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 BISSON Gaspard-Pierre-François-Jean

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rémy Godbert
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rémy Godbert


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BISSON  Gaspard-Pierre-François-Jean Empty
MessageSujet: BISSON Gaspard-Pierre-François-Jean   BISSON  Gaspard-Pierre-François-Jean Icon_minitimeLun 15 Oct - 19:59

Né le 16 février 1767 à Montpellier, décédé le 26 juillet 1811 à Marmirole au Palais de Fontana (Italie ).
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Son père était tambour-major au régiment de Dauphin Infanterie. Il entre comme enfant de troupe au régiment de son père, le 10 juillet 1772. Se faisant remarquer par sa bonne conduite, il devient soldat dans ce régiment le 6 mars 1783. Il devient grenadier le 24 août 1785, lors de la révolution en 1789, il est grenadier dans la Garde Nationale parisienne. Il gravit rapidement les échelons et passe sergent major puis adjudant avant la fin du mois de juillet 1789 et enfin adjudant major capitaine. Il quitte Paris pour Dunkerque et entre dans la Garde Nationale locale comme chasseur le 18 octobre 1789, il gravit raidement les échelons ; sergent major puis adjudant major capitaine en janvier 1790. Il forme et instruit correctement la Garde Nationale jusqu'à ce qu'il entre au 1er bataillon de Gardes Nationaux Volontaires le 26 août 1791.

Il se marie à Dunkerque, le 23 août 1791 avec Amélie Leduc (descendante directe du fameux Jean Bart). Il est élu capitaine des grenadiers du 2ème bataillon de volontaires du Nord le 1er septembre 1791. Il part aux frontières avec son bataillon, il est chef de colonne des grenadiers lors du rassemblement au camp de Famans, sous les ordres de LUCKNER, en mai 1792. Il combat à l'armée du Nord en 1792, puis à l'armée des ardennes en 1793.

C'est au sein de cette armée qu'il signe son premier fait d'armes, le 23 mai 1794 au Châtelet sur Sambre. Il se trouve avec 60 grenadiers et 50 dragons, attaqué par une colonne de 600 hommes et 7 pièces d'artillerie. Après avoir fait couper le pont de la ville, il place ses grenadiers en tirailleurs devant le gué principal, puis fait placer ses dragons en 3 pelotons sur la rive droite pour soutenir la retraite des grenadiers. L'ennemi en avançant voit un grand nombre de tirailleurs, pense que la place renferme un corps plus considérable mais attaque néanmoins la ville. BISSON y reste alors seul avec 2 tambours, qu'il fait battre sur différents points, afin de continuer à faire croire à un grand déploiement de troupe. Cela laisse le temps au Général LEGRAND d'arriver avec une brigade et de conserver la ville. Il passe chef de bataillon du 2ème bataillon du Nord le 19 juin 1794. Le 2 juillet, il passe à l'armée de Sambre et Meuse. Le 19 septembre, il est nommé chef de la 26ème demi-brigade de bataille puis de la 43ème demi-brigade de ligne. Il fait de nouveau parler de lui à Messenheim.

A la tête d'un seul bataillon de 417 hommes pour affronter 3000 fantassins et 1200 cavaliers adverses. Par suite de différentes manoeuvres, son bataillon se trouve réduit à un tiers, sans espoir de secours. Intrépide, il se lance seul à cheval sur la cavalerie adverse, tuant,enfonçant tout ce qui lui fait obstacle. Il parvient à traverser la rivière Nawa à la nage pour regagner Kirn, où avec ses 2 autres bataillons, il s'empare de tous les débouchés de cette position et arrête l'ennemi. Le 18 octobre 1796, les officiers de la 108ème demi-brigade lui adresse un certificat de bons services. Sa demi-brigade est au corps de droite, commandé par MARCEAU, dans la 5ème division de BERNADOTTE.

En 1797, il passe à l'armée d'Italie avec la division BERNADOTTE. Le 13 novembre1799, les 1er et 3ème bataillons de la 43ème demi-brigade capitulent à Ancone avec leurs drapeaux. En 1800, il est à l'armée de réserve à Dijon. Lors du coup d'état de Brumaire et des jours qui suivent, il est à Paris et dans l'Orne, où ses actions en faveurs du nouveau gouvernement lui attirent la bienveillance du 1er Consul. Le 14 juin 1800, il se signale à Marengo. Lors du passage du Mincio, sous les ordres de DESAIX ; on raconte que blessé au genou et ne pouvant se tenir à cheval, il s'asseoit sur le champ de bataille et continua à commander...

Le 5 juillet 1800, BONAPARTE le nomme général de brigade, commandant la 2ème brigade de la 2ème division de l'aile droite, sous MASSENA. Le 21 septembre, OUDINOT, chef de l'etat-major, l'envoie prendre le commandement de la réserve de CLEMENT. Il est à la division BOUDET au passage du Mincio et à Monzembano le 26 décembre 1800 où il contribue grandement à la victoire. Envoyé à la poursuite des fuyards adverses, il les harcèle jusque sur les hauteurs de Valléggio et dans la nuit suivante s'empare du château de Castel novo. Le 23 septembre 1801, il est nommé à la 6ème division militaire puis BONAPARTE le met à la tête d'une brigade d'infanterie de Saint-Omer sous le commandement de SOULT. Jusqu'en 1804, il est à Boulogne, à l'armée des côtes de l'Océan. Il reçoit sa Légion d'Honneur des mains de NAPOLEON et prête serment.Le 27 octobre 1804, le secrétaire d'état lui envoie une invitation au sacre de NAPOLEON.

Le 4 janvier 1805, il est fait Grand Officier de la Légion D'Honneur. Le 1 er février 1805, il est nommé général de division. Le 2 mars, il est commandant de la 1ère division d'infanteris de Bruges. Le 29 août suivant, il est mis à la tête de la 1ère division d'infanterie du 3ème corps de la Grande Armée commandée par DAVOUT. Il charge l'ennemi à Riedot Haag le 31 octobre, prend plusieurs pièces d'artillerie et fait 500 prisonniers. Le même jour,il s'empare de Lambach. Alors qu'il traverse la Traun, le 1er novembre, il est grièvement blessé au bras. Informé de sa blessure, NAPOLEON lui rend visite. Cette blessure l'empêche de participer à la bataille d'Austerlitz le 2 décembre.

Le 20 mai 1806, il commande la 6ème division militaire. Le 23 octobre 1806, il est envoyé comme gouverneur général de Brunswick. Il fait la campagne de Prusse, puis de Pologne et enfin D'allemagne jusqu'en 1808. Il prend part à la bataille de Friedland le 14 juin 1807 et le 25ème régiment d'infanterie légère, sous ses ordres, se couvre de gloire. Nommé comte d'Empire le 10 avril 1808 .
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Le 7 septembre 1808, il part en Espagne avec le 6ème corps d'armée de NEY. lors de cette guerre ; il fait preuve d'un grand désinteressement et de discipline, empêchant ses hommes de piller un monastère. Le 28 mars 1809, il est nommé commandant d'une place forte en Italie. Mais dans le Tyrol, il est forcé de capituler le 13 avril à Innsbruck. Libéré, il est placé à la tête de la 1ère division du 11ème corps en Illyrie, à la place de CLAPAREDE. C'est lui qui est chargé de l'execution du tyrolien Andréas Hofer.

Le 22 décembre 1809, il est nommé gouverneur de Frioul et du comté de Gradisca. Non compris dans la nouvelle organisation de l'armée d'Italie du 1er avril 1810, il obtient un congé de 3 mois, ce congé ne dure pas et dès le 9 mai, il est nommé commandant de la 3ème division territoriale du royaume d'Italie à Vérone. Gouverneur de Mantoue, il sait se faire apprécier des populations italiennes qui n'hésitent pas à composer des sonates en son honneur.

Il décède au palais de Fontana le 26 juillet 1811, à 44 ans, victime d'une attaque d'apoplexie, "au moment où il était proposé pour la distinction de Maréchal". Son corps est transporté à Mantoue et déposé dans l'église de St Napoléon où les honneurs funèbres lui sont rendus. Apprécié de ses subordonnés, de ses chefs et des populations civiles, le vice-roi d'Italie Eugéne de BEAUHARNAIS lui fait élever un tombeau dans cette église. Son coeur est transporté à la grande chancellerie de la Légion d'Honneur et par les soins du Maréchal MACDONALD, aux Invalides. Son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

Doté d'un appétit hors du commun, le général BISSON était un homme de haute et forte stature, qui dépassait de plus d'une tête les membres de son état-major. Il buvait chaque jour 8 bouteilles de vin à son déjeuner. L'Empereur savait qu'il buvait énormément mais il l'aimait beaucoup, il lui faisait une pension de 12000 francs sur sa cassette pour ses besoins nutritionnels. Son goût pour le bon vin et la bonne chair, sans doute relayés par sa fierté d'être le meilleur buveur de l'armée, porte préjudice à sa santé. Rapidement il devient obèse et ne parvient plus à monter à cheval, il était tellement pesant, qu'il avait été obligé de se faire construire une voiture avec des roues et des ressorts beaucoup plus fort qu'on ne les fabrique ordinairement...
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BISSON Gaspard-Pierre-François-Jean
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