autres infos voir les sites :
http://www.histoire-empire.org/persos/lecourbe/lecourbe.htm
http://users.skynet.be/Empire/Napoleon1er/Lecourbe.htm
Attention, par contre il y a une erreur, il est bien né à Besançon et non à Ruffey...
2)
Jeanne Elisabeth LECOURBE (1764-1840) mariée à LHOMME Claude Hyacinthe (1765-1829) : Leur fils
Jacques LHOMME né à Lons-le-Saunier (Jura) le 28 Brumaire An II (18/11/1793) et décédé le 22/04/1841, fut Lieutenant aide de Camp du Général LECOURBE son Oncle en 1815 à Belfort.
3)
Jacques François LECOURBE, mon ancêtre, est né le 19/09/1768 à Ruffey.
Après avoir fait ses études au collège de Lons-le-Saunier il fut envoyé au collège de l'Egalité ou Louis Legrand à Paris de 1786 à juillet 1792 où il fit un cours de Philosophie et un cours de Droit.
Il était encore à Louis Legrand quand il fut nommé Député extraordinaire de la commune de Ruffey près l'assemblée constituante par délibération du 15 juin 1790 (il sera Député du Jura de 1791 à 1804).
Il fut employé au Ministère de la Guerre en sortant de Louis Legrand, bureau des ? le 25 Brumaire An II, puis aide Garde magasin des fourrages à l'armée des Pyrénées du 1er mars au 1er octobre 1793.
Le 14 Pluviôse An II il est nommé officier de Police de sûreté de l'armée des côtes de Cherbourg, fonction supprimées par la loi du 2ème jour complémentaire de l'an III.
En Nivôse de l’an IV il devint chef adjoint à la section criminelle au ministère de la justice, "c'est alors qu'il fut chargé de rédiger les instructions nécessaires à l'interprétation et à l'application des nouvelles lois militaires et qu'il prépara les nombreuses formules qui facilitent encore aujourd'hui l'accomplissement de leurs devoirs aux agents de la force Publique".
A la fin de l'an V le directoire exécutif par l'organe du ministre de la justice lui avait offert la place de président du tribunal criminel de la Seine qu'il ne peut accepter pour défaut d'âge.
Le 14 Germinal an VIII il est nommé juge au tribunal Criminel de la Seine (Et juge au tribunal criminel du Jura en 1800).
Le 9 Ventôse de l’an IX nommé membre du Corps Législatif ou il a siégé jusqu'au 1er Frimaire An XII époque à laquelle il est entré au tribunal civil jusqu'au mois d'avril 1808, époque à laquelle il quitta la magistrature lors de l'épuration à cause de son opinion dans le procès du Général MOREAU (Compagnon d’Armes et amis de son frère le Général LECOURBE) : Il faisait partie des juges dans le Procès du Général MOREAU suite à l'affaire CADOUDAL-PICHEGRU-MOREAU et autres.
Il fut avec RIGAULT l'un des trois à avoir voté l'acquittement de MOREAU (MOREAU est condamné à 2 ans de prison le 10/06/1804) et fut frappé par le décret d'épuration du 24 mars 1808.
Il écrivit une plaidoirie en sa faveur en 1814 "Opinion sur la conspiration de Moreau, Pichegru et autres, sur la non culpabilité de Moreau, et procès-verbal de ce qui s'est passé à la chambre du conseil entre les juges, relativement à ce général".
Se retrouvant sans travail, il créa, avec son beau-père Charles Séraphin GUERITAULT en Octobre 1808, un Bureau Jurisconsulte, 11 rue Saint-Dominique au Faubourg Saint-Germain à Paris. I
ls se chargeaient de suivre de Paris toutes les affaires contentieuses dans l’ordre judiciaire et même dans l’ordre administratif.
A la restauration il fut Conseiller Honoraire à la Cour d'Appel (Royale) de Paris, membre de l'assemblée nationale.
Il est décédé le 25/09/1827 à Ruffey à 60 ans et inhumé le 27 à Ruffey.
Il fut marié en premières noces avec GUERITAULT Suzanne (1780-1815) originaire de Poitiers (Vienne), fille de Charles Séraphin GUERITAULT et de THOREAU Suzanne, dont il eu 5 enfants.
Remarié en secondes noces avec TISSOT Louise en 1822, fille de Jean Pierre TISSOT et de Marie rançoise DALOZ.
Parmis ces cinq enfants de son premier mariage il y eu
LECOURBE Anne Eugénie Joséphine (1803-1842) épouse de CLERC Pierre Simon (1783-après 1847) Avoué à Lons-le-Saunier (Jura) qui eurent entre autre ma quadrisaïeulle
CLERC Marie Léontine (1827-1911) filleule du Roi de Suède BERNADOTTE.
4)
Marie Thérèse LECOURBE, née le 17/06/1775 à Ruffey et décédée en 1824, épouse le 30 Prairial An VI (1797) à Arlay (Jura)
Jean Joseph GAUTHIER (né à Septmoncel (Jura) le 30/04/1768 fils de Claude Joseph GAUTHIER et de Christopha CHAVASSUS). Il servit sous la Révolution. Il a été sous les ordres du Général LECOURBE, Lieutenant le 11/05/1794, Aide de Camp du Général LECOURBE le 02/08/1794, Capitaine le 05/10/1796, Chef de Bataillon le 24/03/1799 (Le grade de chef de bataillon, il I’avait conquis sur le champ de bataille même de Martinsbrücke, sur l'Inn, dans le canton des Grisons, aux confins de l' Engadine et du Tyrol autrichien ), Colonel le 04/12/1799, Chef de Brigade le 20/07/1800 de la 38ème demi-brigade d'Infanterie, Colonel le 14/11/1803 du 37ème régiment d'Infanterie de Ligne, Général de Brigade le 06/08/1811, Officier de la Légion d'Honneur le 14/06/1804, Baron d’Empire (promu au rang de Baron d’Empire, avec une dotation de quatre mille francs de rente, le 19 décembre 1809, pour s 'être distingué en qualité de chef de la 37ème demi-brigade de ligne, à la bataille d’Essling (21-22 mai 1809), l'une des plus furieuses de l'Histoire impériale. ).
Il a refusé le Bâton de Maréchal que Napoléon lui proposait car ce dernier ne voulait pas faire tomber la disgrâce de ses Beaux-frères LECOURBE suite à l’affaire MOREAU-PICHEGRU.
Blessé à Munich et a Waterloo il est décédé Maréchal de Camp le 26/11/1815 à 51 ans à Ruffey des suites de ses blessures reçues lors de la Bataille de Quatre-Bras (16/06/1815 avant veille de Waterloo, Sa brigade, formée des 92 ème et 93 ème de ligne, y combattait dans la division du général Foy, celui-ci étant lui même, sous les ordres de Reille et le commandement en chef du maréchal Ney), enterré à Ruffey dans la crypte de l’Eglise comme son Beau-frère le Général LECOURBE.
L'année de sa mort au cours de la période historique des Cent- Jours, en avril, il avait été proposé pour le grade de Lieutenant- général (les généraux de division reprirent ce titre de Lieutenant -généraux).
Je vais m'arrêter là car cela fait déjà un gros message...
Toute info m'interresse, entre autre sur le Général GAUTHIER qui est resté dans l'ombre du Général LECOURBE pour qui il avait beaucoup d'admiration.