De la part de M. Jean Lalemant
François Baucheton, né le 2 mars 1749 à Massay et décédé le 9 juin 1838 dans la même ville, était un homme politique français, (fils de Claude Baucheton épouse Anne Lejeune et frère de Louise Adélaïde Baucheton (notre ancêtre) épouse le 22 novembre 1784 Pierre René Auger de Chantaloup). Député du Tiers-État du Berry aux États Généraux de 1789. Conventionnel (non régicide) du Cher. Membre du Conseil des Cinq-Cents. Président du département du Cher sous le Directoire. Sous l'Empire, il fut conseiller général du Cher, procureur général près de la cour criminelle du département puis premier avocat général à la Cour impériale de Bourges. Député des Cent-Jours.
Petit fils de Claude Baucheton, Bourgeois épouse Hélène Jacquier
Baucheton, Sgrs de Dady (1754), famille établie à Vierzon, porte d’argent à une macle de gueules écotée de 4 pièces de même en sautoir, à la bordure crénelée d’azur
cf wikipedia:
Biographie
Avocat à Issoudun, il est désigné en 1789 par le bailliage de cette ville pour rédiger les cahiers de doléances en vue des États généraux.
Le 26 mars 1789, il est élu député du Tiers-État aux États généraux par ses collègues du bailliage.
D'un caractère timide et réservé, Baucheton ne se fait guère remarquer au cours de son mandat. Sa seule action est en effet de participer au Serment du jeu de paume. Il n'intervient qu'une seule fois à la tribune de l'Assemblée constituante pour demander que le siège de l'évêché de l'Indre soit transféré à Issoudun. L'assemblée rejette sa proposition.
Après la séparation de la Constituante, il s'installe à Vierzon et est élu juge du tribunal du district.
Le 5 septembre 1792, il est élu député à la Convention nationale pour le département du Cher, avec 200 voix sur 213 votants.
De retour à Paris, il siège avec le parti correspondant le mieux à son caractère, celui des modérés de la Plaine. Au moment du procès de Louis XVI, il vote pour la détention et le bannissement à la paix, ainsi que l'appel au peuple et le sursis de l'exécution. Il est ensuite invisible jusqu'à la fin de la session. En 1794, il salue comme tous les modérés la chute de Robespierre.
En l'an IV, Baucheton est réélu au Conseil des Cinq-Cents, où il siège à nouveau avec le centre. Il y est membre du comité chargé de l'examen des comptes. Son mandat prend fin en octobre 1796. Ce républicain modéré est ensuite élu président de l'administration centrale du Cher.
A la fin du Directoire il occupe les fonctions d'accusateur public auprès du tribunal criminel du département, puis commissaire du gouvernement auprès du même tribunal.
En 1799, il accepte le Coup d'État du 18 brumaire et l'installation du régime de Bonaparte.
Après s'être rallié au Premier Empire, il reçoit de Napoléon Ier la Légion d'honneur et devient procureur général auprès de la cour criminelle de Bourges. En 1811, il est fait premier avocat général auprès de cette cour.
En 1815, il est élu à la Chambre des Cent-Jours par le collège électoral du Cher. Il est alors signalé comme un fervent bonapartiste par le préfet du département.
Après la fin de cette courte session, sa carrière continue sous la Restauration. En 1818, il est ainsi fait conseiller à la Cour de Bourges avant de se retirer en 1823 avec le titre de "conseiller honoraire".
Baucheton s'éteint en 1838 sous la Monarchie de Juillet.
François Baucheton