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 Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne

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Sergent LOMBART

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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Déc - 19:14

Encore faut-il prendre le temps d'en faire profiter les autres salut

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MessageSujet: 43e (suite)   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Déc - 17:42

La campagne d'Espagne,1808-1813
suite

Le 1er octobre 1811, sur la route de Velez-Rugio à Huescar, une compagnie du 43 garde un pont avec l'aide de cinquante dragons lorsqu'une bande de deux mille Espagnols à pied et de trois cents cavaliers tente de l'enlever. Grâce à la densité et à la cohésion de leurs feux, les défenseurs repoussent l'attaque. L'ennemi part, abandonnant trois cents hommes sur le terrain. Le 13 novembre, le 43 est dirigé sur Malaga, puis au camp de Saint-Roque près de Gibraltar. Enfin il s'établit à la tour de Carbona dans la même région. Le 28 novembre, une bande de 1.800 Espagnols est battue et dispersée non loin de là par le régiment.
Le 23 décembre, le 43 commence le siège de Tarifa, mais échoue. Le 29, les batteries de brèche commencent à tirer, et, le 30 au matin, la muraille de la ville présente déjà une ouverture praticable. À huit heures, une colonne, composée de grenadiers et de voltigeurs, l'élite des troupes de siège, s'avance pour donner l'assaut. Elle est déjà au pied de la brèche malgré la vivacité du feu de l'ennemi, lorsque les Français sont arrêtés par un fossé bourbeux qu'on avait oublié de sonder, et qui couvrait tout le front d'attaque. Ils sont obligés de rétrograder. Les batteries de brèche continuent leur feu jusqu'au 4 janvier 1812, et le général Leval se prépare à donner un nouvel assaut, lorsqu'il reçoit l'ordre de renoncer à son entreprise. Le 5 janvier 1812, le siège est levé et l'on se retire sur Moron, puis Grenade, Cadix et Motril. Le régiment y reste jusqu'en mars 1812. Pour l'année 1811, le 43 perd deux officiers tués et trois blessés réformés.
Fin mars, le régiment se réinstalle dans la Sierra de Ronda, mais un de ses bataillons est envoyé sur Séville où il fait partie du corps destiné à secourir la ville de Badajoz, assiégée par les Anglais. Au passage du Guadalquivir, les ponts ont été détruits et l'armée française vient à manquer de barques. Le capitaine adjudant-major Galbaux du 43 en découvre plusieurs cachées dans les roseaux du fleuve. Excellent nageur,il part avec six hommes déterminés à ramener les esquifs. Au retour, les Espagnols l'aperçoivent et accourent aussitôt. La vive fusillade n'arrête pas ces braves qui ont la chance de revenir avec leurs barques sans être blessés.
Le 12 avril, une division espagnole attaque Osuma, défendue par une centaine d'hommes du 43, cinquante dragons et autant d'Espagnols ralliés. Les Français trop peu nombreux se retirent dans un réduit. Ils s'y défendent si bien que malgré leurs trois mille hommes, les ennemis partent le 14 au soir avec soixante morts et deux cents blessés. La garnison perd sept tués, quatorze blessés et quarante-cinq prisonniers. Parmi les blessés se trouvent tous les officiers présents. Le 14 avril 1812, au cours du combat de Guadal-Jore, le colonel Devez, commandant le 43, est tué en dirigeant une charge à la baïonnette. Ce combat coûte la vie à un autre officier du 43 et à trente hommes. Le régiment perd également six officiers, un peu plus de cent hommes blessés et vingt-sept prisonniers, ainsi que deux pièces de canon de montagne.
D'avril à août 1812, le régiment reste dans ses postes d'Osuma, Anteruera, Grenade, Malaga et autres petits postes de la région. Le 1er mai, Malaga, occupée par une garnison dont fait partie le 3e bataillon du 43, repousse victorieusement une attaque nocturne des Anglais. La période est relativement calme puisqu'un seul officier, le capitaine Perroux,est blessé le 24 juin.

à suivre

(sources le 43 e R.I. le régiment de Lille, Edition de la Voix du Nord)
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MessageSujet: 43e (suite)   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Déc - 19:39

La campagne d'Espagne,1808-1813

suite

Le 1er mai 1812, à l'issue d'une réorganisation, le 43 entre dans la 4e division de l'armée du midi, occupant le sud de l'Espagne, commandée par le général LevaI. Il fait partie de la 1re brigade du général Rey. Cette réorganisation ne modifie en rien les emplacements et les missions du régiment.
En août, sous la pression des Anglais, l'ensemble de l'armée française se retire, au nord d'une ligne Valence-Burgos. Commandant en chef de l'armée du midi, Soult reprend l'offensive peu de temps après. Il poursuit vainement les Anglais. À la mi-novembre, Wellington est rejoint, mais parvient à s'échapper à la faveur de la brume. La poursuite reprend pendant quelques jours, mais s'arrête vers Ciudad-Rodrigo. Le 22 novembre, les deux armées prennent leurs quartiers d'hiver.
À ce moment, la situation du 43 est la suivante : état-major, major Faillir, commandant le régiment, commandant Ferrand, chef du 1er bataillon (26 officiers et 617 sous-officiers et hommes présents, détachés cinq, aux hôpitaux cent un, total 749), stationnés à Madridejos; commandant Moncamps, chef du 2e bataillon (présents : officiers quatorze, sous-officiers troupe 575, absents détachés 32, aux hôpitaux 112, total 720), même implantation.
L'encadrement du 2e bataillon reçoit l'ordre de rejoindre l'Allemagne, mais les hommes restent en Espagne en attendant d'être répartis dans les deux autres bataillons. Le 4e bataillon, commandant Châtelain, est rayé de l'armée d'Espagne, l'encadrement est déjà parti pour l'Allemagne, les hommes sont compris dans l'effectif des trois premiers bataillons. Le 5e bataillon, qui n'a jamais été complètement constitué, forme dépôt sur la frontière française; toutefois sa 1ere compagnie fait un service actif et est détachée à l'armée du nord de l'Espagne. L'encadrement de cette compagnie reçoit l'ordre de rentrer en France pour former le noyau du dépôt des bataillons du 43e envoyés en Allemagne. L'effectif de cette compagnie comprend un officier, quarante présents et vingt-quatre aux hôpitaux. Au 31 décembre 1812, l'effectif du 43 figurant sur les états de l'armée d'Espagne donne: présents 55 officiers, 1.794 hommes de troupe; absents 58 détachés, 340 aux hôpitaux; total 2.247.
Le 1er janvier 1813, seuls deux bataillons du 43 sont encore en Espagne, d'Herencia dans les postes et d'Alcazar de San Juan ,situés sur la rive droite de la Guadiana. Toujours à l'armée du midi de Soult, le régiment fait encore partie de la 1re brigade, toujours commandée par le général Rey, de la 4e division alors commandée par le général Conroux. Il fait brigade avec le 39e de ligne.
Vers le 15 mars, l'armée d'Espagne, trop affaiblie par les prélèvements au profit de l'Allemagne, commence à retraiter vers le nord. Pour participer à ce mouvement, le 43 se concentre alors en deux bataillons comportant trente-neuf officiers et 1.977 hommes à Consuegra près de Madridejos.
A la fin du mois, il cantonne plus au nord près de Naval-Carnero dans la petite bourgade de Mentrida.

A suivre

(sources le 43 e R.I. le régiment de Lille, Edition de la Voix du Nord)
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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Déc - 17:55

J'interromps un instant notre ami Michel pour montrer ici cette carte postale édité par "Le Petit Journal représentat le 43e de ligne à Iéna.
Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Le43emarengokd1
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MessageSujet: 43e (suite)   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Déc - 12:35

La campagne d'Espagne,1808-1813
suite

Début avril, l'armée du midi a terminé sa concentration autour d'Arevalo. La 4e division occupe le secteur d'Avila et le 43, les villages de Muratoro et de Murano près des sources de l'Albercheet de la Tormes. À partir du 11 mai, les Anglais attaquent. L':armée française retraite lentement, abandonnant Salamanque.jusqu'à Tordesillas .Le 27 mai, au cours d'une escarmouche, le lieutenant Finance est blessé d'un coup de feu à la cuisse. En juin, le régiment continue avec l'armée du midi à se replier vers les Pyrénées.
Le 21, il se trouve devant le défilé de Puebla aux ordres du général Conroux. C'est sur cette position qu'il prend part à la bataille de Vittoria dont l'issue oblige l'armée française à évacuer l'Espagne. Si le résultat de la journée est désastreux, le 43 n'en combat pas moins avec ardeur. Deux de ses officiers sont tués, sept autres blessés. L:armée française se porte le 23 à Pampelune, le 24 à Huerta, le 25 à Burquette, enfin le 26, elle quitte l'Espagne et atteint Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Pé, Ustaritz, Esbelette.
À son retour en France en juin 1813, le 43 se présente de la façon suivante : les1er et 2e bataillons forment l'un des régiments de la 2e brigade (Sneite) de la 4e division (Conroux) de l'armée du midi.
Le 3e bataillon se trouve à Mayence au sein de la 16e demi-brigade provisoire, 42e division de la grande armée. Le 5e bataillon réduit à sa seule 4e compagnie forme dépôt à Gravelines. Le 4e bataillon, lui, est inséré dans le 17e régiment provisoire, 11e division, 3e corps de la grande armée.

A suivre

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MessageSujet: 43e (suite)   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Déc - 11:32

Navarre. Pays Basque. Béarn. la retraite jusqu'à Toulouse

Le 12 juillet 1813, à Bayonne, le maréchal Soult prend le commandement de l'ex-armée d'Espagne et la réorganise. Fin juillet, les troupes se présentent de la façon suivante : aile droite devant Saint-Jean-de-Luz, centre occupant les hauteurs au-dessus d'Espalette et d'Ainhoue, aile gauche, général Clausel, qui était capitaine au 43e de ligne en 1792, à Saint-Jean-Pied-de-Port. Toujours aux ordres du général Conroux commandant la 4e division, le 43 fait partie de cette dernière. Le 25 juillet, l'armée française s'ébranle pour repousser les anglo-espagnols sur l'Elbe. Après quelques succès initiaux, elle doit s'arrêter devant Pampelune le 28 juillet, après avoir subi un échec devant le village de Sporauren. Le régiment compte deux officiers tués et neuf blessés.
Le lendemain, l'attaque reprend mais sans plus de succès. L'ennemi suivant de près, la retraite est aussitôt entreprise au cours de laquelle le 43 perd encore un officier tué et trois autres blessés. Une nouvelle attaque infructueuse est conduite le 31 août, le régiment y perd encore un sous-lieutenant blessé et une quinzaine d'hommes. Le 7 octobre, l'ennemi prend à son tour l'offensive entre la montagne de la Rhune et la rivière de La Nivelle et enlève la redoute Sainte-Barbe qui commandait l'ensemble de la ligne de défense française. Ainsi la division Conroux reçoit-elle l'ordre de la reprendre. Au préalable, un capitaine du 43, Côme Bachelin, accompagné seulement de dix-huit hommes, s'introduit durant la nuit du 11 au 12 octobre dans un campement de baraques occupées par deux cents Espagnols et Anglais. Il l'incendie totalement et peut se retirer sans pertes. La nuit suivante, la division Conroux reprend la redoute Sainte-Barbe. Si le 43 n'est chargé que d'un rôle de couverture, trois officiers dont le colonel Weiler, chef de corps depuis le 2 juillet seulement, et trente-cinq hommes environ sont blessés. Pendant un mois le 43 reste sur place, effectuant des travaux de fortification.
Le 10 novembre, l'ennemi attaque et enlève les lignes françaises .La division Conroux enveloppée parvient à se dégager et à retraiter, mais elle perd dans la manoeuvre son général blessé à mort. Le 43, dont le colonel est atteint d'un coup de feu à la mâchoire, déplore la perte de quatre officiers tués et cinq blessés. Au cours de cette bataille, le sous-lieutenant Louis Bodoit reçoit sa septième blessure. Cent dix hommes environ sont mis hors de combat. La 4e division passe alors sous le commandement du général Taupin. Du 18 au 23 octobre, le 43 subit encore des escarmouches et des pertes, dont un lieutenant tué et six officiers blessés. Le 10 décembre, un nouveau combat se déroule à Arcangues sans pertes sérieuses mais sans résultat.
Le 27 décembre, à Orthez, l'armée française est obligée de retraiter. Les pertes du 43 sont très élevées. Seule, sa division placée à l'aile droite de notre front a résisté. Bien qu'encerclée, elle n'a pu s'échapper que de justesse. Parmi les officiers, on compte deux morts et sept blessés. La retraite reprend le 7 février 1814 par Saint-Sever puis Tarbes. L'armée se retire en direction de Toulouse que Soult fortifie à partir du 2 avril. Le 10 au matin, Wellington lance ses troupes à l'assaut de la ville .La bataille dure toute la journée. Le général Taupin est tué. Cinq officiers du 43 sont blessés. Le lendemain Soult évacue Toulouse.

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MessageSujet: 43e (suite)   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Déc - 17:01

La campagne d'Allemagne, avril-décembre 1813

Dans le courant d'avril 1813, sur l'ordre de Napoléon, les cadres des 3e et 4e bataillons du 43 avaient quitté l'Espagne pour rejoindre l'Allemagne et y former les noyaux de nouvelles unités. Incorporé dans la 16e demi-brigade provisoire, faisant partie de la 42e division, le 3e bataillon avait été dirigé vers Mayence, il était intégré au corps d'observation formé sous les ordres de Kellerman. Le 4e bataillon, aux ordres du commandant Chatelain, se trouve placé le 15 avril dans le 3e corps d'armée de Ney, 11e division, 1ere brigade et fait partie avec le 3e bataillon du 75e R.I. du 17e régiment provisoire. Son chef est le colonel Klippfel.
Ces régiments provisoires ne possédaient donc que leur seul encadrement comme élément confirmé. La troupe se composait de jeunes soldats nouvellement formés qui voyaient le feu pour la première fois. Lors du passage de la Saale le 29 avril, leur comportement se révéla si remarquable que Ney écrivit peu après à Napoléon: Ces renforts sont des héros, je ferai avec eux tout ce que vous voudrez.
Cela se réalisa peu après. Dès le 2 mai, la bataille s'engage à Lutzen. Pivot du mouvement de conversion effectué par l'armée napoléonienne, le corps de Ney supporte le poids principal du combat. Ce jour-là, les Français remportent une victoire complète. Mais pour la première fois le manque dramatique de cavalerie empêche l'exploitation du succès. L'ennemi vaincu s'enfuit, mais se reforme un peu plus loin sans pertes trop graves et reprend la campagne. Les résultats de la bataille
lui causent seulement la mise hors de combat de vingt mille hommes, contre dix-huit mille aux troupes de la Grande Armée. Le corps de Ney qui, à lui seul, a supporté l'essentiel de la bataille a perdu treize mille combattants. Le bataillon du 43 inclus dans le régiment provisoire compte environ deux cents tués dont deux officiers, 505 blessés, dont le colonel inscrit sur les états du 43, et deux officiers pour 306 hommes indemnes à l'issue de la journée de Lutzen. L'adjudant Pierre Frey, du 43, né à Saint-Denis-de-Bonneville, est blessé au cours de la bataille d'un coup de feu à la hanche droite. À la suite de sa blessure, il est fait prisonnier par l'ennemi sur le champ de bataille. Le 10 mai, bien que mal remis du choc de ce coup, il s'évade et rejoint l'armée française. Il est nommé le 14 juin suivant sous-lieutenant pour son courage.
Le 21 mai se déroule la bataille de Bautzen que Napoléon remporte avec brio. Le corps de Ney mène à la perfection l'attaque de flanc de l'ennemi. Seules les deux premières divisions participent à l'affaire. Le 43 reste en réserve et n'a aucune perte. L'armistice de Pleiswitz est alors signé entre les belligérants et se prolonge jusqu'au 17 août, date à laquelle les hostilités reprennent. Pendant cet intervalle le bataillon du 43 du 17e régiment provisoire passe avec tout son corps des ordres de Ney à ceux de Souham.

A suivre

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MessageSujet: 43e (suite)   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeJeu 21 Déc - 18:23

La campagne d'Allemagne, avril-décembre 1813
suite

Le 3e bataillon défait à Kulm
Laissé en formation à Mayence sous les ordres de Kellermann, le 3e bataillon du 43 est placé dans le 14e corps, commandé par Gouvion Saint-Cyr, 42e division, général Mouton-Duvernet, 2e brigade, général Creutzer, 16e demi-brigade provisoire qu'il forme avec le 4e bataillon du 40e R.I., sous les ordres du colonel Tricot d'Hanzo. Très vite, ce 3e bataillon du 43 quitte avec toute sa division le corps de Gouvion pour passer à celui de Mac Donald. Ce changement n'ajoute rien aux fastes du 43. En effet, il l'empêche de participer à la victoire de Dresde les 26 et 27 août, mais il l'amène à combattre les 29 et 30 à Kulm sous les ordres de MacDonald. Cette fois, la défaite est totale. Le corps d'armée est presque entièrement détruit ou fait prisonnier. Mac Donald lui même tombe aux mains de l'ennemi. Le bataillon a cinq officiers blessés, un autre prisonnier. Les pertes en hommes de troupe hors de combat sont au nombre de 230 environ.

Le 4e bataillon à Leipzig
Pendant la même période le 4e bataillon combat à Katzbach. L'affaire, là encore, tourne mal : le corps français doit se retirer en désordre, six hommes de troupe sont tués, trente-huit blessés et malheureusement, signe de fragilité des troupes formées de jeunes recrues sans expérience, 202 ont disparu. C'est la première fois depuis 1792 qu'un fait semblable est relevé. Indice inquiétant pour l'avenir de la guerre, les soldats manquent de moral. En revanche, aucun officier n'apparaît parmi les morts, les blessés ou les disparus. Au 31 août 1813, le bataillon ne compte plus que 570 hommes présents.
Du 16 au 19 octobre, il se trouve à la bataille de Leipzig,où finalement les 150.000 hommes de Napoléon doivent céder aux 300.000 alliés. De chaque côté 60.000 hommes sont hors de combat. Le bataillon du 43 perd, pour sa part, trois officiers tués, treize blessés et trois prisonniers, dont un déjà blessé. Le chef de bataillon Tricot d'Hanzo meurt le 2 novembre des suites de ses blessures. Le sous-lieutenant Joseph Tetard, né à Haussonville, reçoit cinq coups de feu en cinq jours, ce qui prouve son acharnement au combat.
Dans les jours qui suivent, l'armée française, réduite à 70.000 hommes en armes et à un accompagnement de 40.000 déserteurs sans arme qu'il est impossible de discipliner, retraite; au passage, Napoléon bouscule avec 20.000 hommes seulement un corps de 60.000 Bavarois aux environs de Hanau. Les pertes demeurent légères. Malgré tout, au cours de la retraite les effectifs fondent. À l'instar de l'ensemble de l'armée, en arrivant à Mayence le 4 novembre 1813, le 4e bataillon du 43 ne compte plus que des effectifs squelettiques. Là, à l'abri du Rhin, il est possible de passer en revue les effectifs : 29 officiers,156 hommes présents, soit moins du quart de l'effectif théorique. Le 9, les effectifs s'accroissent légèrement : 32 officiers et 262 soldats, mais un tiers des hommes est sans armes, un quart faible et malade. Les cantonnements sont insuffisants, il n'y a ni viande, ni pain.
Après un mois d'hésitation les coalisés décident d'agir. Le 21 décembre, Schwartzenberg passe par les territoires suisses et entre en France au pont de Bâle. La campagne de France commence.

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MessageSujet: 43e (suite et fin)   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Déc - 15:57

La campagne de France

L'armée ennemie se divise en deux grandes masses commandées l'une par Schwartzenberg, l'autre par Blücher. Le 43, reformé, comprend deux bataillons faisant partie de la division Richard du 6e corps, commandé par Marmont. Ses effectifs sont squelettiques. Toutefois, l'encadrement du 4e bataillon envoyé au dépôt de Gravelines incorpore des conscrits sachant à peine charger leur arme. Puis il est envoyé à Paris pour faire partie de la garnison de la ville.
De son côté, le 43 reçoit cent recrues hollandaises. Il participe le 1er février 1814 au combat de La Rothière, puis doit retraiter. Le 10 février, il est encore au combat victorieux de Champaubert, puis le lendemain à celui de Montmirail également victorieux. Ces combats coûtent cher et la division Richard est réduite alors à l'ombre d'elle-même : ses effectifs n'atteignent plus que huit cents hommes. Pourtant dès le 14 février elle participe à deux attaques au cours du combat de Vauchamps. Blücher est contraint de se retirer.
Selon une lettre de Napoléon du 17 février, le 4e bataillon du 43, en garnison à Paris, compte alors 450 hommes. Pendant près d'un mois le régiment se repose. Il reprend le combat les 9 et 10 mars à l'attaque de Laon avec sa division. Chargée de combattre sur la route de Reims, elle prend le village d'Athies, mais échoue sur la colline de Laon, fortement défendue par les alliés. Au cours de cet engagement, le 43 perd un officier, blessé, et trois autres prisonniers. Il se replie alors sur Berry-au-Bac, pour interdire le passage de l'Aisne. Le 12 mars, le 43 participe à la reprise de Reims, tenu par un corps de 15.000 Russes. Le succès est complet, l'ennemi perd 6.000 hommes contre quelques centaines du côté français. Cette victoire coûte deux officiers blessés au régiment. Le25 mars au cours d'un combat d'arrière-garde le capitaine Pierre Claudon est tué. Il est un des derniers tués de la campagne
avec ceux du bois de Romainville, aux portes de Paris. Le chef de bataillon Georges Eissen, blessé le 30 mars décède des suites de ses blessures le 11 avril 1814. Au cours de ce combat sous les murs de Paris, le lieutenant Nicolas Tronche, du 43, fait prisonnier à lui seul deux officiers et quinze soldats russes. Après ce dernier combat le 43 capitule avec toute l'armée.
Après l'abdication, Louis XVIII réorganise l'armée. Le 43e Régiment d'infanterie de ligne prend le n°40. Cette réorganisation est loin d'être achevée quand arrivent les Cent-jours. Après Waterloo les débris de l'armée rejetés derrière la Loire sont licenciés. Il faut attendre l'ordonnance du 23 octobre 1820, qui revoit l'organisation de l'infanterie, pour que le 43e soit reconstitué, à Brest, le 6 décembre 1820. bataillons.

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MessageSujet: Vers 1806   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Déc - 20:40

Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 43e


Dernière édition par le Sam 8 Sep - 15:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Réglement 1806   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Déc - 22:10

Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 43e_1

Sources : Aigles et shakos du premier empire de Christian Blondiau


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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Déc - 5:52

Dit moi Michel,

Tu as fais ton service au 43ème RI ou quoi scratch

Merci pour les super renseignements sur ce régiment salut

serg Lombart

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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Déc - 10:16

salut

Hélas non, j'ai servi comme rampant dans une base aérienne.

Mais lillois d'adoption, il est normal que je m'intéresse à ce régiment. Le Quarantro, comme on dit dans le Nord, fait partie du patrimoine de Lille. Embarassed

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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Déc - 11:22

sunny

Si je ne m'abuse c'est le descendant de Royal-Vaisseaux.
J'y ai fait une chouille, il y a quelques années, j'y avais dormi, et j'ai assisté à un bizutage de sous-lieutenants.
La bière coulait à flot. Ettonich , Nein ?

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MessageSujet: Royal_vaisseaux   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Déc - 13:48

salut

Le 43e est en effet le "descendant" du Royal-Vaisseaux, petite image, de notre ami Rigo, bien quelle soit pas Empire.

Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Royal_vaisseaux_Rigo


Cordialement


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MessageSujet: Bouton   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Jan - 20:49

Bouton du 43e en Espagne, fouilles région de Ronda

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salut


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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Sep - 14:27

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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Sep - 19:51

A partir de la campagne des Pyrénnées il semblerait que le 43e était réalimenté par de nombreux conscrits. A Orthez il est répertorié comme régiment de ligne niveau 1 (Niveau conscrits). Ce qui semble coller au vu des pertes importantes subies depuis Bayonne et même avant....
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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Mai - 20:15

Michel a écrit:
La bataille d.Austerlitz, prise des villages de Pratzen et Sokolnitz


Le 1er bataillon monte droit sur Pratzen. Le second passe plus à gauche mais se perd dans le brouillard qui tapisse les pentes et se joint au 55eR.I. situé à gauche pour attaquer le plateau lui même. Le village de Pratzen, situé au fond d'un ravin secondaire entre deux mamelons du système de collines formant le rebord du plateau, est fortement tenu par des détachements russes qui essayent de s'y maintenir. Le 1er bataillon du 43e et le 2e du 36e l'attaquent à la fois de front et sur les deux flancs et l'emportent après une résistance assez vive.
Dans le même temps le 2e bataillon continue sa marche vers le plateau. Un peu avant de l'aborder, il se trouve face à un régiment de chasseurs russes appuyés par six canons et postés sur une terrasse à flanc de coteau. L'inclinaison du terrain ne permet pas à cette artillerie d'être efficace.
Le 2e bataillon joint au 55e R.I., s'élance à la baïonnette sur les Russes, les met en fuite par une décharge à six pas, s'empare des pièces de canon. Après s'être reformé, il poursuit sa marche vers ie plateau. Défense avait été faite de tirailler. En quelques minutes, les crêtes que gardaient sur ce point quatre bataillons russes et six canons sont bordées. Comme précédemment, un feu unique à bout portant fait d'horribles brèches dans ces bataillons. Aussitôt, ceux-ci lâchent pied et se replient en désordre en accompagnant leur artillerie.
Partout le succès est identique. En moins d'une heure le plateau de Pratzen est pris. De neuf heures à midi, les Russes attaquent de toute part pour reprendre le plateau, mais malgré leurs furieuses charges ils ne peuvent y parvenir. Le 43 défend sa position comme toutes les troupes françaises, sans se laisser entamer. À midi. les Austro-Russes se retirent au centre et à gauche du dispositif rançais. Dès lors le corps de Soult fait face à la droite.
(sources le 43 e R.I. le régiment de Lille, Edition de la Voix du Nord)

Bonsoir,
Ajoutons que suite à la parution de cet excellent ouvrage du lieutenant-colonel Denis Chevignard, le colonel Baulain, chef de corps du 43e RI a mandaté son officier traditions afin de monter un dossier visant à obtenir l'inscription "Austerlitz" sur le drapeau du régiment (supprimée dans les années 20". Depuis un an, l'emblème du 43e RI a recouvré cette inscription dans ses plis.
Cordialement,
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MessageSujet: image 43éme   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Jan - 18:58

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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Sep - 20:50

Un grand merci de la part des reconstituteurs du 43ème
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MessageSujet: Re: Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne   Le 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne - Page 2 Icon_minitime

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