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 Häring (abbé bavarois)

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Jean-Yves
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Jean-Yves


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MessageSujet: Häring (abbé bavarois)   Häring (abbé bavarois) Icon_minitimeMar 28 Juil - 19:25

Le lieutenant bavarois (plus tard général) et peintre Carl Wilhelm baron Von Heideck passa la nuit du 21 au 22.04.1809 dans le presbytère de Schierling, où il fit la connaissance du curé et conseiller ecclésiastique Joseph Häring, qui était aveugle. Un an plus tard, heideck revint sur le champ de bataille afin de vérifier sondessin à la demande du prince héritier.
"Pour y arriver, je pris le chemin par Schierling et dans le presbytère, où je retrouvais le vénérable abbé frais et enbonne santé et-voyant. il me reconnut de suite à la langue et à la voix...J'acquiesçais et ajoutai : mais si je ne me trompe, Père vénérablle ! Vous étiez alors aveugle !" "C'est vrai ! répondit l'ecclésiastique, et je dois d'avoir retrouvé ma vue un propre hasard de Dieu, que je vais vous raconter avec plaisir ! Le soir de la fameuse bataille, je me fis mener par monsacristain et un certain nombre de paysans,a fin de faire enterrer les morts, et aussi peut-être de donner à quelques mourants les derniers soutiens de notre religion. Sur notre chemin nous trouvâmes dans le bois plusieurs blessés, qui, sans aide, gisaient sur le champ de bataille, parce que peut-être on les avait pris pour morts et donc abandonnés ; je les fis relever et emporter dans le village sans attacher d'importance, si ami ou ennemi. Je pris quelques officiers avec moi au presbytère. Tous furent bien soignés, et certains survécurent à leurs blessures. Parmi eux se trouvait un chirurgien autrichien, lorsque ce dernier fut guéri, il dit un jour : Mon père ! Vous m'avez sauvé la vie,car si j'avais dû passer la nuit sur le champ de bataille, je n'aurais pas survécu. Pour ce bienfait, je pourrais peut-être vous rendre unservice agréable. Vous êtes aveugle et je suis ophtalmologue. la cataracte, que vous avez est mûre et si vous avez confiance en mon art et suivez mes consignes, comme je l'espère, alors je pourrais vous rendre la vue. Après une petite cure préventive le médecin m'opéra très adroitement et très heureusement. Je suivais ses conseils-et Dieu soit loué !-maintenant je revois !"

Heideck envoya en 1852 un tableau, représentant l'abbé Häring sur le champ de bataille, à Schierling. dans le courrier joint, il était écrit : "je suis très heureux de pouvoir offrir un petit monument en mémoire d'un homme d'honneur et je souhaite, que mes bonnes intentions viennent à l'aide de mon art et que ce tableau vous réjouisse !"

Heideck nous montre une vue du Mainberg au nord de Schierling, par la petite vallée du Katzengraben en direction de l'ouest-sud-ouest vers la vallée de la Grosse Laber avec la route de Schierling à Langquaid. A gauche, sur la hauteur, apparaît la tour de l'église de schierling. A droite, en arrière-plan, on peut reconnaître Niederleierndorf. Il n'est plus possible aujourd'hui de voir ce paysage dans cette forme en raison des constructions au nord de schierling. A gauche devant, on peut voir un caisson de munitions autrichien détruit, sous lequel gît le corps habillé de vert d'un chevau-léger autrichien du régiment Voincent, qui les 21 et 22 avrils e sacrifia lors des contre-attaques permanentes contre l'offensive de l'infanterie et cavalerie franco-bavaroise sur le Deisenberg. les autres morts portent les uniformes blancs et les pantalons bleus de l'infanterie hongroise. Au milieu, on peut voir des paysans avec des pelles et des civières, pour enterrer les morts et ramasser les blessés. A droite, en premier plan, s'approche l'abbé aveugle Häring, mené par deux sacristains, du médecin militaire autrichien blessé. il tient en main un ciboire avec des hosties, afin de donne rles derniers sacrtements aux mourants. Des aides se dépêchent pour placer le corps du blessé sur une civière. la scène se passe probablement le 23 avril,car les deux soirs précédents la zone était encore emplie de troupes. L'heure de la journée est également choisie par heideck pour des raisons symboliques : Par le coucher du soleil sous le ciel couvert de nuages, je désirais prophétiser un jour meilleur à venir, que l'on sent vraiment se lever avec le héros de cette représentation."
Häring (abbé bavarois) Soirde10

Le tableau se trouve au presbytère de Schierling, une copie est au musée d'Abensberg.


Source
: Circuit de la bataille d'Eckmulh, 22.04.1809
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