Quelques peintures au 1/72e

Tu me mets le bec dans l'eau Mais nous sommes en 1819, non? Colbert c'était un peu avant....

Une petite récrée là: https://lesapn.forumactif.fr/discussions-generales-f87/artillerie-russe-zvezda-t9067.htm#79919
Bises

Bon, j'ai commencé, alors je continue.

Le caisson attelé et fermé,



Ensuite un chariot qui peut servir à plein de choses. On en manque beaucoup trop à mon avis,



Il y a l'attelage. Photo à refaire à l'occasion.

Citation :

Tu me mets le bec dans l'eau Mais nous sommes en 1819, non? Colbert c'était un peu avant....

Non c'est tout bon, un tu remarqueras qu'il s'agit de la cinquième édition, et concernant les réglement selon l'année d'édition, seul des amendements à la l'édition précédente lui sont ajoutés,il en va de même pour le réglement de cavalerie et celui d'infanterie,pour exemple on trouve le 1791 d'infanterie, mais l'édition de 1815 est identique.



@ LT : Ton décor est superbe dis donc !

Citation :

J'avoue être surpris par l'étroitesse des ferrures du caisson. Je sais bien que cela n'était pas fait pour 20 ans, mais je suis surpris.

Par sur, je ne connais le temps de dotation du matériel d'artillerie, mais à l'époque, l'économie de moyen est la règle le recyclage itou.
Quant l'on voit que la durée de vie affichée dans les règlements d'une selle est donnée pour 20 ans d'activité, je me dis que que pour du matériel comme un caisson ou une pièce d'artillerie !!!

merci beaucoup pour tout ces renseignements bec128

Salut et merci Thermidor encore une certitude qui s'échappe.... C'est vrai que son décor est superbe Et enfin merci également à Bec que j'adore
Amitiés

j'adore les chevaux et enfin des cavaliers que l'on pourra mixer, mais mon LT c'est pas des chevaux a l'arret vont courrir apres les munitions nos ptits servants

C'est le caisson attelé Gnon. Celui là doit être dynamique.

Viendra la version avec les chevaux à l'arrêt en train d'être dételés ou attelés, ou en attente tout simplement. C'est en cours et tu verras que c'est pas mal.

Bonjour, les APN

Superbe décor,

Voici un petit scenario d'une journée chez le lieutenant.
Les vaches regarde passez les train, là les chariot de la Grande Armée

Pouvez-vous faire une photo d'ensemble du décor, car il vaut le détour, près de la porte c'est des cotons tige



Cordialement,A+

gnon a écrit:

au fait quel bois utilisait on pour les caissons du chene,du sapin?

D'après ce qu'en dit "bouyer" (forum Napoléon), le corps de caisson serait en peuplier. Ceci étant, le pin et le sapin se prêtent aussi pour la fabrication de caisse d'arme :
http://www.napoleon1er.org/forum/viewtopic.php?f=7&t=16808&p=252044#p252044

gnon a écrit:

alors j'ai deux questions
combien pesait un caisson vide
combien pesait un caisson plein

En fait, il existait plusieurs caissons dans le système Gribeauval :
- caisson de 12 livres
- caisson de 8 livres
- caisson de 4 livres
- caisson d'obusier de 6 pouces
- caisson d'infanterie

Tous ces caissons ont les mêmes dimensions extérieures, sauf le caisson de 4 qui est moins haut que les autres. Les divisions intérieures sont adaptées pour chaque munition, si bien qu'il faut détruire et refaire ces divisions si l'on souhaite réaffecter le caisson au transport de munitions d'autres calibres...

Voici quelques notes prises lors de ma lecture (inachevée) du "Système d'artillerie de campagne" du Lt Général Allix (1827), où de nombreuses comparaison avec les systèmes Gribeauval et an XI sont donnés :

Citation :

Le chargement d’un caisson de 4 est de 168 boulets, à raison de 4 livres l’un. Poids total des boulets : 672 livres, hors poids des 14 cartouches à balles.
Poids des sachets, des sabots, de la poudre, à raison de 2 1/5 livres : 369 livres
TOTAL des poids du chargement du caisson de 4 : 1041 livres

(pages 47-48)

Citation :

Le caisson Gribeauval de 12 (…) ne porte que 68 cartouches à boulet et à mitraille.

(page 91)

Citation :

Le caisson Gribeauval ne présente, par les extrémités, qu’une largeur de 50 centimètres sur une hauteur de 33 centimètres, ou une surface de 1650 millimètres carrés.

(page 92)

Citation :

fourrage : deux jours de fourrage transporté. Une ration de fourrage pèse au moins 35 livres. 12 rations de fourrage pèseront 420 livres

(page 94)

Citation :

Chaque roue de rechange (sur un chariot) pèse 100 kilos.

(page 95)

Citation :

Au contraire, le caisson et l’affût Gribeauval, comme le caisson et l’affût de l’an 11, sont admirablement disposés pour recevoir les fourrages qui se placent sur les flasques de l’affût, où ils sont liés par les troussières entre les deux trains, ou en travers sur le couvercle du caisson, moitié d’un côté, moitié de l’autre.

(pages 96-97)

Etc...

Tous ces éléments sont dans l'ouvrage dont Bec a donné le lien plus.

Sinon bravo Bastien pour le travail de compilation.

lieutenant legros a écrit:

En mat Vive l'Empereur. Mais je ne vais pas en rester là. Je vais les reprendre avec la nouvelle référence des bavarois de Hät qui devrait compléter celle-là.

Je vais faire comme avec les grenadiers à cheval, tout refaire. Tant pis. Je n'avais qu'à pas écouter les conseils avisés.

Je me sers, depuis longtemps, du vernis mat de chez Humbrol (mat cote) sur mes 15 et mes 28.
Aucun souci pour moi, il est bien mat.
Le truc, c'est que pour le liquéfier un peu et ne pas avoir à le mélanger pendant des plombes, je passe le pot sous l'eau chaude.

Passé au pinceau, le vernis ?

Dans ce cas là, il n'y a pas de souci. Mais comme pour la plupart d'ailleurs.

Le problème, c'est la pulvérisation pour ceux en bombe.
C'est juste une réaction chimique et aussi mécanique.

Au fait, Bec 1208, le décor est complet.
Ce n'est pas à proprement parlé un diorama mais davantage un décor pour la réalisation des photos. C'est pour ainsi dire sa seule vocation.

Mais j'essaierais de vous faire une photo de haut pour avoir une vue d'ensemble.

Merci, Lieutenant de la réponse

C'est la route Napoléon ?

Quel luxe mes aieux ! se fader un décor chiadé pour juste prendre des photos, alors là y m'épate , y m'épate !!!

lieutenant legros a écrit:

Passé au pinceau, le vernis ?

Dans ce cas là, il n'y a pas de souci. Mais comme pour la plupart d'ailleurs.

Le problème, c'est la pulvérisation pour ceux en bombe.
C'est juste une réaction chimique et aussi mécanique.

Oui, tout au pinceau, à l'ancienne. Sur mon blog, on peut voir ce que ça donne.

A l'ancienne, il n'y a pas mieux.

Au fait, merci Bastien.

bonsoir a tous.
bravo lieutenant pour l'ensemble. c'est tres sympa.

si j'ai bien compris ce qu'a écrit Bastien, on pouvait
transporter du fourrage sur les caissons ainsi que
l'affut du canon?
était ce une pratique courante?
car je n'ai jamais vu de reproduction.

Oui c'est bien ça ! Bien que cela n'était pas conçu pour cela à l'origine, c'est certainement l'ingéniosité des soldats en campagne qui a fait le reste. Chaque caisson ainsi équipé avait davantage d'autonomie. Quant au fait que cela ne se voit pas en reproduction, peut-être tout simplement que ce petit détail s'est perdu...

Peut-être est-il temps de combler ce "vide", hein lieutenant ?

dans ses déplacements, l'armée utilisait elle des charettes
agricoles ou possédait elle son propre materiel dedié pour le
transport du fourrage ?

Non il n'y a pas de transport de fourrage, pour une simple et bonne raison c'est que les cavaliers pourvoyaient eux même à cette tâche " en fourrageur" des ouvrages réglementaires décrivent clairement comment un régiment doit procéder pour exécuter cette tâche en campagne sous protection de cavaliers déployés en fourrageur ou sous celle d'un détachement d'infanterie.

Ce qui caractérise l'incurie des campagnes Napoléonienne, c'est bien la logistique, les parcs sont composés des bagages ( officiers), des berlines ( officiers ), et de ce qui sert à faire campagne, forge, matériel de siège, pontons, artillerie, ambulances, fourgon régimentaire,... et tout cela de manière très variable selon les campagnes, avec ordre du grand patron de brûler tout matériel roulant qui encombrerait la bonne marche de l'armée ( livre d'ordre du 2ème régiment de grenadiers de la garde )

Quant aux représentations du transport de fourrage, Historex propose si mes souvenirs sont bons, pour le chariot une illustration d'Eugéne Leliepvre montrant un chariot chargé de fourrage sur la partie arrière ( partie mobile qui ressemble fort à une échelle dont j'ai oublié le nom ).

Deux exemples de transport de fourage sur les caissons.