CHEVALIER, Charles-Louis, ingénieur-opticien

Né à Paris, le 1804.1804, fils et petit-fils d'ingénieurs connus à Paris depuis le milieu du 18eme siècle, étudia de bonne heure les sciences physiques, particulièrement l'optique, et appliqua dès l'âge de 15 ans à la chambre obscure le prisme ménisque. associé d'abord avec son père, Vincent Chevalier, il s'en sépara en 1832. En relations avec des savants célèbres, il se signala par des inventions ou des perfectionnements. Parmi les premiers, on cite un nouveau doublet microscopique, un certain nombre de formes de microscopes spéciaux, le calcographe, la lunette mégamétrique, l'objectif double ou à verres combinés, adopté pour la photographie, un télescope à double objectif et à oculaire formé d'un microscope composé achromatique, une machine pneumatique à mouvement continu, le baromètre à viseurs, le mégascope réfracteur pour l'agrndissement des images photographiques, etc, etc..
(a suivre)

C'est Charles Chevalier qui mit en rapport Niepce et daguerre,et qui fit la première épreuve photographique après la publication des procédés des inventeurs. Il s'est efforcé de contribuer à l'avancement de la photographie, par la construction d'instruments nouveaux ou chimiques. il a formé beaucoup d'élèves, et a obtenu lui-même, pour ses inventions, 5 médailles de la Société d'encouragement, 5 médailles d'or aux expositions nationales de l'Industrie et une médaille de 1ere classe à l'exposition Universelle de 1855. Il décède à Paris, e 21.11.1859.
Il publia, à part les cinq Catalogues illustrés de sa maison : Notices sur la chambre claire et la chambre obscure (1828-1839) ; Des microscopes et de leur usage (1839) ; Manuel des myopes et des presbytes (1841) ; divers écrits étendus sur la photographie (1841-1859) ; Manuel du physicien préparateur (1853, 2 vol. Atlas de 800 fig.), avec le docteur J. Fau ; diverses traductions, etc.

Source : Dictionnaire des Contemporains, de G. Vappereau, 1861.