L'évadé de Sainte-Hélène.

Alors que je terminais la relecture de l'ouvrage de Jean-Paul Kauffmann "La chambre noire de Longwood", je suis tombé sur une anecdote qui m'a interpellé.
Je vous la livre donc telle quelle.

Un Hollandais, capitaine d'un navire marchand arraisonné à Jamestown et emprisonné pour trafic de cannabis, est parvenu à s'échapper de Sainte-Hélène en 1994.
Les circonstances de son évasion demeurent aujourd'hui encore obscures.
Profitant de la beuverie du samedi soir, il se serait enfui à bord d'un voilier.
Lorsqu'on a constaté sa disparition, il était loin de Sainte-Hélène. L'île ne dispose pas de vedettes.
Dans l'histoire du rocher, il est le seul captif à s'être échappé de l'île-prison.
"Ce que Bonaparte n'avait jamais pu réussir, Capitaine Igloo (*) l' a fait"; a titré fièrement un journal hollandais.
L'évadé aurait trouvé refuge au Brésil où il aurait négocié les droits d'un livre relatant son exploit.

(*) surnom qui lui a été attribué en raison de sa ressemblance avec le marin symbolisant une célèbre marque de poisson congelé.

Quelqu'un aurait-il des informations à ce sujet ?

Tonnerre de Brest, ce capitaine Igloo est passé au nez et à la barbe du Capitaine Cook................lol

L'Empereur aurait peut-être pu s'évader de Ste-Hélène, mais pouvoir est une chose, vouloir est une autre. Ste-hélène était" sa couronne d'épine",comme il aimait à le dire, et il y forgeait sa légende.

A l'époque, Sainte-Hélène était un cachot de cent vingt-deux mètres carrés avec l'océan pour barreaux.
L'isolement absolu de l'île était le plus sûr garant des geôliers.
Or, une île-prison dont on ne s'échappe pas est le pire endroit pour une captivité.
En effet, le détenu perd alors son bien le plus précieux : l'espoir.
Et un détenu sans espoir est un détenu mort.
C'est aussi cela qui a tué Napoléon.

L'exploit de ce Hollandais a donc brisé un mythe.