Préférant ce terme à "blocus", Napoléon apporta sa contribution économique à l'Europe, qui consista en un vaste projet visant à réglementer les Etats à demi-souverains.
Etroitement lié à la France, ce système continental le devint plus encore après 1812.
Et si l'on ne peut contester qu'il généra d'innombrables inconvénients, à commencer par l'anéantissement des ports de l'Atlantique et de la Méditerranée, ce fut, pour cet exemple, en même temps un coup de grâce qui, devançant l'inévitable, prépara les dites régions à une économie moderne.
Ce qui importait le plus à l'Empereur n'était pas l'intégration du Continent, mais le sauvetage d'une économie.
La France n'avait que trop souffert du Blocus de la Perfide Albion, et la décision de Napoléon de tout tenter pour le développement du Pays était un pari bien conçu et très intéressant.
Maintenant dire que le système continental aurait pu devenir une communauté économique à part entière reste bien hasardeux au vu des conditions technologiques de l'époque, tels les transports qui n'aurauent pas pu favoriser l'intégration à l'échelle du Continent.
Mais ce qu'il apporta de positif est sans conteste une politique économique unique pour une grande partie de l'Europe, créant ainsi des relations et des liens durables entre les régions.
Présentant donc des conséquences positives, le système continental était bel et bien, selon Crouzert le précurseur de l'Union Européenne, permettant dans un premier temps l'implantaton de l'Industrie et de la technique en France, et rétablissant une partie de la domination politique perdue au profit de la Perfide Albion...
Cette influence positive toucha également les Alliés et les Etats satellites de la France dans le domaine industriel, pendant que d'autres régions telles le Rhôn ou le Rhin, commencèrent à prospérer...
C'était un véritable sentiment de solidarité continentale qui naissait.
Le système continental n'éghoua pas pour des raisons économiques ou politiques, mais il fut vaincu militairement, de l'extérieur ...
C'est la raison pour laquelle son destin, économique comme politique, reste un facteur inconnu...