NAPOLEONE, NAPOLEONE, NAPOLEONE,
la paille au nez,
NAPOLEONE, NAPOLEONE, NAPOLEONE,
la paille au nez.
A l'école, quand j'étais gamin
mon nom sonnait pas bien français,
j'étais la risée des copains,
ils m'appelaient "la paille au nez".
Mal fringué, dans ma peau, pas bien,
j'étais bande à part et boudeur,
je bouffais les mots des bouquins,
j'avais l'âme et la tête ailleurs.
NAPOLEONE, NAPOLEONE, NAPOLEONE,
la paille au nez,
NAPOLEONE, NAPOLEONE, NAPOLEONE,
la paille au nez.
Je m'imaginais que César,
je m'imaginais qu'Alexandre,
dans des conquêtes de bazar
venaient m'inspirer dans ma chambre,
avec mes mains derrière le dos,
j'étais frileux, j'étais fiévreux,
je portais déjà mon chapeau.
Et j'étais déjà malheureux.
NAPOLEONE, NAPOLEONE, NAPOLEONE,
la paille au nez,
NAPOLEONE, NAPOLEONE, NAPOLEONE,
la paille au nez.
Devant le siège de Toulon,
à Lodi, comme au pont d'Arcole,
toujours, toujours, NAPOLEON
se rappellera qu'à l'école,
à l'école, quand j'étais gamin
mon nom sonnait pas bien français,
j'étais la risée des copains,
ils m'appelaient : "la paille au nez",
NAPOLEONE, NAPOLEONE, NAPOLEONE,
la paille au nez,
NAPOLEONE, NAPOLEONE, NAPOLEONE,
la paille au nez