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 MERLIN (Christophe-Antoine) Général de division

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CapitaineCOIGNET

CapitaineCOIGNET


Nombre de messages : 1455
Localisation : Vierzon (CHER)
Date d'inscription : 29/10/2007

MERLIN (Christophe-Antoine) Général de division Empty
MessageSujet: MERLIN (Christophe-Antoine) Général de division   MERLIN (Christophe-Antoine) Général de division Icon_minitimeMar 27 Mai - 20:02

Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET - APN
Sources : M. Jean-Pierre BIBET - Archives nationales
Dossier de la Légion d'honneur portant la côte LH/1840/3


MERLIN (Christophe-Antoine)
(1771 – 1839)

COMTE DE L'EMPIRE
Volontaire de 1791
4è bataillon de la Moselle

Aide-de-camp du général Favart
Général de division
Lieutenant-général
Grand Officier de la Légion d’honneur


MERLIN (Christophe-Antoine) Général de division Comte_12


Né le 27 mai 1771 à Thionville (Moselle)

Frére de Jean-Baptiste-Gabriel MERLIN et de Antoine MERLIN, généraux de brigade.

Marié à Mercédès JARUCO, comtesse MERLIN, née à La Havane (1788 - 1852), fille d'un inspecteur général des troupes de l'île de Cuba et nièce du général O'Farrel, ministre de la guerre sous les rois Ferdinand VII et Joseph 1er d'Espagne.
Mercédès ouvrit son salon à Paris à toutes les célébrités. Elle s'occupait surtout de littérature et de musique. Elle a publié 'Mémoires et Souvenirs de la comtesse Merlin".

Décédé le 8 mai 1839, à Paris (Seine)

Etat des services :
Entré au service dans le 4è bataillon de la Moselle et élu par sa compagnie le même jour sergent-major, 15 août 1791,
Sous-lieutenant au 105è régiment d'infanterie, 7 décembre 1791.
Lieutenant le 11 mai 1792.
Adjoint aux adjudants-généraux, 21 septembre 1792.
Capitaine, 8 décembre 1792.
Aide-de-camp du général Favart, 8 mars 1793,
Chef d’escadron, 3 août 1793.
Adjudant-général, chef d’escadron, 5 octobre 1793 (14 vendémiaire an II)
Chef de brigade du 4e régiment de hussards, 25 janvier 1796.
Général de brigade, 1er février 1805.
Ecuyer du roi Joseph Bonaparte (1806)
Commandant de la division de Salerne et d'Avellino (Armée de Naples), 1er juin 1807.
Commandant de la division des Abruzzes (Armée de Naples), 9 septembre 1807.
Employé dans la division du gouvernement de Naples et de la Terre du Labour, en mai 1808.
Général de division, autorisé par l’Empereur, à servir le roi d’Espagne (Joseph), ayant le titre de capitaine-général, 15 août 1808.
Après la retraite de l'armée française en Espagne et le traité de Valençay, qui en fut la conséquence, Merlin rentra au service de la France.
Général de division au service de la France pour prendre rang à compter du 5 janvier 1814.
Employé au dépôt central de cavalerie de Versailles, 21 janvier 1814.
Employé dans le 2e corps de cavalerie, 11 février 1814.
Mis en non-activité en avril 1814.

Inspecteur général de la cavalerie dans la 5e division militaire, 30 décembre 1814.

Commandant de la 8è division de cavalerie du 5è corps d'observation, devenu armée du Rhin, par décret de l’Empereur du 6 avril 1815..
Mis en non activité en juillet 1815.

Inspecteur générale de la cavalerie dans les 6è et 18è divisions militaires, par décision royale du 25 juillet 1816,
Commandant des 18è et 21è divisions militaires par décision royale du 27 avril 1817.
Compris dans le cadre de l'état-major général de l'armée le 30 décembre 1818.
Inspecteur de cavalerie dans la 2è division militaire le 21 avril 1820.
Mis en disponibilité à la date du 1" janvier 1821.
Admis à la retraite par ordonnance du 4 décembre 1824, à compter du 1er janvier 1825.
Relevé de cette position de retraite après la Révolution de Juillet 1830.
Inspecteur générale extraordinaire de la cavalerie, 8 août 1830
Appelé au commandement de la l7è division militaire (Corse), 9 septembre 1830.
Inspecteur générale des troupes d'infanterie de sa division par décision du 13 mars 1831
Mis en disponibilité à la date du 30 décembre 1831.
Inspecteur général de cavalerie dans la 3e division militaire le 5 juillet 1832.
Membre du comité d'infanterie et dé cavalerie le 20 septembre 1832.
Inspecteur générale de la cavalerie de la 1ère division militaire le 14 juin 1832
Admis dans le cadre de vétérance, à dater du 27 mai 1836.
Mis en non-activité par suite de l'ordonnance du 28 août 1836.


Campagnes et actions d'éclat:

1792 : du Midi et de la Moselle.

1793 : A l’armée du Nord.

1794 : A l'armée des Pyrénées-Orientales, 9 février 1794 (21 pluviôse an II)

1795 - 1796 : En Espagne
– Se signala à l’affaire d’Escola, en Espagne, où à la tête du 4è de hussards, il donna des preuves d'une éclatante bravoure

Ans IV, V, VI, VII, VIII et IX : Aux armées de Sambre-et-Meuse, du Danube, de Rhin-et-Moselle et du Rhin.

Ans XII et XIII : A l’armée de Hanovre

1804 à 1807 : Aux Armées d’Italie et de Naples.

1808 à 1814: A l’armée d’Espagne.
A la bataille de Talavera de la Reina, 28 juillet il commandait une division de cavalerie légère qui fut placée derrière l'infanterie du maréchal duc de Bellune (Victor), afin de la soutenir et de pouvoir déboucher dans la plaine quand le moment serait venu. Une brigade de cavalerie anglaise ayant refoulé un de ses régiments, et le ramenant vivement, le général Merlin, à la tête de sa 2e brigade, chargea la cavalerie ennemie avec impétuosité et la prit en tête et en flanc, tandis qu'un des régiments de sa brigade la chargeait par derrière. La brigade anglaise ne put résister à cette triple attaque. Un régiment de dragons légers fut en entier détruit ou fait prisonnier, l'autre régiment prit la fuite dans le plus grand désordre.

Se distingua à la batailles d’Almonacid (11 août 1809), où il chargea avec tant d’impétuosité, qu’en moins de dix minutes l’ennemi fût enfoncé et mis en complète déroute.

- Se fait remarquer également avec intrépidité à la bataille d’Ocaña (18 novembre 1809) La division de cavalerie légère du général Merlin sabra un bon nombre de fuyards et fit mettre bas les armes à 5,000 hommes. Les Espagnols furent poursuivis le sabre dans les reins, jusqu'à la Guardia ; à chaque pas la cavalerie française ramassait de nouveaux prisonniers, et dans la soirée, 20,000 hommes, 50 pièces de canon, 30 drapeaux et une immense quantité d'armes de toute espèce étaient au pouvoir des vainqueurs.

Il fit rentré dans le rang la population révoltés de Bilbao.

1814 : En France.
- A la reprise de Reims (13 mars 1814), la division Merlin, soutenue par les cuirassiers du 1" corps, engagea l'action à l'extrême droite, et fit mettre bas les armes à trois bataillons prussiens qui cherchaient à gagner le pont de Sillery.

- Chassa les Cosaques du général Tettenborn, qui pillaient Vertus (23 mars 1814) Merlin fit quelques prisonniers et s'empara de 60 voitures de bagages, de 300 chevaux, et de presque tout ce qu'ils venaient de piller, et qui fut rendu aux habitants.

1815 : 5è corps – armée du Rhin.
- Prit une part active aux combats qui eurent lieu pendant cette courte campagne, notamment le 24 juin 1815, à l'attaque des avant-postes français sur la Lauta, où la cavalerie wurtembergeoise fut repoussée avec perte ; et le 28 juin 1815, à l'affaire qui eut lieu sur la route de Brumpt.

Blessures
- Atteint d'un éclat d'obus à la jambe gauche, à l'affaire d'Escola, en Espagne.
- Reçoit un coup de sabre au bras droit, à l'affaire de Steinberg, en l'an V, lors du passage du Rhin.

Décorations :
- Membre (Chevalier) de la Légion d'honneur, le 19 frimaire an XII. (11 décembre 1803)
- Officier de la Légion d’honneur, 25 prairial an XII (14 juin 1804)
- Commandant de la Légion d'honneur, par décret impérial du 12 juin 1808,
- Grand officier de la Légion d'honneur par décret du 18 avril 1834
- Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 19 juillet 1814.

Son nom est inscrit sur le côté Sud de l'arc de triomphe de l'Étoile.
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