Né en 1771 à Epinay sur Seine, il est nommé Capitaine dès sa premiere campagne avec l'armée du nord.
Blessé de plusieurs coups de sabres à la prise d'une redoute sous Maubeuge, laissé pour mort sur le champ de bataille devant Mons, atteint d'un coup de feu au bras en enlevant une batterie près d'Ehrenbreitstein.
Il decide du succés du passage du rhinen emportant à la tète des Grenadiers le pont de limbourg et reçois un coup de feu qui le prive de sa vue pendant plusieurs mois, il fait ensuite la campagne d'allemagne en 1796, puis celle de 1797 en Italie, il participe egalement à la bataille d'alkmaar ou une balle lui traverse la poitrine, on le croit mort, rétabli Bernadotte le rappelle dans l'armée de hanovre.
Il se distingue particulierement à Austerlitz où il enfonce le corp des Gardes Nobles Russes et il est nommé général de brigade. Il se fait remarqué egalement à schleitz, à halle, à crewitz, à iéna,à lubeck et à Friedland.
En Espagne, il se distingue à la bataille d'Espinosa sous les ordres de VICTOR, que l'EMPEREUR lui temoigne sa satisfaction devant toute l'armée.
Il a le pied droit fracassé à la prise de madrid.
En 1812 il rejoint la grande armée et se distingue à nouveau à zakobowo, à oboyarzowa et à pototzk, nommé général de division le 21 aout 1812, il rend d'eminents services lors du passage de la berezina ou grievement blessé, il refuse de quitter son commandement, à cette occasion NAPOLEON lui decerne le titre de baron.
C'est pas fini, il se distingue une fois de plus à lutzen, à bautzen, à katzbach et à leipzig ou bléssé à nouveau il continue de donner des ordres, l'empereur le fait comte d'empire en 1813.
Fin 1813, il est au commandement en chef de l'armée du nord et il est chargé de la défense de la belgique.
en 1814 cette armée très reduite en effectifs tient en echec l'ennemi durant 5 mois, maintient toutes les places fortes, repousse toutes les attaques et finit de remporter une éclatante victoire sous les murs de courtrai, le jour meme ou Paris ouvre ses portes aux alliès.
Un jour l'EMPEREUR lui dit : "MAISON, vous descendez sans doute de l'ancienne famille dont vous portez le nom ... ?"
"non Sire", répondit simplement le Général, je suis fils de Paysan".