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 BRESSOLLES Antoine Aubin, général de division

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MessageSujet: BRESSOLLES Antoine Aubin, général de division   BRESSOLLES Antoine Aubin, général de division Icon_minitimeJeu 15 Oct - 17:11

Né le 2 janvier 1828 à Lavaur (Tarn) de Jean Joseph,boulanger de son état et de Jeanne Marie,son épouse.Mort à Lavaur le 27(..)1891.
- Issu de l'école militaire,il est nommé sous lieutenant le 1er octobre 1847,affecté au 25ème régiment de ligne.
- Promu lieutenant le 13 octobre 1849, au même régiment.
- Muté au 17ème bataillon de chasseurs à pied.
- capitaine le 25 mai 1855,même affectation.
- promu chef de bataillon le 29 mai 1859 au 10ème bataillon de chasseurs à pied.
- Lieutenant colonel au 82ème régiment de ligne le 13 août 1865, affecté au 30ème le 30 août 1866 puis au 59ème le 21 octobre 1867.
- Promu colonel au 79ème régiment de ligne le 25 décembre 1867.
- Promu général de brigade au 5ème corps d'armée le 22 septembre 1870.
- Commandant de la place de Lyon le 8 octobre 1870.
- Général de division à titre provisoire le 5 décembre 1870.
- Commandant en chef le 14ème corps d'armée le 18 décembre 1870.
- En disponibilité le 1er février 1871.
- Promu Général de division,affecté au commandement de la subdivision de Dellys (Algérie) le 8 août 1871.
- affecté au commandement de la subdivision de Sétif (Algérie) le 8 août 1875.
- Commandant la 4ème brigade le 21 juillet 1877.
- Commandant la 60ème brigade le 18 juillet 1878.
Campagnes
- Rome: du 11 mai 1849 au 5 novembre 1850.
- Afrique: du 6 novembre 1852 au 8 février 1854.
- Orient: du 4 décembre 1854 au 13 jun 1856.
- Italie: du 28 avril 1859 au 10 août 1859.
- Corps expéditionnaire d'Italie, Rome:octobre/novembre 1867.
- France: du 10 août 1870 au 16 août 1877.
soit dix neuf ans de campagne, quarante et un an et 26 jours de service.
Blessures
Blessé par balle à la hanche au siège de Sébastopol.
Blessé par balles à la cuisse à la bataille de Montebello.
Deux chevaux tués sous lui à la bataille de Mouzan le 30 août 1870, puis le 1er septembre 1871 à Sedan.
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur le 16 juin 1856.
- Officier le 12 août 1862 (traitement annuel 500 francs payables sur la trésorerie du département d'Alger)
- Commandeur le 24 juin 1886 ( traitement annuel 1000 francs payables sur la trésorerie di district de Chateau Thierry)
Cote LH 358/50.
- Chevalier de l'ordre militaire de Savoie le 16 janvier 1860.
- Commandeur de l'ordre de St grégoire le Grand ( 27 mai 1868)
- Médailles de Crimée et d'Italie (1859)
- Décoré de la Croix Mentana par S.S le pape Pie IX.

Extrait du dictionnaire du parlement français
(Robert&Cougny/1889)

Monsieur Carayon-Latour,ancien commandant du 3ème bataillon de la garde mobile de Gironde, qui fit la campagne de l'Est ( combats de NUITS,1870, défaite du général Bourbaki) accusa son collègue du sénat Monsieur Challemel-Lacour d'avoir, en tant que préfet du Rhône (écrit en marge de rapports de ses agents) donné l'ordre formel au général Bressolles de fusiller les mobiles de Gironde,battus, qui campaient à Villeurbanne.
"Fusillez moi ces gens là" était la mention parafée par le préfet.Le général Bressolles, par lettre rendue publique, apporta le démenti de cet ordre.Cette altercation repris le 19 février, et monsieur Carayon-Latour en séance réitéra l'accusation.Sommé d'en apporter la preuve, il fut incapable d'en produire la moindre.
°°°°°°°
Le 14 juillet 1880,la Marseillaise est définitivement adoptée comme hymne national.Ce jour entérine de façon formelle la République au détriment de la monarchie et de l'Empire.Premier anniversaire officiel, il sera marqué par la fête la plus grandiose jamais organisée sur le champ de mars à Paris.Elle préfigure enfin une nouvelle ère de réconciiation entre français qui verra aussi, mais pour combien de temps, s'éloigner le spectre de la guerre.Devant un foule immense,les troupes représentés par chaque régiment vont recevoir individuellement leur drapeaux.C'est le général Bressolles qui fut chargé de les remettre à chacun.
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MessageSujet: La destitution du général Bressolles.   BRESSOLLES Antoine Aubin, général de division Icon_minitimeJeu 1 Avr - 8:05

erratum: lire ci-dessus 24ème corps et non 14ème corps.

*La destitution du général Bressolles.*

Le 25 janvier 1871, le général Bourbaki,commandant en chef de l'armée de l'Est,répond à Monsieur Freycinet collaborateur de Gambetta, et délégué à la guerre dans le gouvernement de défense nationale:
" je fais garder les débouchés de Salins et les passages de la Loue.J'avais chargé le général Bressolles de faire garder les défilés de Lomont.J'apprends que son corps d'armée a fui tout entier"
Cet argument ne tient pas.Il s'agit d'un argument de défense d'un homme aux abois répondant à des questions, suite à la défaite d'une armée dont il avait la charge.La vérité est tout autre et c'est bien la commission d'enquête qui a siégé plus de trois ans, décriée par certains comme celle de l'affaire Bazaine,qui fera la lumière sur les évènements. En l'occurrence le général Bourbaki a une mémoire sinon défaillante, pour le moins sélective, qui démontre l'incohérence de sa chaine de commandement.L'ordre qu'il transmet au général Bressolles est on ne peut plus clair:
" Prenez vos dispositions pour vous porter avec votre corps d'armée(le 24ème, près de trente mille hommes)sur Besançon.Dès demain, vous laisserez aux troupes ne faisant pas partie de votre corps d'armée ou ayant opéré sur les hauteurs de Blamont le soin de défendre cette position ainsi que Pont de Roide.Vous vous contenterez de faire garder momentanément par deux bataillons de chasseurs les ponts de Clerval et de Beaume.Ces bataillons devraient se retirer s'ils y étaient obligés par l'ennemi ou s'ils en recevaient l'ordre, mais ayant soin de détruire les ponts avant leur départ.Signé: général Bourbaki "


Cette dépêche émane en fait du commandant Leperche,aide de camp de Bourbaki.Elle est ignorée non seulement de Bourbaki mais de son chef d'état major Borel.(ndrl: Henri Ortholan,l'armée de l'est,Ed: Giovanelli) Alors se pose la question de savoir comment un aide de camp peut prendre de telles initiatives par ordre écrit,y apposer la signature d'un commandant en chef, faisant déplacer ainsi un corps d'armée composé de trois divisions sans en référer à ses supérieurs.On devine déjà le procès du style de commandement du général Bourbaki.
Dès le lendemain le général Bressolles exécute le mouvement prescrit. Et le surlendemain une seconde dépêche annule la première et enjoint le général Bressolles d'annuler son mouvement ce que omet de dire le général Bourbaki devant la commission.Trop tard, le général Bressolles a beau tenter de donner des ordres contraires à sa 2ème division du général Comagny pour prendre position sur le Doubs, elle reste injoignable et continue à se diriger vers Morteau.En revanche il peut ordonner à sa 3ème division du général Carré de Busserolle d'occuper le passage du massif de Lomond, mais les prussiens de von Werder ont déjà traversé le Doubs.Au delà même il fait mouvement en direction du 24ème corps français avec le 2ème et le 7ème corps et s'empare de Voirons les Pins.Bourbaki aura perdu les journées du 24 et 25 qui se passèrent dans l'hésitation, propos rapportés par le général Séré de Rivières.
Bourbaki destitue aussitôt le général Bressolles, le fait remplacer par le général Comagny et décide le 25 de faire remonter l'armée vers Besançon, dont le capitaine de vaisseau Roland est en charge de la ville et de la garnison.Ce dernier prévient et confirme qu'il a tout juste les moyens d'approvisionnements pour lui-même, et qu'il lui est impossible de subvenir aux besoins d'une armée.En apparence lui seul est conscient que pareille concentration de troupes équivaut à renouveler le désastre de la capitulation de Metz.
Freycinet tempête, et ordonne au général Bourbaki de tenter une percée" n'emmenez avec vous que vos troupes valides, il faut à tous pris faire une percée.Au delà vous êtes perdu"

C'est méconnaitre la réalité de terrain.En fait de percée Bourbaki fait refluer l'armée vers Pontarlier et vers la Suisse, laissant à Besançon près de quinze mille hommes malades et blessés, en plus des deux divisions du 15ème et du 20ème corps.Pire, la dépêche que Bourbaki envoie à Freycinet fait état de mouvement vers Pontarlier.Pour Freycinet il ne peut s'agir que d'une erreur de transmission et voudrait lire Pontailler, qui est à l'opposé, rajoutant encore à la confusion...
A suivre..
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MessageSujet: Crime et châtiment   BRESSOLLES Antoine Aubin, général de division Icon_minitimeJeu 1 Avr - 13:35

Suite.
Le 18ème corps qui devait appuyer le 24ème sur Passavant en est empêché par l'encombrement des routes,sous les yeux de Bourbaki, de plus désespéré par les reproches du général Billot.
Nota: l'interprétation de départ des clauses de l'armistice exclue la première armée désignée comme telle par les prussiens, sans que personne côté français fasse le rapprochement avec l'armée de l'Est et surtout par simple oubli de Gambetta le 28 janvier 1871 de rectifier qu'elle n'est pas concernée et que donc pour elle, selon la volonté de von Moltke, la guerre continue.Cette même armée en l'occurrence qui accueillait avec soulagement cet armistice et la fin des combats, mettant déjà bas les armes,ignorant qu'elle en est exclue et qu'il ne lui reste quand elle l'apprend qu'à fuir devant ses déboires.
Au nord le 24ème corps d'armée français s'engage en repli dans le massif du Jura vers le fort de Joux,avec à ses trousses le XIVème corps d'armée prussien.Au sud ouest de Besançon le VIIème corps secondé plus au sud par le 2ème corps prussien converge lui aussi vers le 24ème encerclé.C'est alors que, en fin de journée, le général Bourbaki se tire une balle dans la tête le 26 janvier 1871,manquant de peu son suicide,et précédant de peu la lettre de Gambetta qui confirme le remplacement du général Bressolles par le général Comagny et sa propre destitution au bénéfice du général Clinchant. Les combats d'arrière garde n'empêcheront en rien la fuite en avant de l'armée vers la Suisse, pays neutre,seule issue possible mais qui mettait en péril par la même son statut de neutralité, que les prussiens auraient pu contester.La Suisse leur rappela qu'en d'autres temps elle avait agit de la même façon avec eux. Cette fin peu glorieuse de l'armée de l'Est toute entière qui ne se limite pas seulement au 24ème corps constitué lui, pour le coup, de façon hâtive à Lyon, ressemble fort d'après nombre d'historiens à celle de la retraite de Russie.Armée affamée,engluée par la nature du terrain associé aux conditions climatiques déplorables,emportée par une course éperdue qui fera bien plus de ravages que les combats.Ces pertes effroyables liées aux conditions de survie ont été décrites par maints acteurs du drame.On retiendra parmi tant d'autres celui du capitaine Bruneau, du 1er zouave de marche,parlant de ses hommes:
"couverts de haillons,hâves,décharnés,les yeux enfoncés dans les orbites,les traits tirés,crispés par la faim, presque tous atteints de rhume et de bronchite aigüe, abêtis par les souffrances et les privations"
Bilan:

Paris,assiégé depuis le 18 septembre 1870, capitule le 28 janvier 1871 et désarme son armée, sauf pour mâter la commune.La défaite de Sedan et la capitulation de Metz étaient les signes avant coureur d'une guerre mal organisée,mal gérée.Napoléon III n'avait-il pas déjà à l'origine avoué dans son télégramme envoyé à l'impératrice depuis Metz que " rien n'est prêt,que nous n'avons pas suffisamment de troupes.Je nous considère d'avance comme perdus"
Pertes durant le conflit
1/ coté français:
- 139000 morts (y compris les civils pendant les bombardements) 143000 blessés, 32000 malades.
- 400000 hommes déportés en Prusse.
- 100000 hommes internés en Belgique ou en Suisse.
2/ coté prussiens:
- 47000 morts, 128000 blessés, 100000 malades.
Les prussiens n'évacueront la France qu'en 1873.Désormais on ne parlera plus de Prusse, mais d'Allemagne, voisin encombrant sinon dangereux, de par la seule volonté d'un Bismarck vengeur, et d'un von Molkte intransigeant.
Jules Favre avait promis " nous ne cèderons pas un pouce de notre territoire, ni une pierrre de nos forteresses"
C'est pourtant depuis Versailles que les troupes prussiennes étaient dirigées.Tout un symbole.
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MessageSujet: L'armée de Bourbaki   BRESSOLLES Antoine Aubin, général de division Icon_minitimeJeu 1 Avr - 14:33

composition du 24ème corps d'armée (source Grenest)

Commandant: général de division Bressolles.
chef d'état major: lieutenant colonel Tissier.

1ère division d'infanterie
général d'Ariès:
- 1ère brigade: Lt-Col.Desveaux du Lyf:
15ème bataillon de marche de chasseurs,
63ème de marche.
- 2ème brigade: Lt-col.d'Ollonne:
3ème bataillon de mobiles du Haut-Rhin, de Haute Garonne, du Tarn et Garonne.
3ème légion de mobilisés du Rhône.
Artillerie: deux batteries de 4.

2ème division d'infanterie.
Général Comagny-Thibaudin:
- 1ère brigade: Lt-Col. Irlande.
21ème bataillon de chasseur de marche: cdt. Hermier.
60ème régiment de marche: Lt-Col. Jouneau.
61ème régiment de marche: Lt-Col.Dauriac.
- 2ème brigade: Lt.Col.Bramas.
14ème mobiles de l'Yonne.
87ème mobiles: Lt-Col Bordier.
Artillerie: deux batteries de 4, une de montagne.

3ème division d'infanterie:
Général Carré de Busserolles.
1ère légion de mobilisés du Rhône.Lt-Col. Valentin.
2ème légion de mobilisés du Rhône.Lt-Col. Chabert.
89ème mobiles du Var et de la Gironde.Lt-Col.Maréchal.
4ème bataillon de mobiles de la Loire: Cdt. Chalus.
Artillerie: deux batteries de 4.
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MessageSujet: Re: BRESSOLLES Antoine Aubin, général de division   BRESSOLLES Antoine Aubin, général de division Icon_minitime

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