Mort Marechal Duroc

Je demande pardon que je me permets corriger une petit erreur qui j'ai trouve sur notre forum [biographie de Marechal Duroc].
Je cite "Memoires" J. D. Larrey [Ed. Tallandier 2004] pp.1150 - 1151
"...je n'eus pas le meme bonheur pour la derniere blessure qu,il recut a la fin de la bataille de Wurschen, en mai 1813. Un boulet de canon, lance a toute volee du camp de l'ennemi, apres avoir traverse le corps du general du genie Kirgener, vint raser de droite a gauche le ventre du general Duroc; ses habits furent dechires une grande portion de la peau de region abdominale emportee, et plusieurs circonvolutions de l'intestin grele perforees. Cet interessant blesse etait presque au dernier degre de son existence, lorsque j'arriverai a la chaumiere ou il avait ete depose.
- Je t'attends avec bien de l'impatience mon cher Larrey - s'ecria cet infortune general lorsqu'il me vit - tu vas me rendre le dernier service d'un ami: je sens que ma plaie et au - dessus des ressources de ton art, mais fais cesser, je te prie, les tourments horribles auxquels je suis en proie depuis trente heures, et tu recevras mes tendres et derniers adieux -
Il expira peu d'heures apres.
Cette entrevue fut pour moi l'un des moments les plus cruels de ma vie..."
Quand je fais mes courses souvent je lis cet fragment mes etudiants parce que est attestation tres profonde humanisme J. D. Larrey.
Amities et

Merci, c'est touchant et horrible à la fois. On voit trés bien le vrai coté de la guerre.

Duroc fait très clairement appel à Larrey pour qu'il abrège ses souffrances : un recours à l'euthanasie active en quelque sorte.
Le récit mis en ligne ne permet pas de savoir si le chirurgien accéda à son désir.
Quelqu'un peut-il me renseigner à ce sujet ?

J. D. Larrey a eu opium et reellement a donne cet medicament mais a coup sur il n'est pas euthanasie. A mon avis tres importante est que J.D. Larrey est avec Marechal Duroc jusqu'au leur mort.

Quelle belle évocation que celle de ce fidèle parmi les fidèles, qui bénéficiait de l'Amitié de l'Empereur.

Si souvent près de Napoléon, physiquement, certains disaient qu'il était son ombre ...
Lorsqu'il mourut, l'Empereur fit l'acquisition de sa maison, et octroya une somme d'argent afin qu'une plaque soit apposée dans le village , rappelant que "Duroc avait expiré à cet endroit dans les bras de son Empereur et Ami" ...

Concernant la question de Percy, j'avais lu que, sur les supplications de Duroc, Larrey ne put qu'imbiber le pansement de laudanum ...

Merci à vous deux pour ces précisions.
Il est vrai qu'à l'époque, et qui plus est sur un champ de bataille, il était sans doute difficile au praticien de faire davantage...