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 Noirtin, Le Lieutenant-Colonel

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Jean-Yves
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MessageSujet: Noirtin, Le Lieutenant-Colonel   Noirtin,  Le Lieutenant-Colonel Icon_minitimeJeu 5 Mar - 22:17

Un officier du Second Empire : Le Lieutenant-Colonel Noirtin (bulletin n°23) par Jean-Yves Labadie

François-Gustave Noirtin naquit le 17.07.1825 à Commerey (Meuse), fils de Georges Noirtin et de Jeanne-Charlotte Pras. C’est le lendemain de ses 18 ans, que, le 18.07.1843, il s’engage comme volontaire au 3e escadron du Train des Equipages Militaires comme 2eme Cavalier. L’armée, désormais, n’était pas prête à le lâcher ni lui à la quitter.

Le 21.01.1844, il est fait brigadier, puis, le 17 mai de cette année, il passe brigadier élève-fourrier, et maréchal des logis le 11.05.1846.

Quelques jours plus tard, le 28, son régiment est en Algérie sous les ordres du maréchal Bugeaud (1) et participe à la campagne de Kabylie (Djurdjura) (2) et est à la bataille de Flissas-el-Bhar, puis, l’année suivante, il est à l’affaire de Beni-Abbas. Le 8.06, il est muté au 1er escadron. En 1848, suite au départ de Bugeaud, le régiment de Noirtin a pour comman-dant en chef le général duc d’Aumale (3) sous lequel il fait campagne dans le Sud et participe à la prise Lagouath ; en 1849, c’est avec à sa tête le général de Blangini (4) que le 3eme escadron du Train des Equipages fait campagne en Kabylie, et est à la bataille de Guechtoulas, puis, toujours la même année, et jusqu’en 1850, il sert sous le général Herbillon(4), et participe au siège de Zaatcha (6).

En 1851, Noirtin participe à l’expédition, toujours en Kabylie, contre les Maatkas avec le général Pélissier (7), ainsi, toujours sous les ordres de celui-ci, qu’à la prise de Lagouath (Sud) en décembre 1852 (cette prise assure la domination de la France sur les oasis du Sud Algérien). Le 21.12, il est fait sous-lieutenant. En 1853, il retourne en Kabylie, à la bataille de Babors, commandé par le général Randon () .

(A suivre)


Dernière édition par Jean-Yves le Lun 9 Mar - 22:51, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Noirtin, Le Lieutenant-Colonel   Noirtin,  Le Lieutenant-Colonel Icon_minitimeJeu 5 Mar - 22:20

Le 5.01.1854, il suit les cours de l’Ecole de Cavalerie comme officier d’instructeur et retourne en Afrique le 15.02.1855 (il ne put être classé, étant parti de l’Ecole avant la fin de son cours, en vertu d’un ordre du Ministre en date du 5.02.1855). Le 2.04, il est détaché au 2eme esca-dron et est fait lieutenant le 2.06.1855. Le 20 du même mois il est adjoint stagiaire aux Bu-reaux Arabes (9), à Alger, puis, titulaire à Dra-El-Mizau, le 10.01.1856. Cette année, il accompagne le maréchal Randon dans son expédition en Kabylie, à Guechtoulas. Le 2.09. 1856, Noirtin a un cheval tué sous lui, au combat de Fachentirt près Dra-EL-Mizau. Le 28.03.1857, il passe au 6eme Lanciers, et, le 23.06, il démissionne des Bureaux Arabes (peut-être y était-il un peu trop intègre). Le 14.08, il permute de régiment avec le lieutenant Stupfel du 1er Chasseurs d’Afrique et, est de nouveau en Kabylie, avec le maréchal Randon à Beni-Raten. Le 15.05.1859, le 1er Chasseur d’Afrique participe à la campagne d’Italie menée par l’empe-reur Napoléon III, où, le 24.06, il a un cheval blessé sous lui, de 2 coups de baïonnettes et par un biscaïen, en chargeant sur les carrés autrichiens à la bataille de Solférino Il est fait capitaine le 8.07.1859, et, le 11.08, il reçoit la médaille de la campagne d’Italie. Huit jours tard, son régiment retourne en Algérie, où, en septembre, le général de Martimprey prend ses fonc-tions de commandant supérieur des armées de terre et de mer. A la suite d’incidents de fron-tière avec le Maroc, la colonne Martimprey, venue d’Oranie, faisait une incursion chez les Ben-Snassen et refoulait les Beni-Guil au-delà de Figuig (10), Noirtin est de cette expédition. Le 12.03.1862, il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Le 1.02.1863, Noirtin est officier d’ ordonnance du général Morris, commandant la cavalerie et les établissement hippiques. Cette même année 1863, il fait campagne dans le Sud Algérien (11). En 1864, Noirtin y retourne sous les ordres du général Yusuf (12)

Le 27.01.1866, Noirtin devient capitaine aux Lanciers de la Garde, et, le 1.06 de cette année il quitte l’Algérie. Le 25.07.1867, il est nommé capitaine adjudant-major ; le 22.12.1868, il est fait chef d’escadrons au 8eme Dragons. Le 7.04.1870, il permute de régiment avec le chef d’escadron du 1er Hussards, Favreau.

Le 19.07.1870, sous la pression de son gouvernement, et suite à la dépêche d’Ems (13), Napoléon III déclare la guerre à l’Allemagne. Le 23, Noirtin, sert à l’armée du Rhin, au 6eme corps, formé au camp de Châlons, division de cavalerie commandée par le général de Salignac-Fénélon. Le 15.08, le régiment quitte le camp pour aller rejoindre, à Ste-Menehoulde, la division de Chasseurs d’Afrique du général Marguerite. Le 2 septembre, à Sedan, Noirtin est fait prisonnier de guerre, mais il refuse de se rendre sur parole. Il fait partie d’un convoi de prisonniers se rendant à Pont-à-Mousson et est surveillé d’une façon spéciale comme officier supérieur. Noirtin tenu à rester avec ses soldats, pour partager leur mauvaise fortune et les ranimer par sa présence et son énergie. Il réussit, malgré la surveillance dont il est l’objet, à s’évader à St-Michiel, le 15. Le 17, à peine rentré dans nos lignes à Neufchateau, il est dirigé sur le dépôt du 1er Hussards, à Maubourguet, et repart le 26.10 comme chef d’escadrons au 6eme régiment de marche Mixte (17eme corps) et assiste aux événements qui ont lieu à la reprise d’Orléans par l’ennemi. Il prend part aux diverses opérations des armées de la Loire (14) et, le 15.11, il est nommé lieutenant-colonel pour prendre le commandement du 2eme régiment de marche de Chasseurs, puis, le 2.12, du 3eme régiment de Marche de Hussards (suite à une permutation avec l’officier Bohin) qui est attaché à Beaugency, à la colonne mobile de Tous (général Camiô) et passe ensuite au 16e corps (amiral Jauréguiberry). Noirtin prend part à toutes les actions de guerre qui ont lieu en avant de Vendôme dans les plaines de la Beauce, et, successivement aux journées de mars pendant la retraite sur Laval. Le 17 décembre, il est chargé de se rendre à Gombette pour y enlever de l’artillerie, qui y était restée embourbée ; mais, trop tard : les 12 pièces ont été enlevées la veille. Le retour s’exécuta après une marche de 90 km en arrière de nos lignes dont le résultat fut de rapporter des indications précises sur les positions de l’ennemi. Le régiment est envoyé à Trôo (Loir et Cher), comme extrême avant-garde, pour surveiller la rive gauche du Loir, en conservant le contact de l’ennemi avec mission de renseigner le général de Jouffroy d’Abbans commandant la colonne mobile de Vendôme d’un côté et l’autre le général Barry, stationné à Chahaignes. Le 6.01.1871, un mouvement général se produit. L’ennemi, qui occupe Montaure, se porte sur Trôo et contourne son mouvement en avant ayant pour objectif Chahaignes. Le 8, le lieutenant-colonel qui harcèle l’ennemi depuis deux jours, est informé par le général Barry qu’il trouvera un bataillon d’infanterie à Ruillé. Là, il cherche à l’arrêter, mais il ne peut sauver que les deux mitrailleuses du capitaine Raymond, qui, abandonnées par l’infanterie allaient être prises par l’ennemi. D’autre part, le même jour, à 3 h., en apprenant par un de ses officiers qui rentrait de reconnaissance qu’un convoi considérable d’environ 550 voitures, chargées de vivres, munitions et bagages, défilait à la Maladerie se rendant à Chartres, qui venait d’être occupé par l’ennemi, il en fit ordonner le rebroussement, sans quoi tout ce convoi se jetait une heure plus tard, dans les mains de l’ennemi. 150 de ces voitures appartenaient à la colonne du général de Curten, les autres au général Barry qui, en le félicitant à sa rentrée avec la dernière voiture de lui avoir évité ce désastre, lui dit qu’en adressant son rapport de la journée au général en chef il lui demanderait sa nomination immédiate du colonel motivée par ces faits. Le 9 et le 10, Noirtin fait des reconnaissances sur Jupilles et Ecommoy (Sarthe) et ne revit plus le général. Lors de l’armistice, du 23.03 au 4.04 (15), il est à Marseille durant l’insurrection de cette ville, sous les ordres du général Espivent de la Villesboinet. Le 24.03, les troupes se retirent à 15 km sur Aubagne, le régiment fait tout le service : Patrouilles, reconnaissances…etc et est signalé pour sa belle conduite dans l’ordre que fit paraître le général lors de la reprise de Marseille, le 4 avril.

Le 23.05.1871, Noirtin est placé lieutenant-colonel à la suite du 7eme Hussards. Il obtient un congé de trois mois, le 1.09.1871 et une prolongation de trois autres mois le 28.10.

Mis en pied, au 6eme de Hussards, le 11.06.1872, en garnison à Montauban (Tarn-et-Garonne) il obtient au mois de novembre suivant un nouveau congé de trois mois et une pro-longation de congé de même durée expirant le19.05.1873. Noirtin demande alors une nouvelle prolongation pour raisons de santé. Il est visité, et contre-visité, et, dans un rapport daté de Tours, le 25.05, le général Chanzy, commandant alors le 7eme corps d’armée, fait connaître que l’avis des médecins qui ont visité le lieutenant-colonel Noirtin et du général commandant la subdivision d’Indre-et-Loire, est que cet officier supérieur doit être mis en non-activité pour infirmités temporaires. Cette demande est finalement accordée le 10.06. Entre-temps, Noirtin s’est marié, à la commune de St-Symphorien, près de Tours, le 20.02 1873 avec Agnès Hernelinde Duménil, veuve de Joseph Dawson.


Le 27.10.1873, Noirtin est rappelé sous les drapeaux en tant que Lieutenant-colonel du 7eme Hussards ; le 1.08.1874, il passe, par décision ministérielle, toujours avec le même grade, au 10eme Cuirassiers. Noirtin est retraité sur sa demande, le 13.04.1876, ayant comme total général des services, campagnes comprises : 68 ans, 7 mois, 17 jours.


Le 3 août 1878, il est fait officier de la Légion d’honneur ; le 16.10.1886, il est médaillé du général Chanzy (16) comme chef de corps ; le 25.05.1887 il est Grand officier du Nichan Iftikar, de Tunisie.

En 1889, le hasard remit le lieutenant-colonel Noirtin en présence du général Barry, qui veut bien lui rappeler en termes élogieux les services qu’il a rendus en 1870-1871, et l’informer ensuite que pour atténuer son oubli il le signalait au général grand chancelier de la Légion d’Honneur, avec prière de le faire nommer commandeur, seule distinction qu’il puisse obtenir comme chef de corps. Mais en appuyant sa demande de la lettre qui atteste ces faits du 8 janvier 1871 dont voici la teneur :

Amboise le 12 juin 1889

Mon cher Colonel,

« En relisant mon rapport d’ensemble sur les affaires des 7, 8 et 9 janvier 1871, à Trôo, Ruillé et Chahaignes, je remarque qu’il n’y est pas fait mention de deux faits particuliers qui vous font honneur, et je me fais un devoir en relisant d’un autre côté votre rapport sur les mêmes événements de réparer cette omission.

« Il est donc constant et je reconnais, que le 8 janvier, à la Maladrerie, par votre présence d’esprit et une charge habilement fournie, vous avez empêché deux mitrailleuses postées en cet endroit et abandonnées par l’infanterie de tomber aux mains de l’ennemi.

« En second lieu, il est constant que dans la même journée et sur le même point ayant été informé que le convoi de ma division, comprenant 400 voitures (17), était en marche de Chahaignes sur la Chartre, et allait par le fait de la retraite des troupes sur Chahaignes devenir la proie de l’ennemi, vous avez spontanément arrêté le mouvement de retraite, fait rétrograder tout le convoi et n’avez repris votre marche sur Chahaignes, en très bon ordre et sans coup férir, que lorsqu’il a été hors de portée de l’ennemi.



« Tel est, mon cher Colonel, le double témoignage que je me plais à donner à votre belle conduite dans cette journée.

Croyez, mon Cher Colonel, à mes bien affectueux sentiments.

Signé : Général Barry

Ancien commandant de la 2e division du 16e corps d’armée à la

2ème armée de la Loire

Ancien commandant du corps d’observation de la Chartre à

Chahaignes.




Noirtin reçut le 15.01.1895 (18), la Médaille Coloniale, décrétée le 26.07.1893 (19).

Quatre jours après avoir reçu cette dernière décorations, il reprend une dernière fois du service à l’Armée territoriale, à la 9eme Région, escadrons bataillons de dragons.

C’est donc, après avoir eu une vie et une carrière bien remplies, que François-Gustave Noirtin, décède, à 80 ans, en la commune de St-Symphorien, au château de la Chambrerie.

(A suivre)
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MessageSujet: Re: Noirtin, Le Lieutenant-Colonel   Noirtin,  Le Lieutenant-Colonel Icon_minitimeJeu 5 Mar - 22:20


Notes :
(1) Avant d’être, à partir de 1841, un des principaux artisans de la conquête de l’Algérie, Bugeaud en fut, pendant 10 ans, un opposant et ne s’y rallia que tardivement, quand le gouvernement se décida clairement pour le maintien et le développement de la présence française en Algérie.

(2)A partir de l'automne de 1846, l'Algérie est de nouveau tranquille. En février 1847, Bou-Maza fait sa soumission entre les mains de Saint-Arnaud. Bugeaud, qui avait toujours attaché une importance extrême à la Kabylie, jugea que l'occasion était favorable pour soumettre ce massif montagneux, dont il regardait l'indépendance comme une menace perpétuelle pour nous. Mais le ministère ne voulut pas en entendre parler et autorisa seulement une démonstration dans la vallée de l'Oued Sahel. Cette démonstration détermina la soumission des Beni-Abbès de la Kabylie. des Babors, qui demandèrent l'aman au général Bedeau. On leur laissa leur administration intérieure et leurs djemaâs, tout en leur prescrivant d'obéir à Mokrani" Nous lui obéirons, répondirent-ils, non à cause de lui, mais à cause de toi. C'est toi seul qui nous as vaincus, lui sans cela ne nous eût jamais commandés. Aucun homme, ni de sa race, ni d'une autre, ne l'avait pu faire avant toi. "

Après ce dernier fait d’armes, Bugeaud , voyant qu’il n’était pas écouté du gouvernement, démissionna et décida de repartir pour la France.

(3) Le second fils de Louis-Philippe ( 1822-1897)

(4) Jean-Baptiste de Blangini (Fossano, Piémont, 5.09.1796-Orléans28.08.1852). Volontaire le 30.12.1816 à la légion de Hohenloe (21eme d’Infrie). Sous-Lt lors de la campagne de Morée. Passé en Algérie, il fut cité à l’ordre de l’armée après les combats de la région de Bougie des 15-21.04 et des 5-08 juin 1836. Passé aux zouaves en 1838, aux combats de Djeboudj-El-Azma. Chef de bataillon le 21.06, fut cité une seconde fois le 16.08.1840, pour sa défense de Cherchell. Commandant de Milianah le 8.11.1840, lt-colonel du 24eme de ligne le 28.05.1841, combats de l’Ouarensenis. Colonel le 3.07.1843, maréchal de camp le 22.04.1847. Cdt de division d’Alger le 31.10.1848, le général Blangini se distingua le 30.05.1849 dans les opérations dirigés contre les Guechtoulas. Inspecteur-général du 23eme arrondissement d’Infrie le 18.06.1849, puis le 15e le 9. 06.1851, il demande sa mise à disponibilité et l’obtint le 6.02.1852. (Dictionnaire de Biographie France , vol. 6, par prévost et D’Amat.

(5) Herbillon, Emile : Châlons-sur-marne (Marne), le 23.03.1794 ; Paris le 24.08.1866. Engagé le 24.12.1813 au rgt des fusiliers-chasseurs de la Garde Impériale,sous-lt au 108eme de ligne en février 1814. Cgnes de France et de Belgique (1814-1815), se distingua à Waterloo d’où il ramena les restes de sa compagnie à l’armée de la Loire.. Rappelé au service le 11.09.1816 dans la légion départementale de la Marne. Cgnes d’Espagne (1823), servit à la Guadeloupe (1823-1829), puis en Algérie (1837-1850). Colonel l 18.11.1842, chef de corps des 61eme et 38eme régiments d’Infanterie, passa maréchal de camp le 3.11.1846, commanda les subdivisions de Batna et de Constantine, celle du Var le 12.02.1850, la 1ere bgde de l’armée de Paris le 15.02.1851. Général de division, 22.12.1851, commande la 19eme région militaire. Mis à la tête de la division d’Infanterie de l’armée de Lyon en février 1852 ; Chargé d’inspections générales jusqu’à son départ en février 1855 pour la Crimée. Il y commande , notamment, les troupes de la ligne de la Tchernaia et contribua à la victoire de Traktvi. Membre du comité consulatif de l’Infrie en mai 1856, dont il assura la présidence jusqu’au 1er janvier 1865. Nommé en juillet 1856, inspecteur général d’infanterie et maintenu définitivement dans la 1ere section du cadre de l’Etat-major Général par décret du 5.03.1859. Grand croix de la Légion d’Honneur le 16.06.1856. Gouverneur de Gênes en 1859, sénateur le 24.10.1863). (Roman d’Amat : Dictionnaire Biographique Française, voL.17)

(6) Durant ce siège, le général Herbillon eut à combattre non seulement les Arabes,mais encore le climat, les maladies, les difficultés de communications ; tout était ligué contre lui dans cette affaire mémorable. Abrités derrière leurs retranchements, les Arabes fanatisés voulaient mourir plutôt que de se rendre, et l’histoire doit enregistrer les efforts héroïques par lesquels il fallut triompher de leur résistance les nomades tournent contre le général Français, les Oisis se révoltant , les sorties sont coupées, les convois attaqués avec fureur,, les dépêches enlevées. Sans se laisser abattre un seul instant, Herbillon soutien et encourage ses soldats pleins de foi en sa sollicitude et en sa capacité…Enfin, le 26.11.1849, zaatcha fut priis. Le lendemain, toutes les tribus demandaient l’aman. (Annales Historiques, nobiliares et biographiques sous la direction de M. L. Tisseron, 1867).

(7) Pélissier, Aimable (Maronne, Seine-Maritime, 6.11.1794-Alger, le 22.05.1864). Elève de l’Ecole d’artillerie de La Flèche en 1814. En 1823, à l’état-major-général du 1er corps de l’armée des Pyrénées. Employé à l4Etata-major général de l’armée d’Afrique le 23.03.1830, il assiste à la prise d’Alger. Lieutenant-colonel le 2.11.1839, il est de 1840 à 1842, chef d’état-major à Oran. Colonel, le 8.07.1842. En 1844, il commande la colonne gauche à la bataile de l’Isly. L’année suivante, sur son ordre, plus de 500 personnes périssent asphyxiées dans les grottes du Dahra, Bugeaud le couvre. En 1846, il est maréchal de camp et mis à la disposition du gouverneur général d’Algérie jusqu’en 1848. Général de division, le 19.04.1850, il est gouverneur général de l’Algérie à titre provisoire. Il donne son adhésion au coup d’Etat du 2.12, et pour éviter toute agitation , met Alger en état de siège.. En 1855, placé à la tête du 1er corps de l’armée d’Orient en Crimée. Le 12.09, il est fait maréchal de France, le 15, il entre au Sénat, et, le 12.07.1856, reçoit le titre de duc de Malakoff. En 1858, il est ambassadeur à Londres et entre au Conseil privé. Le 23.07.1859, il st nommé Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, fonction qu’il quitte en 1860 pour devenir gouverneur général de l’Algérie et commandant du 7eme corps d’armée.

(88)) Randon, César (Grenoble, 25-03-1795-Genève, 13.01.1871)Militaire au 93eme d’infrie de ligne en 1812, cgne de MosRussie ; sous-lt le 18.10. Batailles de Lützen et Bautzen, lt le 10.08.1813 ; aide de camp du général Marchand, capitaine ; bataille de leipzig. A laffrey, il tente de s’opposer à Napoléon, en vain. Lieutenant-colonel en 1835 au 9eme chasseurs jusqu’en 1838, date à laquelle il est fait colonel et commande le 2eme chasseurs d’Afrique. Lt-général le 27.04.1847 à Bône. Ministre de la Guerre le 24.01.1851. Le 11.02.1852, il est gouverneur de l’Algérie jusqu’en 1858 ; En 1857, il pacifie la Kabylie. Le 23.04.1859, major général de l’armée d’Italie, et , le 5.05, ministre secrétaire d’Etat à la Guerre jusqu’en 1867.

(9)Les Bureaux Arabes étaient des commissions administratives toutes dévouées aux colons. En 7 ans 61 000 ha furent « récupérés » au détriment de 16 tribus. Sous Randon, les Bureaux Arabes commirent tant d’abus quer Napoléon III décida de réorganiser l’administration de l’Algérie en instituant un ministère de l’Algérie et des colonies.

(10) Dictionnaire du Second Empire.

(11) Sur ses états de service, il est écrit que celle-ci était menée par le colonel Marguerite, mais ce ne peut-être possible car, à la même époque cet officier se trouvait au Mexique qu’il ne quitta que le 16.06.1864 pour venir en Algérie. L’officier qui fut à la tête de cette expédition serait plutôt le le colonel Hippolyte Reinaud-Boulogne de Lascours (1808-1877). Ce dernier fut fait, le 12/08/64, général de brigade Chevalier puis Officier puis Commandeur. Avant la guerre de 1870: commandant de la subdivision de la Gironde., Après la guerre: en réserve.

(12)Le 8 avril 1864, la colonne Beauprêtre était massacrée par Si Sliman qui l’attaqua avec des forces 10 fois supéieures en nombre. Si Sliman y trouva la mort mais son jeune frère, Si Mohammed, prit la tête de l’insurrection. Le général Yusuf fut chargé de mâter celle-ci.

(13)La guerre de 1870-71 par le Lt-Colonel Rousset, librairieTallandier

(14) A la première armée de la Loire, sous les ordres du général, en 1870 et, à la 2eme armée de la Loire avec le général de Chanzy, de 1870 à 1871.

(15) Un autre document indique qu’il est resté stationné à Marseille, du 23.03 au 22.05.1871

(16) Le général Chanzy est mort en 1883. Il devait s’agir, je suppose, d’une médaille commémorative en son honneur. Je n’ai pas pas pu trouver de renseignements sur cette décoration.

(17) C’est par erreur que le général ne signale que 400 voitures, il y en avait 550, dont 150 appartenaient à la colonne du général de Curton.

Quant aux 2 mitrailleuses du capitaine Raymond comme elles auraient été prises dans un combat, elles emporteraient l’inscription et serviraient de trophée dans une ville quelconque d’Allemagne.

(18) Fondé en 1837 par Ahmed-Bey, qui le conféra comme une marque d'estime particulière. L'ordre ne comportait alors que quatre classes. En 1855, le bey en ajouta une cinquième. Modifié à plusieurs reprises jusqu'au 27 janvier 1898, l'ordre comporte alors six classes : grand-croix, grand-officier, commandeur, officier, chevalier de 1ère classe, chevalier de 2ème classe.

L'ordre est décerné par le bey sur la proposition du 1er ministre pour les sujets tunisiens et dans tous les autres cas sur la proposition du résident général de France, ministre des affaires étrangères



(19) Créée par la loi du 26 juillet 1893 et décernée par le président de la république, sur la proposition des ministres de la guerre, de la marine et des colonies, aux militaires et marins de tous grades ayant obtenu le bénéfice de campagne de guerre pour participation aux opérations effectuées dans les colonies françaises ou pays de protectorat.

Sources :

-Dictionnaire biographique d’Indre-et-loire, archives départementales de Tours.

-S.H.A.T. : Etats de service du lieutenant-colonel Noirtin

-Cahiers du centenaire de l’Algérie, livret IV : Les grands soldats de l’Algérie. Internet :

http://aj.garcia.free.fr/Livret4/L4p74-75.htm

-Internet : le général Bugeaud : http://www.bartolini.fr/bone/titre_rubrique/conquetes/bugeaud_general.html

-Internet, médaille de la campagne d’Italie : http://www.military-photos.com/2it.htm

-Dictionnaire du Second Empire.

-Yousouf, esclave, mameluk et général de l’Armée d’Afrique de Edmond Jouhaud, éditions Robert Laffont.

- La guerre de 1870-71 par le Lt-Colonel Rousset, librairie Tallandier

Remerciements : A M. Vincent Rolin qui a bien voulu faire des recherches à Vincennes pour moi ;

A Mme Ginette Deforges, pour avoir bien voulu faire des vérifications, de ma part, aux archives départementales de Tours.
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MessageSujet: Re: Noirtin, Le Lieutenant-Colonel   Noirtin,  Le Lieutenant-Colonel Icon_minitimeJeu 5 Mar - 22:56

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Le lieutenant-colonel Noirtin

Ci-dessous la décoration de Grand officier du Nichan Iftikar, de Tunisie.

Noirtin,  Le Lieutenant-Colonel Nichan10

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