Source : Dictionnaire des Contemporains, de G. Vappereau, 1861.
Né le 2.03.1768, à Schelestadt (Bas-Rhin), entra comme volontaire au 3e de hussards en 1786, fit, avec ce corps, la campagne de 1792 à l'armée du nord, du Rhin et d'Helvétie, et fut fait sous-lieutenant sur le champ de bataille de Frankenthal (an IV). Au passage du Rhin, il sauva la vie au général beaupuy, dont il éyait l'aide de camp. Capitaine en l'an VI, il servit jusqu'à l'an IX à l'armée du Rhin, reçut un coup de feu à Saltzbourg et passa sur les Côtes de l'Océan.
Sous l'Empire, il se trouva à Austerlitz et à Iéna, fut blessé à Friedland d'un coup de lance, fit la campagne de 1808 en Espagne et, de retour à la grande armée, il donna de nouvelles preuves d'intrépidité à Wagram, où il s'empara de 12 pièces de canon, à Hollaebrunn, où il eut la jambe droite fracassée, et à Youk, où il culbuta 8000 hommes de cavalerie russe. Chef d'escadron en 1806, il était colonel du 6eme de lanciers depuis le 11.03.1813 lorsque Napoléon 1er lui conféra le titre de baron avec une dotation (28.09).
Après avoir fait des prodiges de valeur durant la première invasion, Perquit fut mis à la retraite à la fin de 1815, et refusa pendant 15 ans, de demander sa réintégration sur les cadres d'activité. Le 24.09.1830, il reçut le commandement du 9e de chasseurs, fut promu au grade de maréchal de camp le 2.04.1831 et retraité définitivement l'année suivante. le décret de 1852 l'a replacé dans le cadre de réserve. Il meurt à Paris, au mois de juin 1856.