Fiche établie par M. Jean-Pierre BIBET
Sources : M. Jean-Pierre BIBET - Archives nationales
Dossier de la Légion d’honneur cote L0349057
Département de Seine-et-Marne
Arrondissement de Melun
Canton de Fontainebleau
Commune :
FONTAINEBLEAUBRACK (de) (Antoine-Fortuné)
(1789-1850)Chef d’escadron2ème régiment de Chevau-Léger Lanciers
GARDE IMPERIALEMARECHAL DE CAMPCommandeur de la Légion d’honneur
Né le 8 avril 1789, à Paris (Seine)
Baptisé en la paroisse de l’église Saint-Roch de Paris, le 10 avril 1789.
Fils du légitime mariage de Nicolas-Pierre de Brack, compteur royal et directeur général des fermes, et de Laurence Coquet.
Décédé à Evreux, le 21 janvier 1850.
Inhumé dans le cimetière de Fontainebleau.
La sépulture existe encore de nos jours.Division B.
Fonctions :Entré au service comme élève de l’Ecole militaire de Fontainebleau, 1er juillet 1806.
Sous-lieutenant au 7ème régiment de hussards, 1er janvier 1807.
Lieutenant, aide de camp du général Colbert, 29 avril 1809.
Capitaine, aide de camp du général Colbert, 3 mai 1813.
Passé avec son grade au 2ème régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale, 10 août 1813.
Chef d’escadron, capitaine au 2ème régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale à la fin du dernier trimestre de 1813.
Chef d’escadron, capitaine au corps royal des chevau-légers lanciers de France en novembre 1814.
Chef d’escadron, licencié à l’armée de la Loire, en septembre 1815.
Chef d’escadron en non-activité en 1817, domicilié chez M. Cuvier, Conseiller d’Etat au Jardin des Plantes.
Colonel du 8ème régiment de chasseurs en 1830.
Colonel du 4ème régiment de hussards, en 1832.
Maréchal de camp, 24 août 1838.
Général de brigade, commandant l’école de Saumur, en 1858.Campagnes :1806 : Prusse.
1807 et 1808 : Pologne.
1809 Autriche et Hongrie.
1812 Russie.
1813 : Saxe.
1814 : Brabant.
1815 : France.
Décorations :- Chevalier de la Légion d’honneur, par décret impérial du 21 septembre 1809.
- Officier de la Légion d’honneur, par ordonnance du 24 novembre 1814.
- Commandeur de la Légion d’honneur, par décret du 18 avril 1834.
- Chevalier de Saint-Louis, en 1815.
Mention:Auteur de manuels militaires et d'un ouvrage dont voici un extrait :
Avant-postes de cavalerie légère La pipe est une distraction secondaire qui loin d'éloigner le cavalier de son service, l'y attache et le lui rend moins pénible. Elle endort, elle use l'inutilité du temps, et retient l'homme au bivouac près de son cheval. Pendant qu'on y fume sa pipe, assis sur une botte de foin ou d'herbe, personne ne s'avisera d'ôter la nourriture de ce cheval pour la donner à un autre; on est sûr qu'il mange, qu'il ne reçoit pas de coups de pied, les provisions de sa besace ne sont pas volées, puis on s'aperçoit des réparations à faire à son harnachement, de la mauvaise assiette de son paquetage etc.... L'heure de relever la grand garde arrive, vous partez. Là le sommeil vous est interdit. De quelle ressource n'est pas alors la pipe, qui chasse le sommeil, hâte les heures, rend la pluie moins froide, la faim, la soif moins poignantes etc.! La pipe nous force à porter un briquet et de l'amadou; avec ce briquet et cet amadou, nous allumons aussi un feu de bivouac. La pipe est un moyen d'échange, de jouissance et de service, dans notre vie de relation fraternelle; prêtée dans certains cas, elle devient un secours. Quoi qu'en dise Aristote et sa docte cabale, fumez et faites fumer vos chasseurs. Brack, Antoine Fortuné de (1789-1850)