DU PETIT-THOUARS Aristide-Aubert . capitaine de vaisseau

DU PETIT-THOUARS Aristide-Aubert

capitaine de vaisseau

Né le 31 août 1760 au château de Boumois,près de Saumur.
mort le 2 août 1798 à Aboukir.

A l'école militaire on le destinait à l'infanterie,mais il ne voulut pas suivre cette voie et il entre en 1778 dans la marine.
Il participa dès le 27 juillet de la même année à la bataille d'Ouessant sur "le fendant".
En 1779,il prend part à la prise de Saint-Louis du Sénégal.
Il sert ensuite aux Antilles sous Guichen où il participe en 1780 aux trois combats contre les escadres britanniques de Rodney.
En 1782,il est sur le vaisseau de 80 canons "la Couronne" à la bataille des Saintes.
Il étudia les mathématiques en autodidacte et l'idée lui vint de partir à la recherche de La Pérouse.Pour financer l'expédition il avait depuis deux ans recueilli des souscriptions et vendu ses biens.
Le 1er janvier 1792,il est promu lieutenant de vaisseau et part le 2 août à bord du brick de 12 canons "le Diligent" à la recherche de La Pérouse,dont on est sans nouvelles depuis quatre ans.
Il sauva de la faim une quarantaine de portugais qu'il trouva sur l'île de Sel,une des îles du Cap-Vert.iL perdit en cours de route le tiers de son équipage par la maladie et fit escale au Brésil.
Il y fut arrêté par les portugais et conduit à Lisbonne,au mépris du droit des gens et subit une longue détention.
Libéré en 1793,il partit trois ans aux Etats-Unis où il rencontra de nombreux émigrants.
Il rentra en France en 1795,où il avait été destitué comme aristocrate,il obtint sa réintégration et fut promu capitaine de vaisseau et nommé au commandement du vaisseau de 80 canons "le Tonnant".
Il fait partie de l'expédition d'Egypte,à la bataille d'Aboukir il force le "Bellerophon" à amener son pavillon et force le "Magestic" à lâcher prise.
Ces combats d'une extrême violence lui emportent un bras,puis l'autre,puis une jambe.Refusant d'abandonner son commandement,il se fait placer dans un baquet de son qui se trouvait sur le pont et assume son commandement jusqu'à ce que les hémorragies aient raison de lui.
Son dernier ordre est,dira t-on,de clouer au mat le pavillon tricolore pour qu'il ne puisse être amené.
Charles Mullié affirme que tant que ses forces le lui permirent,il continua de donner des ordres,et il cria en expirant :équipage du Tonnant,n'amenez jamais votre pavillon !
sources:Wikipedia et Des noms sur la mer.