Que s'est-il vraiment passé au pont d'Arcole ?

Alors mon Cher Jean-Yves, tout va pour le mieux dans le meilleur des Mondes !

Toutefois, ce que vous ne semblez pas avoir "perçu", c'est la moquerie évidente qui émane de cette phrase, qui plus est, se trouve ponctuée d'un smilie riant à gorge déployée.

Personnellement, quand je veux complimenter un intervenant, je lui adresse celui-ci :

Enfin pour en terminer, sachez que je ne fais ni éloges, ni "tournures" de phrases particulières pour me targuer, comme le pense Percy, d'être "Impératrice".

Bien avant de me voir octroyée ce pseudo sur un Forum, j'honorais la mémoire d'une très grande Dame qui eût le privilège de devenir l'épouse et la femme que l'Empereur a le plus aimée.

C'est donc au quotidien que je respecte leur grandeur à tous les deux, en m'investissant concrètement, par ailleurs.

Pour la sérénité et au nom de la courtoisie qui fait la force de ce Forum, j'inviterai simplement Percy à s'abstenir de remarques personnelles, si tant est que celles-ci peuvent s'avérer blessantes pour son destinataire.

Voici la définition de panégyrique que j'ai trouvé dans le dictionnaire :
panégyrique : Discours à la louange d'une ville, d'un personnage.

Percy dit que Joséphine est la plus douée d'entre nous pour faire l'éloge de l'Empereur ou de ses fidèles. Il est vrai, à mon avis, que elle sait très bien trouver les phrases qu'il faut. Il dit "En ce domaine", il veut dire que, il lui semble que Joséphine a fait des éloges pour l'Empereur et ses fidèles sa spécialité, et, il ajoute avec une pointe d'humour, qu'elle est l'Impératrice des éloges. Moi, voilà ce que je lis. Pouvez-vous me dire ce que vous, vous lisez Sénot ? Quelles insultes envers Joséphine voyez-vous exactement que je n'ai pas vu ?

Sachez Joséphine que le choix du smilie qui accompagne mon message est tout sauf une attaque personnelle. Je voulais au contraire en l'utilisant démontrer qu'il fallait prendre mes propos à la rigolade.
Or, je suis contraint de constater que nous ne manions pas le même gennre d'humour et j'en suis fort navré, croyez-le bien.
Je n'ai pas l'intention de créer une polémique, mais j'entends également que chacun conserve un minimum de sang-froid.
Je souhaite que l'affaire en reste là.
En ce qui me concerne, les "hostilités" sont closes.

Décidément Jean-Yves nous n'avons pas non plus le même dictionnaire !!

Voici les autres définitions que vous semblez volontairement vouloir occulter :

1 ) panégyrique : Éloge exagéré, emphatique.

2 ) panégyrique: Discours, propos malveillant(s).

Jean-Yves, se voiler la face ne même à rien, si ce n'est qu'à perdre des membres de ce forum, à force de jouer avec le feu, l'on fini par se bruler les doigts.
A bon entendeur !

Bon, je crois que maintenant que Percy s'est expliqué; il serait bon de revenir au sujet qui est "Que s'est-il passé vraiment à Arcole ?"

C'est à une nouvelle bataille du pont d'Arcole que vous voulez vous livrer Sénot ?
J'ai présenté mes excuses à Joséphine et souhaité que le conflit en reste là.
Cela devrait vous suffire.

Cher Jean-Yves, cher Eric,


Je m'adresse à vous car je vous crois fort enclins à donner des leçons de courtoisie à vos modérateurs voire même à un de vos ex-"modérateur principal",

On peut souhaiter que vous développiez la même énergie dans le cas présent.

Amicalement

JM

J'ai présenté mes excuses à Joséphine (Percy)...


Quel jour et à quelle heure Percy ?

Je prie Joséphine de m'excuser si j'ai involontairement pu la froisser.
Cela n'entrait pas dans mes intentions et je suis surpris qu'un trait d'humour puisse provoquer un tel tollé.
La susceptibilité de certains est bien mal placée.
Maintenant, il est effectivement temps de clore ce débat stérile et de revenir au sujet originel.

Message reçu, Percy.

Je n'en attendais pas moins de vous, surtout depuis notre entrevue à Plancenoit 2005...

Pour ce qui est du "trait d'humour", avouez qu'il était à double sens ; la preuve, trois personnes au moins l'avaient compris dans le sens inverse de celui que vous vouliez lui donner !

Quant au sujet initial, inutile me semble-t-il de vouloir nous y faire revenir ; tout a été dit, et Bonaparte sort victorieux...

Citation :

Maintenant, il est effectivement temps de clore ce débat stérile et de revenir au sujet originel.

Oui ! Revenons au sujet principal et plutôt intéressant lancé par Joséphine sur Arcole.

Revenons au sujet principal et plutôt intéressant lancé par Joséphine sur Arcole. (Jean-Yves) ...


Désolée, Jean-Yves, le sujet n'est pas de moi.

Citation : "tout a été dit, et Bonaparte sort victorieux... "


Je préferais une conclusion libellée comme ceci : tout a été dit et la légende de Bonaparte en sort victorieuse...

Percy a écrit:

Citation : "tout a été dit, et Bonaparte sort victorieux... "


Je préferais une conclusion libellée comme ceci : tout a été dit et la légende de Bonaparte en sort victorieuse...

(Percy) ...


C'est votre droit.

Pour ma part, la bataille d'Arcole s'est effectivement déroulée comme je l'avais succintement relatée ci-dessus, et la victoire qui en découla n'est pas une légende.

Il faut donc en conclure que nous avons deux lectures différentes des faits.
A chacun de se forger une opinion et de se positionner en fonction de la présentation qui l'aura convaincu le plus.

Pour contibuer à un climat plus tempéré et puisque que nous sommes déjà le 21 mai 2007, jour choisi pour commémorer l'anniversaire de la mort de l'Impératrice dans un petite du Cantal où je passerai ce matin, on peut certes avoir une lecture nuancée de la bataille d'Arcole, se dire notamment qu'il y a eu des moments dans cette bataille où le sort des armes se dessinait mal pour le parti de Bonaparte. Personne ne peut le contester. Ce qui est contestable c'est la lecture que l'on veut nous servir (je parle d'un auteur) qui intègre cette bataille dans les mensonges de Bonaparte. Comme s'il y avait une falsification de l'histoire. Voilà ce qui est contestable (mais que ne ferait-on pas pour vendre du papier et vivre ?....). Une bataille qui dure deux jours comporte inévitablement des moments de flottements, voire de défaillances qui font douter de la victoire ainsi que, à titre personnel, des Chefs.

La mise en perspective, paradoxalement, ne retient que la victoire et c'est bien légitime : il n'y a que le résultat qui compte. Et il n'y a que cela qui puisse servir l'action psychologique de Bonaparte (si on veut être péjoratif on usera du terme de propagande). On n'imagine pas Bonaparte utiliser l'épisode où il fait trempette dans les marais pour démoraliser les Autrichiens.

Si on veut faire un parallèle avec Austerlitz nous avons souvent lu (enfin quand cette bataille était jugée digne de l'enseignement scolaire) "La légende du Soleil". Oui dans le sens de l'action psychologique : pour frapper les esprits, pour faire admettre que la Providence pouvait être d'un quelconque secours et non dans dans le sens de l'Histoire car le Soleil d'Austerlitz n'est pas une légende, il n'est pas un pieux mensonge. Il est là. Je dirai même qu'il est très présent et qu'il a invité au bal madame la brume pour mieux s'amuser.... Il suffit de se rendre sur place et d'interroger les habitants sur le comportement apparent de l'astre pendant la saison froide et de prendre quelques photos pour fixer les différents phénomènes qui se développent au-dessus du paysage. D'ailleurs les Soviétiques avaient installé plus tard une station radar sur le plateau près de la chapelle Saint Antoine. Ce n'était pas pour rien. Napoléon en a joué et plus tard la légende n'a retenu que le couple Soleil-Victoire pour servir la symbolique.

;)

:sa:-):

Bonjour mon Cher Bergisel,

Encore une fois, vous avez raison.

La "légende" est un mot merveilleux, mais encore faut-il l'utiliser dans sa juste définition.

Je crois également beaucoup au symbole qui peut flirter avec la "légende" pour peu que cette dernière laisse dans l'esprit un moment d'héroïsme et de bravoure que finit par couronner une victoire ...

Austerlitz, comme Arcole et comme tant d'autres encore, et non des moindres, s'inscrivent incontestablement dans ce registre.

Joséphine a dit :

Citation :

Désolée, Jean-Yves, le sujet n'est pas de moi.

Oups ! C'est vrai ! Alors, rendons à Davout ce qui est à Davout.

puisque que nous sommes déjà le 21 mai 2007, jour choisi pour commémorer l'anniversaire de la mort de l'Impératrice dans un petite du Cantal où je passerai ce matin (Bergisel) ...

Quel dommage de ne pas attendre 8 jours de plus, et commémorer cet anniversaire à sa place ...

Ceci étant, mieux vaut un décalage qu'une indifférence totale !

Bonsoir Joséphine,

Je sais et je l'ai appris par hasard Samedi à Aurillac où je laisse toujours traîner mes oreilles. Mais s'ils avaient attendu il n'y aurait eu personne....

L'honneur est sauf j'ai posé mon cierge ....

J'admets que le terme "mensonge" pour qualifier le récit des événements de la bataille d'Arcole n'est pas approprié.
Il serait plus juste d'utiliser l'expression quelque peu alambiquée que voici : "travestissement d'une partie de la vérité dans une mise en perspective propagandiste".
Dans cette bataille, comme dans celle d'Austerlitz, la symbolique joua un rôle majeur et Napoléon sut parfaitement se servir de ces éléments pour construire sa légende.
Ce n'est pas lui manquer de respect que de le reconnaître.

Napoléon sut se servir de la propagande. On ne peut le nier. Les bulletins de la Grande Armée en sont un exemple, bulletins commencés dès la 1ere campagne d'Italie, d'ailleurs.

La propagande, mon Cher Jean-Yves, n'est certes pas non plus le terme approprié !
Il convient de l'utiliser lorsqu'aujourd'hui les médias veulent à tout prix nous endoctriner ou faire admettre des idées, que ce soit sur le plan politique ou social.
Or, Napoléon n'avait pas besoin d'imposer tout cela ; les faits, ses actions parlaient d'elles-mêmes.
Aujourd'hui, c'est un terme d'historien. Point.

Restons simples et faisons preuve d'humilité pour reconnaître en Napoléon un génie comme l'Histoire, notre Histoire, en a rarement croisé ...

Tout le reste, laissons lui , sans déformer ses honorables objectifs ...

Vous parlez des Bulletins de la Grande Armée ... Et alors ?
Les Français n'avaient-ils pas besoin d'être rassurés, si loin qu'ils se trouvaient du champ d'action ?
Et l'ennemi n'était-il pas à l'affût de la moindre faille, pour rebondir ?

Très raisonnablement, il faut garder à l'esprit l'aboutissement de tout plan d'action et de tout ce qui a pu l'entourer pour le mener à bien, c'est-à-dire à la victoire finale.

Si nos dirigeants avaient eu cette intelligence et cette lucidité, Austerlitz aurait été commémoré dignement et avec l'éclat de son Soleil ...

Qu'on le veuille ou non, Napoléon est un être ambigu et le meilleur jugement que l'on puisse porter sur lui et ses actions se doit d'être un minimum nuancé.
Son don, son génie si vous tenez à utiliser ce terme, fut de savoir saisir le hasard, de comprendre les circonstances et de trouver une solution adaptée.
Issu et vivant dans un monde fait d'instabilité, il lui a fallu, jour après jour, manier et façonner les événements pour s'imposer à eux.
Il a construit ce monde, mais il était aussi un produit de ce monde. En cela réside une bonne part de son ambiguité.
Napoléon bouge dans un monde un mouvement.
En somme, il a autant porté les événements que ceux-ci l'ont porté.
Et il a su se servir d'eux à son avantage...

Son don, son génie si vous tenez à utiliser ce terme, fut de savoir saisir le hasard, de comprendre les circonstances et de trouver une solution adaptée (Percy) ...

Dieu merci , je ne suis pas la première ni la seule à l'avoir reconnu...

Ces propos me paraissent, en outre, bien réducteurs.

En effet, ce qui fait de ce Grand Homme un homme quasiment incomparable, c'est que son génie fut de plusieurs ordres, et là dessus, je me suis déjà exprimée.

Il savait en effet, jongler admirablement avec trois formes de génie, qui furent à la fois politique, militaire et littéraire.

A ces trois formes de génie, il convient d'ajouter le stratège, le législateur, l'épistolier, l'orateur, l'administrateur et le mémorialiste.

Tout ceci chez le même homme ... Cela outrepasse donc le simple constat de "savoir saisir le hasard" ...

Grand dans les grandes entreprises, unissant avec art la magnificence à la simplicité, conjuguant des vues planétaires tout en se penchant sur une multitude de points de détails, visionnaire extraordinaire et observateur à la fois prudent et audacieux, tout labeur chez Napoléon précédait la décision, et sa rigueur étayait son intuition...

Il était ainsi fait pour être compris et aimé, et il le fut, aussi bien des poètes, des peuples que des enfants...

Bien sûr, rien n'est plus "douloureux" aux faibles que de reconnaître la supériorité, où qu'elle se situe, mais ce qui est indéniable le restera à tout jamais, et cette diversité de dons et de talents, personne ne peut le contester, tant l'évidence en est éclatante et tant la négation en serait ridicule.