CapitaineCOIGNET
Nombre de messages : 1455 Localisation : Vierzon (CHER) Date d'inscription : 29/10/2007
| Sujet: LUDOT (Denis-Eloi) Baron de l'Empire - général de brigade Mar 29 Juil - 13:41 | |
| Fiche présentée par M. Jean-Pierre BIBET - APN Sources : Archives nationales (CARAN) – Dossier de la Légion d’honneur côte : LH/1674/53 Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier 8 Yd 1 495 Dessin d'armes: M. Jean-Pierre BIBET, d'après le dictionnaire Armorial du premier Empire (A. Reverend) LUDOT (Denis-Eloi) (1768 – 1839)
Volontaire de 1791 2e bataillon de l’Aude Baron de l’Empire Chevalier de l’Empire Général de brigade Maréchal de camp Commandeur de la Légion d’honneur
Règlement d’armoiries : « Coupé: - 1) d’or au casque taré à profil de sable.-2)de sinople à la tête de cheval d’argent, à la bordure de gueules chargée d’une croix de la Légion d’honneur d’argent. »
(Chevalier de l’Empire) (Baron de l’Empire) Pas d’armoiries concédées Né le 25 juin 1768, à Arcy-sur-Aube (Aube) Baptisé le 26 juin 1768 en l’église paroissiale d’Arcy-sur-Aube (Aube) Décédé le 14 septembre 1839 à Arcy-sur-Aube (Aube) Inhumé dans le cimetière communal d’Arcy-sur-Aube (Aube)La sépulture existe encore de nos jours (Colonne avec urne funéraire au sommet, entourée d’une grille de fer)
voir URL: http://www.napoleonprisonnier.com/lieux/arcis.html
Epitaphe :
A LA MEMOIRE DE DENIS - ELOI BARON LUDOT MARECHAL DE CAMP COMMANDEUR DE L’ORDRE DE LA LEGION D’HONNEUR CHEVALIER DE SAINT-LOUIS NE A ARCY-SUR-AUBE LE 25 JUIN 1768 DECEDE LE 14 SEPTEMBRE 1839. Etat des services :Entré au service comme soldat dans le régiment Royal-infanterie, 25 septembre 1784. Sortit du Royal-infanterie, 25 janvier 1791. Enrôlé volontaire dans le 2e bataillon de l’Aude, 20 août 1791. Capitaine, 20 août 1791. Capitaine passé au 1er bataillon léger du département des Ardennes, 31 décembre 1792. Adjoint à l’adjudant-général Jeannet, 12 septembre 1793. Chef d'escadron dans la Légion de Police, 25 octobre 1795 Attaché à l’état-major du général La Jeannetière, à l’île de Cayenne, 7 février 1796. Chef d’escadron, 16 février 1796. Mis en non-activité du 24 janvier 1798 jusqu’au 21 juillet 1800. Adjoint à l’état-major de l’armée de réserve, sous les ordres du général Brune, 21 juillet 1800. Adjoint à l’état-major de l’armée des Grisons commandée par le général Macdonald, 20 février 1801. Chef d’escadron dans le 6e régiment de dragons, 24 août 1801. Major du 8e régiment de dragons, 24 septembre 1806. Colonel en second du 8e régiment de dragons, 31 mars 1809. Colonel du 14e régiment de dragons, 5 décembre 1810. Général de brigade, 30 mai 1813. Commandant du 14e régiment de dragons jusqu’au 30 juin 1813. Général de brigade, commandant par intérim, (durant la campagne de France de 1814) la 1ère division de dragons du 5e corps de cavalerie. Commandant de la 1ère division de réserve de cavalerie durant les Cent-Jours. Adjoint à l’inspection du lieutenant-général Fririon, nommé par l’Empereur, durant les Cent-Jours.Mis en non-activité au 1er septembre 1815. Maréchal de camp classé parmi les maréchaux de camp disponibles, 30 décembre 1818, mais refuse d’être remis en activité. Mis à la retraite, 21 juillet 1819, ne désirant pas servir la royauté. Placé dans la section de réserve de l’état-major général de l’armée, 22 mars 1831, mais refuse de servir à nouveau la royauté intallée, invoquant des soucis de santé.Campagnes et actions d’éclat :1792 : Employé à l’armée du Rhin, sous les ordres du général Custine. 1793 : Employé à l’armée du Nord, sous les ordres successifs des généraux en chef Dumouriez et Dampierre. 1er mars 1793 : Il marchait à l’arrière-garde de l’armée du Nord, lorsque, traversant la ville d’Aix-la-Chapelle, il reçut du général Miacksenki, l’ordre de s’emparer, avec 100 chasseurs à pied, d’un poste d’où il put arrêter l’ennemi, en attendant que cette arrière-garde eût pris une position avantageuse. Ludot s’acquitta parfaitement de cette mission importante ; et, par sa vigoureuse résistance, il arrêta la marche des ennemis, et ne quitta sa position que lorsqu’il en reçut l’ordre de la part du général, qui lui donna des éloges publics, sur sa conduite dans cette occasion.
- Il se distingua de nouveau contre les Autrichiens à la bataille de Neerwinden, 18 mars 1793, étant sous les ordres du général Champmorin. - Il se trouva à la bataille du 1er mai 1793, sous les ordres du général Dampierre.1794 et 1795 : Employé à l’armée des Alpes, dans le corps du général Dumas, puis sous les ordres des généraux Moulin et Kellermann. 20 juin 1794 : Il reçut l’ordre du général Bas-de-Laune, commandant la division Tarentaise, l’ordre d’incendier le pont de la Tulle, situé entre le Petit Saint-Bernard et la redoute du Prince Thomas. La destruction de ce poste était d’autant plus importante, qu’il renfermait des magasins, et que cette position couvrait les mouvements de l’ennemi. Ludot parvint à s’en rendre maître, malgré la défense opiniâtre qui lui fut opposée, et le feu continuel de la redoute du Prince Thomas ; il s’y maintint, exécuta les ordres qu’il avait reçus.1796 à 1797 : Employé dans la colonie de l’île de Cayenne (Guyane). 5 décembre 1797 : En revenant de cette colonie, avec des dépêches pour le gouvernement français, et après quelques mois de traversée, le bâtiment américain qu’il montait fit naufrage, sur les Dunes, près d’Ostende. Dans ce malheureux événement, le chef d’escadron Ludot fit le sacrifice de tous ses effets, pour sauver les dépêches qui lui avaient été confiées.1800 : Employé à l’armée des Grisons sous les ordres du général Macdonald. 1801 à 1804 : Employé à l’armée d’Angleterre. 1805 : Employé à l’armée d’Allemagne, contre l’Autriche. 9 novembre 1805 : Dans la vallée qui conduit de Saint-Polten à Krems, il était à la tête du 6e régiment de dragons, qu’il commandait depuis l’ouverture de la campagne : ce régiment ayant mis pied à terre pour combattre, Ludot attaqua et chargea avec intrépidité les escadrons ennemis, qui défendaient le passage du défilé, et les mit en fuite.
Il se distingua au combat de Würschen et concourut au succès de la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805) où il commandait encore le 6e régiment de dragons.1806 : Employé à l’armée d’Allemagne, contre la Prusse. 28 octobre 1806 : Il se signala à l’affaire de Prentzlow, étant sous les ordres du général Beaumont, en chargeant à la tête de 3 escadrons du 8e régiment de hussards, sur un bataillon carré commandé par le prince Auguste de Prusse. Ayant eut son cheval tué sous lui à la première charge, il fit deux autres charges qui eurent un tel succès, que le bataillon carré mit bas les armes, quelques instants après, toute retraite lui ayant été coupée par la manière dont le major Ludot avait placé son régiment.1807 : Employé à la Grande Armée d’Allemagne, en Prusse et en Pologne. 31 janvier 1807: Le 8e régiment de dragons étant en reconnaissance, fut attaqué près de Passenheim, en Prusse, par une colonne de 2000 hommes de cavalerie. Le major Ludot, qui se trouvait à la tête de l’escadron d’arrière-garde, fit successivement plusieurs charges, dans l’une desquelles, il fut cerné par les cavaliers ennemis. Il se battit alors avec la plus grande intrépidité ; mais, accablé par le nombre, il fut fait prisonnier, après avoir reçu 8 blessures graves, qui le firent tomber de cheval : étant à terre, il reçut encore un coup de feu d’une décharge de pistolets.1809 : Employé à la grande armée d’Allemagne, en Autriche et en Tyrol. 1810 : Employé en Portugal, sous les ordres du maréchal Masséna. 1811, 1812 et 1813 : Aux armées du Portugal et d’Espagne, sous les ordres du maréchal Soult, duc de Dalmatie. 1813 : Employé à la grande armée d’Allemagne. 1814 : Employé en France. 26 janvier 1814 :Le général Ludot était à la tête de la 1ère division de dragons du 5e corps de cavalerie, engagea, comme avant-garde, l’affaire qui eut lieu près de Saint-Dizier. Son attaque réussit ; et, ayant été secondé par la 2è division que commandait le général Lhéritier, il culbuta les Alliés sur tous les points. Officiers, soldats, tous se couvrirent de gloire dans ce combat. Toute la cavalerie ennemie forte de 13000 hommes, y fut complètement battue par 2000 dragons et quelques escadrons de la vieille Garde impériale. La 1ère division de dragons du général Ludot s’empara, pendant l’action, de 14 pièces de canon.Blessures :- Reçoit deux coups de sabre sur la tête à la bataille de Neerwinden, 18 mars 1793. - Blessé d’un coup de feu qui lui emporta l’index de la main droite, et lui endommagea fortement le milieu de la même main, à la bataille du 1er mai 1793, après Neerwinden. - Blessé d’un coup de baïonnette à la tête au cours de l’expédition contre le pont de la Tulle, 20 juin 1794. - A eut son cheval tué sous lui au combat de Würschen (1805) - A eut son cheval tué sous lui à la bataille de Prentzlow, 28 octobre 1806. - Atteint de 8 blessures graves, et d’un coup de pistolet, dans une reconnaissance en avant de Passenheim, en Prusse 31 janvier 1807.Décorations :- Membre (Chevalier) de la Légion d’honneur par décret du Premier Consul du 26 prairial an XII (15 juin 1804) - Officier de la Légion d’honneur par décret impérial du 18 septembre 1808. - Commandeur de la Légion d’honneur par ordonnance royale du 14 février 1815. - Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance royale du 19 juillet 1814.Titres :- Chevalier de l’Empire légionnaire par lettres patentes du 11 juin 1810. - Baron de l’Empire par décret impérial du 3 avril 1814. | |
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