Fils de Jean François Joseph (lieutenant d'invalides) et de Marie Louise CORNU
- 10.03.1774 : Enfant de troupe dans la compagnie colonelle du régiment des gardes suisses
- 08.01.1783 : Soldat, caporal
- 22.06.1784 : Sergent
- 20.08.1792 : Licencié avec ce corps
- 10.03.1793 : Armée des Pyrénées orientales, adjudant-major à la légion nationale des Pyrénées
- 03.10.1793 : Blessé d’un coup de feu à la jambe droite à l'attaque du camp du Boulou
- 05.12.1794 : Chef de bataillon à la légion nationale des Pyrénées, il se distingue en culbutant une colonne de 1 200 Espagnols venus l'attaquer sur les hauteurs d'Osseigne en Cerdagne
- 19.10.1796 : Chef de bataillon à la 7e demi-brigade d'infanterie légère
- 1796-1801 : En Italie
- 05.06.1800 : Se distingue près d'Ottano en Ligurie en attaquant l'arrière-garde autrichienne
- 17.05.1803 : Chef de bataillon titulaire à la 7e légère
- 24.09.1803 : Chef de bataillon au 7e régiment d'infanterie légère
- 1803-1805 : Au camp de Brest
- 14.06.1804 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 24.03.1805 : Embarque sur le vaisseau le "JEAN BART" jusqu’au 06.09.1805
- 1806 : A la Grande Armée, campagne de Prusse
- 07.11.1806 : Major
- 23.12.1806 : Major titulaire du 17e régiment d'infanterie légère
- 18.03.1807 : Major du 9e régiment provisoire jusqu’au 03.06.1807
- 1807 : Campagne de Pologne
- 21.02.1808 : Major du 13e régiment provisoire jusqu’au 19.08.1808
- 23.03.1809 : Colonel en second
- 05.04.1809 : Colonel en second de la 2e demi-brigade provisoire au 2e corps de l'armée d'Allemagne
- 03.05.1809 : Blessé de 4 coups de feu dont un lui fracasse l'articulation inférieure de la jambe gauche, il est laissé pour mort sur le champ de bataille au combat d'Ebersberg
- 19.05.1809 : Colonel titulaire
- 06.10.1812 : Commandant supérieur du département de la Somme
- 19.11.1813 : Commandant d'armes de la place d'Antibes
- 11.12.1813 : Chevalier de l'Empire (lettres patentes)
- 03.11.1814 : Commandant d'armes de l'île d'Oléron, mais ne rejoint pas pour raison de santé
- 09.09.1815 : Contraint de prendre sa retraite avec pension de 2 400 F
Les informations proviennent du Dictionnaire des colonels de Napoléon (Quintin) des Fastes de la Légion d'Honneur.
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ThiNap
- Un seul son de sa voix, un signe de ses yeux donnaient une secousse au monde. [Chateaubriand]
- Il n'y a d'immortalité que celle qu'on laisse dans l'esprit des hommes [Napoléon Ier]