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 ANSELME (D') (Joseph) Général de division.

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CapitaineCOIGNET

CapitaineCOIGNET


Nombre de messages : 1455
Localisation : Vierzon (CHER)
Date d'inscription : 29/10/2007

ANSELME (D') (Joseph) Général de division. Empty
MessageSujet: ANSELME (D') (Joseph) Général de division.   ANSELME (D') (Joseph) Général de division. Icon_minitimeMar 6 Oct - 14:22

Fiche présentée par M. BIBET Jean-Pierre - APN
Sources : Dictionnaire Biographique et Historique des Généraux et Amiraux Français - Tome 1.


D'ANSELME (Jacques-Bernard-Modeste)
(1740 - 1814)

Général de division


Né le 22 juillet 1740 à Apt (Vaucluse)
Fils de Joseph d'Anselme, capitaine au régiment de Sauvre et de Rose Bernard.
Décédé le 17 septembre 1814 à Paris (Seine), à l'âge de 74 ans.

Etat des services connus :
Entré au service, 27 septembre 1745.
Porté à l'âge de 5 ans, selon l'usage de l'époque, en tant que fils d'officier, sur le registre de contrôle du régiment de Brancas, qui devint régiment de Ségur, puis régiment de Bricqueville et enfin Soissonnais.
Réformé, 3 février 1749.
Enseigne, 27 mars 1752.
Lieutenant, 1er février 1756.
Capitaine, 22 octobre 1760.
Capitaine aide-major, 28 octobre 1760.
Major du régiment de Périgord, 20 février 1774.
Major du régiment du Maine, 26 avril 1775.
Lieutenant-colonel au régiment de Soissonnais, 17 juillet 1777.
Mestre de camp (colonel) du 2e Régiment Provincial d'État-major, 1er janvier 1784.
Maréchal de camp, 9 mars 1788.
Aide-de-camp du général de Rochambeau, 1er avril 1791.


Employé dans la 9e division militaire, 20 mai 1791.
Commandant à titre provisoire de la 10e division militaire, 3 avril 1792.
Lieutenant-général employé à l'armée du Var, 22 mai 1792 sous les ordres de Montesquieu
Commandant en chef de l'armée du Midi, 27 août 1792, mais ne prit pas le commandement de cette armée.
Commandant en chef l'armée établie à Nice, 7 novembre 1792.
Mandé à Paris le 16 décembre 1792, il quitta Nice, 23 décembre 1792 et
fut remplacé provisoirement par le général Brunet.
Suspendu de ses fonctions par les représentants de la Nation, 27 décembre 1792.

Décrété d'accusation, février 1793, sur le rapport de Collot d'Herbois, pour le pillage de la ville de Nice, il fut aussitôt mis en prison. Privé de ses papiers, de sa correspondance et de ses registres d'ordre qui avaient été mis sous scellés à Apt et à Paris, il écrivit néanmoins et rendit public, au mois de mars 1793, un nouveau mémoire justificatif de 55 pages, dans lequel il retraçait en détail toute sa conduite, depuis le jour où il avait été chargé du commandement de l'armée du Var, et où il faisait voir que, dès lors, cette armée se trouvant dénuée de tout et en proie à l'anarchie, on ne pouvait que lui savoir gré de l'avoir conduite à la victoire contre des forces bien plus nombreuses et mieux organisées. Ce mémoire parut produire un effet favorable au général Anselme, puisqu'il fut oublié dans sa prison.

La Révolution du 9 Thermidor an II ,le rendit à la liberté et fut acquitté.
Autorisé à prendrec sa retraite, 12 avril 1793.
Obtint une pension de 10000 francs, 15 octobre 1795.
Rappelé au service en 1798.
Inspecteur des troupes stationnées dans le Midi, 6 décembre 1798.
Admis définitivement à la retraite, 27 janvier 1801, à l'âge de 60 ans.

Campagnes:
1756 : Sert devant Minorque.
1756 - 1767 : Participa à la guerre de Sept Ans.
1768 - 1769 : En Corse.
1780 - 1783 : Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique.
1792 : Employé à l'armée du Midi, 15 février 1792.
À la tête de 12 à 15 000 hommes, il passa le Var, 28 septembre 1792, et, le lendemain, s'empara de Nice, du Fort du mont Alban et du château de Villefranche, sans presque éprouver de résistance. Cette conquête était importante : cent pièces d'artillerie, 5000 fusils, un million de cartouches, une frégate et une corvette armées de leurs canons, qui se trouvaient dans le port, et un arsenal de marine bien fourni. Il continua, mais avec moins de succès, le cours de ses opérations. Les pluies, la neige, le dénuement où se trouvaient ses soldats qui manquaient d'habillements, de souliers et de munitions, le forcèrent, après une attaque inutile sur Saorge, de se borner à l'occupation de Sospel, et de prendre ses quartiers d'hiver dans les environs de cette ville.
Les ordres du gouvernement et la nécessité de procurer des ressources à son armée le décidèrent à renoncer à cette oisiveté. De concert avec l'amiral Truguet, il forma le projet de s'emparer d'Oneille. L'armée navale se présenta devant cette place, 23 novembre 1792, et aussitôt un parlementaire fut envoyé pour engager les magistrats de cette ville à leur ouvrir les portes. Mais cette délégation fut reçue par des coups de fusil qui blessa l'officier et tua sept personnes autour de lui. La ville fut bombardée le jour même et prise le lendemain, et les Français ne l'abandonnèrent qu'après l'avoir pillée et réduite en cendres. Mais dès lors le désordre régna dans l'armée, qui n'observait plus aucune discipline, et se livrait à toutes sortes de violences et de déprédations envers les habitants du comté de Nice. Ces exactions firent apparaître les barbets. Le général Anselme fut accusé de manquer d'énergie pour réprimer ces excès, et peut-être même de les protéger et d'en profiter lui-même. Il publia en décembre 1792 un mémoire justificatif de sa conduite, dans lequel il s'efforçait de prouver qu'il avait réprimé le pillage. Il rejetait le dénûement de ses troupes sur Montesquiou, et protestait de la pureté de ses sentiments républicains. Les commissaires envoyés par la Convention pour examiner sa conduite furent loin d'être satisfaits des raisons qu'il alléguait. Ils rejetèrent au contraire tous les désordres sur sa faiblesse et son incurie.

Mention:
Se trouvant à Perpignan en sa qualité de commandant de la 10e division militaire, cinq compagnies du régiment de Vermandois, arrivées dans cette ville le jour de Pâques 1792 se livrèrent aux plus grands désordres contre les habitants. Il se rendit à la caserne avec les administrateurs de la ville, et parvint par ses discours à ramener cette soldatesque mutinée à la raison et à ses devoirs.

Décorations :
Chevalier de Saint-Louis par ordonnance royale du 18 avril 1770.

Mentions:
Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
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ANSELME (D') (Joseph) Général de division.
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