CapitaineCOIGNET
Nombre de messages : 1455 Localisation : Vierzon (CHER) Date d'inscription : 29/10/2007
| Sujet: CONCHY (DE) (Vincent) Baron - Général de brigade Sam 12 Juil - 8:03 | |
| Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET – APN Sources : Dictionnaire Historique et Biographique des Généraux Français (Courcelles-1822) Archives nationales – Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/683/84 Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier côte :7 Yd 990 DE CONCHY (Vincent-Marcel) (1768 – 1823)
Baron de CONCHY
Baron Lieutenant-général Général de brigade Grand-Officier de la Légion d’honneur Chevalier de la Couronne de Fer Né le 21 janvier 1768 à Magny-Guiscard (Oise)Décédé le 26 août 1823, en Espagne.Etat des services :Entré au service au 56e régiment Bourbon-Infanterie, 12 janvier 1792.Sous-lieutenant, 1er avril 1792.Adjoint aux adjudants-généraux, nommé par le général Custine, fin mai 1793.Employé à l’état-major particulier du général Pichegru.Lieutenant, 3 avril 1795.Lieutenant à la 37e demi-brigade, 3 avril 1796.Adjudant-major à la 54e demi-brigade, 5 mars 1797.Aide de camp du général Boudet, en 1797.Capitaine, 5 octobre 1798.Chef de bataillon, nommé le champ de bataille de Castricum, 6 octobre 1799, à titre provisoire.Aide de camp du général Dupont, chef d’état-major de l’armée de réserve, en 1800.Major du 56e régiment d’infanterie de ligne.Colonel en second de la 16e demi-brigade, 31 mars 1809.Commandant du 25e régiment d’infanterie légère du 6e corps du maréchal Ney, de l’armée d’Espagne, en 1810.Général de brigade, 8 février 1813.Commandant des troupes de la province de Guipúzcoa, en Espagne, en 1813.Commandant de la 2e brigade de la division Marcognet du corps d’observation d'Italie, 14 octobre 1813.Mis en non-activité, 23 avril 1814.Commandant de la 2e brigade de la division Ledru, à la 1ère division militaire (garnison de Paris) du 24 mai 1814, jusqu’au 20 mars 1815,Refusa de servir durant les Cent-Jours. Rappelé au service et employé dans la 1 division militaire (Paris), 11 août 1815. Inspecteur général d'Infanterie dans la 7e division militaire, 18 août 1816Inspecteur général d'Infanterie dans la 16e division militaire, 27 avril 1817.Inspecteur général d'Infanterie dans la 1ère division militaire, 16 juin 1819.Inspecteur général d'Infanterie dans les 3e ,5e et 18e divisions militaires, 21 avril 1820.Lieutenant-général , 21 avril 1821.Lieutenant-général, chef de la 1ère Direction du Personnel, au Ministère de la Guerre, 1er mai 1821.Membre du Comité spécial et consultatif d'Infanterie, 9 janvier 1822.Inspecteur général d'Infanterie dans les 2e et 16e divisions militaires, 19 juin 1822.Lieutenant-général, commandant la 7e division d'infanterie du 3e corps de l'armée des Pyrénées du 7 février 1823 jusqu’à sa mort survenu le 26 août 1823.Campagnes et actions d’éclat :1792, 1793, 1794, 1795, 1796, 1797, 1798, 1799 : A l’armée du Nord, au nord de la France, en Belgique et en Hollande et au Nord de la Hollande.Employé à la défense de Lille et au siège de la citadelle d’Anvers.Il combattit à la bataille de Nerwinde, et à celle de la montagne de Fer, livrée en avant de Louvain, 22janvier 1792.Rentré en France avec l’armée, il se trouva aux affaires qui eurent lieu près de Valenciennes (8 et 9 mai 1793)Il se distingua particulièrement au combat d’Orchies.Il se trouva aux combats de Mecron, de Courtrai, ensuite au siège d’Ypres, puis à la bataille de Rousselier et à l’affaire d’Oghelède. Enfin à défaut d’officiers du Génie, on jeta les yeux sur lui pour diriger les travaux d’un front d’attaque au siège de Bois-le-Duc, et il s’acquitta de cette fonction de manière à la conserver jusqu’à l’arrivée du général Dejean. Aussitôt que les fleuves furent suffisamment gelés pour qu’on en puisse tenter le passage, l’armée du Nord marcha à la conquête de la Hollande. En cette occasion, il fut chargé, à la tête de 3 compagnies de grenadiers, d’essayer le passage de la Meuse, et d’attaquer le régiment de Hohenlohe, qui défendait l’île de Bomelle. Il exécuta ce mouvement avec une rare intrépidité ; força ce régiment à quitter sa position ; enleva la ville de Bomelle, où il prit 2 pièces de canon, et une partie de la garnison, qui se détermina enfin à effectuer sa retraite sur le Wahal. Il poursuivit cette troupe l’épée dans les reins ; la culbuta de l’autre côté du Wahal, et lui enleva une batterie de 12 pièces d’artillerie toute attelée.Il se trouva à la bataille de Castricum, 6 octobre 1799.Rentré en France, en 1799, il fut chargé de plusieurs missions importantes, relatives à la pacification de la Vendée.1800, 1801 : Employé à l’armée d’Italie. Il se trouva aux différentes batailles qui furent livrées à cette époque, et se distingua particulièrement à celle de Marengo (14 juin 1800)Il se trouva au passage du Mincio, effectué par l’aide droite de l’armée d’Italie commandée par le général Dupont, en présence de toute l’armée autrichienne.1805 : A la Grande Armée, en Autriche.Il se trouva au combat de Haslach, près d’Ulm, où le général Dupont, avec 5000 hommes soutint victorieusement les efforts d’un corps d’armée autrichien de 30000 hommes. Il prit également part à l’affaire de Diersten.1806 : A la Grande Armée, en Prusse.1809 : Employé à la Grande Armée d’Allemagne.1810, 1811, 1812 et 1813 : Employé à l’armée Espagne, sous le maréchal Ney et à l’armée du Portugal sous les ordres du maréchal Masséna.Fit avec la 25e légère le siège de Rodrigo, puis celui d’Almeida.Lors de la retraite de l’armée du maréchal Masséna, il forma l’arrière-garde avec la 25e légère. Dans cette retraite, il eut à soutenir plusieurs combats très vifs, entre autres ceux de Redinha, de Sainte-Crux, de Four et de Haronzo.Son régiment fut celui de tous qui se trouva le plus souvent avec l’ennemi. Dans la seule journée du 22 juillet 1812, il perdit plus de 300 hommes.Son régiment eût été complètement anéanti, sans le sang-froid imperturbable et la présence d’esprit avec lesquels il sut résister aux efforts de l’ennemi, et profiter de tous les avantages que lui offrait le terrain.Chargé de faire une guerre active aux partisans espagnols.Par une suite d’attaques bien dirigées, il était parvenu à les expulser de la province de Guipúzcoa, quand la défaite de Vittoria força l’armée d’évacuer la péninsule.Il ramena son corps, sans être entamé, sur les bords de la Bidassoa, et reçut peu de temps après l’ordre de se rendre à Paris.A son arrivée dans la capitale, il fut envoyé au corps d’observation d’Italie, commandé par le prince Eugène.1814 : Employé au corps d’observation d’Italie.Dès le 27 novembre 1813, sa brigade eut des succès signalés : quelques jours après, une colonne de 3000 hommes d’infanterie et de 400 chevaux fit un mouvement pour lui couper toute communication avec le prince. A cette vue, le général de Conchy, sans s’inquiéter de sa grande infériorité de forces, marcha avec impétuosité à la rencontre de l’ennemi, et en peu de temps le culbuta sur tous les points ; le força à repasser précipitamment l’Adige dans un désordre complet, après lui avoir tué 400 hommes et fait plus de 800 prisonniers.Le 24 janvier 1814, ayant été chargé par le vice-roi (prince Eugène) de couvrir la droite de l’armée à l’embranchement de l’Adige et du Castagnero, il eut à soutenir dans cette position difficile une double attaque. Mais, ayant prévenu et chargé l’ennemi à propos, il le força à la retraite, après lui avoir fait éprouver une perte considérable; et, après cette lutte opiniâtre, il resta maître des hauteurs qui assuraient la position de l’armée.10 février 1814 : Il eut une affaire très vive avec un corps autrichien de 6000 hommes qu’il força encore de repasser l’Adige.1823: Expédition d'EspagneDécorations :- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul, à la création de l'ordre.- Officier de la Légion d’honneur par décret impérial signé en 1810.- Commandeur de la Légion d’honneur par ordonnance de 1814.- Grand-Officier de la Légion d’honneur par ordonnance du 13 décembre 1821.- Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 1814.- Chevalier de l’ordre de la Couronne de Fer, en 1814.Titre :Baron, nommé par le vice-roi; prince Eugène, en 1814.Mention :Le cœur du lieutenant-général de Conchy a été posé sur un cippe en marbre dans la crypte de l’Hôtel des Invalides, en 1823. | |
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