SAINT-RAYMOND Jean
Né le 21 juin 1762 à Saint-Prajou, dans le département de la Haute-Garonne
Décédé le 11 décembre 1806 à Maremberg (Prusse).
Jean est le fils d’Innocent Saint-Ramon et de Marie Rose Sabatier-Moriez.
Modifiant son nom en saint-Raymond, il s’engage comme volontaire au régiment de l’Ile-de-Bourbon le 6 janvier 1785.
Il obtient son congé le 13 septembre 1789 mais se réengage à la Révolution comme sous-lieutenant au 1er bataillon de volontaires du Finistère (23 octobre 1791). Il est nommé lieutenant le 17 mars 1792, capitaine le 12 février 1793 puis chef de bataillon le 29 juillet 1794.
Le 2 juin 1796, son bataillon est versé dans la 66ème demi-brigade d’infanterie de ligne.
Pendant toute cette période, il prend part aux campagnes de l’Armée du Nord (1792-1797) et des Armées du Rhin et d’Allemagne (1798-1799).
Il est fait prisonnier par les Autrichiens devant Mannheim le 18 septembre 1799.
Pendant sa captivité, il est promu chef de brigade (17 octobre) puis est libéré sur parole le 16 décembre. Il est confirmé dans l’emploi de chef de brigade le 20 juillet 1800.
Le 5 octobre 1803,il est nommé colonel du 33ème de ligne au camp de Bruges que dirige Davout,c'est donc avec le 3ème corps (division Friant,brigade Kister) qu'il participe à la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805.
Le général Friant se montre élogieux pour le colonel du 33e : « le colonel Saint-Raymond, toujours sage dans les conseils et intrépide dans les combats, se faisant toujours remarquer ». Cela vaut à Saint-Raymond d’être fait commandant de la Légion d’honneur le 25 décembre.
Il n’a malheureusement guère le temps de profiter de ces honneurs.
La maladie l’empêche d’être présent à Auerstaedt en octobre 1806. Jean Saint-Raymond décède de sa maladie à Maremberg (Prusse) le 11 décembre 1806 à l’âge de 44 ans.
Source :
« Dictionnaire des colonels de Napoléon » de Danielle et Bernard Quintin, Paris, SPM, 1996