Napoléon : la paix et la guerre

Cela me conduit tout droit à une question dont je n'ai pas la réponse faute de lectures appropriées pour le moment.

Où voulait-il en venir finalement ?

Si on prend les faits, les pays sont occupés par la troupe et une administration est mise en place. La France profite de cette situation.
Pour faire court, c'est la base de la guerre à cette époque.

Tant qu'il s'agit de conflits de défense d'accord. Mais à partir de 1812 ?
Quel est l'intérêt de se mettre en danger (avant même de connaître le désastre que sera la campagne de Russie) ?

Lieutenant Legros a écrit:: Où voulait-il en venir finalement ?

Bonne question. Merci de l'avoir posée. Razz

Je pense que l'Empereur voulait faire une Europe française. Avec, à terme, une administration et des institutions uniformes sur l'ensemble du continent.

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ThiNap
- Un seul son de sa voix, un signe de ses yeux donnaient une secousse au monde. [Chateaubriand]
- Il n'y a d'immortalité que celle qu'on laisse dans l'esprit des hommes [Napoléon Ier]

Bonjour Thinap,

Je suppose que des travaux ont-été menés sur cette question, sans en être sur.
J'avoue que j'ai du mal à suivre la logique de Napoléon à partir de son mariage avec Marie-Louise et la naissance de son fils. La version officielle serait qu'il s'assure ainsi de la paix avec l'Autriche, bof bof.

Cela pour expliquer ma question.

Une Europe française, pourquoi pas, dans son esprit, mais alors il s'y est pris de la plus mauvaise façon. Quoique non, il s'y est pris comme un homme de son temps, pire, comme un souverain de son temps !

Amicalement

Bonjour mon lieutenant,

Lieutenant Legros a écrit:: Je suppose que des travaux ont-été menés sur cette question, sans en être sur.

Je suppose également ; peut-être pourrait-on trouver quelque chose dans le 3ème tome de la Nouvelle Histoire du Premier Empire de Thierry Lentz.

Lieutenant Legros a écrit:: J'avoue que j'ai du mal à suivre la logique de Napoléon à partir de son mariage avec Marie-Louise et la naissance de son fils. La version officielle serait qu'il s'assure ainsi de la paix avec l'Autriche, bof bof.

Pas toujours très clair de s'y retrouver. Le mariage autrichien fait date - à mon avis - dans le changement d'attitude de Napoléon. Dès lors, devenant le gendre de l'empereur d'Autriche, je pense qu'il se croit l'égal des Césars. Pourtant rien de tout cela, pour les monarques européens il est et restera un parvenu, héritier de la Révolution ; rien à voir avec une dynastie multiséculaire comme les Capétiens ou les Habsbourg.

Pour la paix avec l'Autriche, pour Metternich, le sacrifice d'une archiduchesse permettait à l'Autriche de préparer sa revanche de 1809. Cela a le mérite d'être clair et concis ; les Habsbourg n'étaient à une archiduchesse près, une de moins, une de plus ...

Lieutenant Legros a écrit:: Une Europe française, pourquoi pas, dans son esprit, mais alors il s'y est pris de la plus mauvaise façon. Quoique non, il s'y est pris comme un homme de son temps, pire, comme un souverain de son temps !

D'accord avec vous, mon lieutenant. Napoléon, homme du XVIIIe siècle, a aussi agit en monarque absolu et non en souverain constitutionnel. Il s'est purement et simplement assis sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Amitiés,

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ThiNap
- Un seul son de sa voix, un signe de ses yeux donnaient une secousse au monde. [Chateaubriand]
- Il n'y a d'immortalité que celle qu'on laisse dans l'esprit des hommes [Napoléon Ier]

Finalement,

Il est tombé dans le piège du pouvoir. Il est devenu ce qu'il combattait comme général de la République.

Elle est peut-être là la raison de 1813.

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