SAINT-AMAND CANAVAS (J) - COLONEL du 5è Dragons - TARBES-65

Département du Loiret
Arrondissement de Montargis
Canton de Montargis
Communes : MONTARGIS et TARBES (Hautes-Pyrénées)



Né à Montargis (Loiret) le 4 août 1775.
Fils légitime de Jean-Antoine-Elie Canavas, entreposeur de tabac à l’entrepôt de Montargis (Loiret), et de Marie-Marthe-Françoise Pryvé.
Marié à Catherine Maille le 8 octobre 1816.
Domicilié 44, rue du Bourg Vieux à Tarbes (Hautes Pyrénées)
Décédé le 12 novembre 1847 à 22 heures 30.
Inhumé dans le cimetière Saint-Jean de Tarbes, le 14 novembre 1847.

Situation : carré N° 7

Etat des services :
Entré au service sous-lieutenant au 7è régiment de dragons, 15 septembre 1791.
Lieutenant, 12 juin 1793.
Capitaine, 6 mars 1796.
Capitaine, adjoint à l’Etat-Major de la 26è division militaire, 2 juillet 1804.
Aide de camp du général Levasseur, 30 août 1805.
Chef d’escadron, 9 juin 1808.
Chef d’escadron au 13è régiment de chasseurs à cheval, 12 octobre 1808.
Major au 2è régiment de chasseurs à cheval 28 janvier 1813.
Major au 14è régiment de hussards, 8 février 1813.
Chef d’escadron aux Dragons de la Garde Impériale, 18 février 1813.
Colonel par décret impérial du 28 novembre 1813 à la tête du 5è régiment provisoire de Dragons, 17 janvier 1814.
Colonel du 25e régiment de Dragons, 31 janvier 1814.
Colonel du 5è régiment de Dragons, 15 mars 1814.

Colonel, commandant le 3è Dauphin (ex-5è Dragons), 8 octobre 1814.

Colonel du 5è régiment de Dragons en avril 1815.
Colonel mis en non-activité à compter du 1er décembre 1815.

A prêté serment de fidélité au Roi, à Tarbes, 2 janvier 1817.
Admis à la retraite par ordonnance du 11 juillet 1821 avec jouissance à compter du 15 septembre 1821.
Réintégré comme colonel, commandant le du 4è régiment de chasseurs à cheval, 16 octobre 1830.
Colonel du 4è régiment de lanciers (ex-5e régiment de chasseurs à cheval) en 1831.
Maréchal de camp du cadre de réserve, 5 janvier 1832.
Admis comme disponible dans le cadre d’activité, 7 janvier 1833.
Maréchal de camp, commandant le département du Vaucluse, 19 octobre 1833.
Mis en non-activité, 4 août 1837.
Admis dans le cadre de réserve de l’état-major général pour prendre sa retraite, 15 août 1839.

Campagnes :
1792, 1793 An II : Armée des Ardennes
An III : Armée de Sambre et Meuse
Ans IV, V, VI VII et VIII : Armée d’Italie
An XI : Armée de Saint Domingue.
Ans XIV – 1806 - 1807 : A la Grande Armée – Campagne d’Allemagne et de Pologne
1808 : Armée d’Espagne.
1809 : Campagne d’Autriche, à l’armée d’Allemagne
1810 – 1811 : Campagne d’Espagne.
1813 : Campagne de Saxe.
1814 : Campagne de France.
1815 : Armée du Nord – Campagne de Belgique.

Actions d’éclat :
Dans la matinée du 21 vendémiaire an II, au blocus de Maubeuge, il fut le premier à traverser les camps ennemis et qui, avec 4 dragons de son régiment, vint apprendre au général de division Duquesnoy la retraite des ennemis.
Le 24 floréal an II, au combat de Granduny sur la Sambre et Meuse, il tua de sa main un chevau-léger de l’Empereur d’Autriche et en blessa plusieurs.
Au combat de Gosselies, la compagnie dont il était lieutenant ayant été entourée par la cavalerie ennemie, il se distingua à nouveau avec son peloton en tuant un cuirassier et plusieurs hussards.
Le 16 germinal an VII, dans la charge que son régiment effectua sur la division ennemie opposée au général Hatry dont son régiment faisait partie, il fit deux officiers autrichiens prisonniers.
Le 19 floréal an VII (8 mai 1799), à Mantoue, à la tête d’un détachement de 60 dragons qu’il commandait, chargea les postes ennemis sur la route de Véronne et fit mettre bas les armes à un demi-bataillon d’infanterie ennemi. Il fut cité à l’ordre de l’armée pour cette action et félicité particulièrement par le général commandant.
A Saint Domingue dans la nuit du 14 au 15 nivôse an XI (4 au 5 janvier 1803), il se distingua à l’attaque de la ville de Laxavou emportée sur les nègres et le lendemain à l’escalade du fort Onnaminthe et fut encore pour ces faits cité à l’ordre de l’armée.
A la bataille d’Austerlitz et aux combats précédents, sa bonne conduite, sa bravoure lui méritèrent la croix de la Légion d’Honneur.

Blessures :
Le 29 prairial an II (17 juin 1794), près de Gosselies, il fut encore enveloppé par la cavalerie ennemie. Il fut blessé de trois coups de sabre, fait prisonnier de guerre et conduit en Hongrie. Il est rentré de prison le 18 brumaire an IV.
Blessé à la bataille de Eylau (Pologne), le 8 février 1807 et à eu un cheval de tué sous lui au combat d’hof.
A Essling, le 20 mai 1809, au passage du Danube, il fut blessé de quatre coups de sabre, quatre coups de lance et d’un coup de feu et laissé pour mort sur-le-champ de bataille où il tomba au pouvoir de l’ennemi.

Décorations :
- Membre de la Légion d’honneur (Chevalier) par décret impérial du 14 mars 1806.
- Officier de la Légion d’honneur sous le numéro d’ordre 12818, par décret impérial du 16 novembre 1808, confirmé par l’ordonnance du 12 novembre 1819.
- Commandeur de la Légion d’honneur par décret du 30 avril 1835.
- Chevalier de Saint-Louis, par ordonnance du 17 janvier 1815.