Général MERLIN Fils de MERLIN de Douai, le célèbre jurisconsulte, il entra dans la carrière des armes à l'âge de 14 ans en 1793. Il avait à peine 19 ans, lorsque BONAPARTE le nomma son aide de camp et l'emmena en EGYPTE.
Rentré plus tard dans le corps de l'armée, chacun de ses grades fut le prix d'une action d'éclat. Néanmoins, arrivé au grade de Chef d'Escadron de "grosse cavalerie" en novembre 1800, il ne fut nommé Colonel du 1er Hussards que dix ans plus tard.
Le 3 août 1811, il se signala à "l'affaire de SABUGAL", où, à la tête d'un faible escadron, il dispersa un régiment d'Infanterie ANGLAISE et lui reprit une pièce d'artillerie dont il venait de s'emparer. Pour ce fait, il fut créé Officier de la Légion D’Honneur. A l'affaire des ARAPYLES, il soutint avec énergie, à la tête de son régiment, les efforts de l'ennemi et protégea la retraite de l'Armée.
Après s'être signalé dans les principales "affaires de cette campagne", il fut nommé Général de Brigade le 14 juillet 1813, et appelé à la Grande Armée.
Le Général MERLIN se signala de nouveau pendant la Campagne de LEIPZIG et mérita les éloges publics de NAPOLEON Ier qui le nomma Colonel en second du 4e Régiment des Gardes d'Honneur. Pendant la première Restauration, il fut mis en non-activité et créé Chevalier de SAINT-LOUIS.
Au 20 mars, NAPOLEON le nomma Major des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale et le chargea en outre de l'organisation et du Commandement du 2e Régiment de cette "Arme".
À WATERLOO, il commandait la 2e Brigade de la 5e Division de cavalerie (Général Jacques Gervais SUBERVIE) du 1er Corps de Cavalerie (Général Claude Pierre PAJOL).
Après le licenciement de l'Armée de la LOIRE, le Général MERLIN quitta la FRANCE
et suivit dans l'exil son père qui faisait partie de la liste, des 38 proscrits. Les deux voyageurs s'embarquèrent à ANVERS pour se rendre en AMERIQUE, et firent naufrage près de FLESSINGUE.
Rentré en FRANCE en 1818, le Général MERLIN fut signalé comme l'un des chefs de la conspiration du mois d'août 1820, et un mandat d'amener fut lancé contre lui ; mais il parvint à s'y soustraire.
A la suite d'un arrêt de non-lieu (février 1821), il put vivre tranquillement dans la retraite.
Remis en activité en 1830, créé Commandeur de la Légion D’Honneur le 21 mars 1831, et Lieutenant-Général le 30 septembre 1832, il fut chargé en 1835 du Commandement de la 18e Division.
En 1837, il fut élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion D’Honneur.
Membre de la Chambre des Députés en 1835, il se montra partisan de la dynastie nouvelle.