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 DUROSNEL (Antoine-Jean-Auguste) Général de division

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CapitaineCOIGNET

CapitaineCOIGNET


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Date d'inscription : 29/10/2007

DUROSNEL (Antoine-Jean-Auguste) Général de division Empty
MessageSujet: DUROSNEL (Antoine-Jean-Auguste) Général de division   DUROSNEL (Antoine-Jean-Auguste) Général de division Icon_minitimeJeu 15 Mai - 20:47

Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET
Sources : Archives nationales (CARAN)
Dossier de la Légion d’honneur portant la cote LH/874/47


DUROSNEL (Antoine-Jean-Auguste-Henri)
(1771 – 1849)

Comte de l’Empire
Général de division
Aide de camp de S.M. l’Empereur NAPOLEON

Lieutenant-général
Grand’Croix de la Légion d’honneur.


DUROSNEL (Antoine-Jean-Auguste) Général de division Durosn10

Né le 9 novembre 1771, à Paris (Seine)
Fils d'un chef de bureau au ministère de la Guerre.
Décédé à Paris en février 1849 à l’âge 77 ans,
Inhumé dans le cimetière du Père-Lachaise – 29è division.

La sépulture existe encore de nos jours.


L’éducation soignée qu’il reçut dans sa jeunesse, et un goût décidé pour les armes, le firent avancer rapidement dans la carrière militaire. Il dut une grande partie de son instruction, dans cette profession, aux soins du général d’Harville, qui le prit fort jeune auprès de lui,

Aide-de-camp du général D’Harville
Après avoir passé rapidement par tous les premiers grades, il devint colonel, commandant le 16è régiment de chasseurs à cheval, nommé par le Directoire, 27 juillet 1799.
Général de brigade par décret impérial du 24 décembre 1805.
Général de division, 3 mai 1809 et aide de camp et écuyer de l’Empereur.
Commandant de la Gendarmerie d’élite de la Garde impériale en 1812, en remplacement du général Savary.
Commandant d’armes de la place de Moscou en Russie, par décret impérial du 15 septembre 1812.
Gouverneur de la ville de Dresde, en Saxe, par décret de l’Empereur du 10 juin 1813.
Commandant en second, et sous les ordres immédiat de l’Empereur, de la Garde nationale de Paris, par décret impérial du 26 mars 1815., poste qu’il conservera par ordre de la Commission du gouvernement provisoire, après la seconde abdication de Napoléon, sous les ordres du maréchal prince d’Essling.
Commandant en chef de la Garde nationale de Paris, 1er juillet 1815.
Mis depuis cette époque en non-activité de service.

Autres fonctions :
Gouverneur des Pages
Nommé Pair de France, par décret de l’Empereur du 2 juin 1815.

Après la révolution de 1830, élu député représentant le département de la Seine-et-Maine (1832). Siège avec les centristes.
Conseiller général et président du conseil général de Seine-et-Marne de 1831 à 1848.
Aide-de-camp et conseiller militaire de Louis-Philippe (1831)


Campagnes et actions d’éclat :
1800:
Il se distingua à la bataille de Moeskirch, 5 mai 1800, en chargeant un corps de hulans trois fois plus nombreux que n’était son régiment.
Il se signala par sa belle conduite, à la bataille de Hohenlindenn, 3 décembre 1800,

1805 :En Autriche
Il donna de nouvelles preuves de bravoure et d’habilité au combat d’Enns, (1805)
et se signala plus particulièrement à la bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805,

1806 : En Prusse, à la Grande Armée.
Il se distingua, à la bataille d’Iéna, 14 octobre 1806, où à la tête des 7è et 20è régiment de chasseurs à cheval, il fit une charge hardie qui eut le plus grand succès.
Il fut ensuite détaché sur l’Oder, pour intercepter les convois de ravitaillement ennemis, et y réussit complètement..

1807 : En Pologne, à la Grande Armée.
Se fait remarquer de nouveau au combat de Glottau, 9 juin 1807, où il contribua, par des charges bien dirigées, à défaire entièrement un corps ennemi qui formait l’arrière-garde de l’armée russe. Après cette affaire, il concourut, avec sa brigade, à poursuivre l’arrière-garde ennemie sur la rive droite de l’Alte.

1808 : A l’armlée d’Espagne.
Il tomba, 24 décembre 1808, avec 400 chevau-légers de la Garde impériale, sur une colonne d’infanterie anglaise en marche, sabra un grand nombre d’hommes, et jeta le plus grand désordre dans cette colonne qu’il tailla en pièces.

1809 : A la Grande Armée d’Allemagne – Autriche.
Il se trouva au passage du Traun, sur le pont d’Ebersberg, 3 mai 1809.. Il combattit à kla bataille d’Essling, 21 mai 1809.

1812 : En Russie, à la Grande Armée.

1813 : En saxe.

Campagne de captivité :
Prisonnier de guerre sur le champ de bataille d’Essling, 21 mai 1809. Durosnel étant blessé au sol, des hussards ennemis l’ayant aperçu au moment où il se cachait dans les blés, le firent prisonnier. Cette circonstance fit regarder le général Durosnel comme mort, jusqu’à l’époque de l’armistice, qui fut conclu le 12 juillet 1809.

Blessures :
Blessé par un boulet de canon, à Essling, 21 mai 1809, étant aide de camp de Napoléon, chargé de porter des ordres au maréchal Lannes.

Décorations :
Membre de la Légion d’honneur à la création de l’ordre.
Officier de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 26 prairial an XII (14 juin 1804).
Commandant de la Légion d’honneur par décret impérial du 14 mai 1807.
Grand Officier de la Légion d’honneur par décret impérial du 30 juin 1811.
Grand’Croix de la Légion d’honneur sous Louis-Philippe.
Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 13 août 1814
Autorisé par l’Empereur, à porter la décoration de chevalier de l’ordre du Lion de Bavière, en 1807.
Chevalier de l’ordre de l’Eléphant du Dannemarck.

Titres :
Comte de l’Empire par décret impérial de 1808.

Mentions :
- Son nom est inscrit sur l’Arc de Triomphe de l’Etoile, à Paris.

- Mis en non-activité par le gouvernement de la seconde restauration du trône des Bourbons, Il se retire dans le village de Samoreau (Seine-et-Marne)
En surveillance politique, il habite au n° 2, rue de l'Eglise dont la maison sera démolie vers 1908. Mais, on peut observer sur l'une des grilles de la propriété, subsiste son initiale entremêlée à celles de deux autres généraux de l'Empire : Dumoulin et Caulaincourt, autres habitants célèbres du lieu.
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