Jean-Yves Administrateur
Nombre de messages : 9231 Age : 64 Localisation : Evreux Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: CORDIER, Pierre-Louis-Antoine, géologue et minéralogiste Dim 16 Mar - 10:21 | |
| [b]Source[/b] : Dictionnaire des Contemporains, de G. Vappereau, 1861. Né à Abbeville, le 31.03.1777, fit des études brillantes, et fut admis, en 1793, à l'Ecole des Travaux Publics d'où l'on tira les premiers élèves de l'Ecole Polytechnique. Il passa comme ingénieur ordinaire, en 1795, dans le corps des mines. Membre de la Commission scientifique de l'expédition d'Egypte plusieurs travaux topographiques, notamment un relevé des ruines de Sâmi, l'ancienne Tanis, dont il a fourni la description au grand ouvrage sur l'Egypte publié par la Commission. A son retour en europe, en 1801, ayant fait naufrage sur la côte de Calabre, il étudia la minéralogie et la géologie de cette province. Rentré enfin dans sa patrie, il reprit son service d'ingénieur et fut élevé en 1809, au grade d'ingnieur en chef. Livré tout entier à ses études, il continua, avec les conseils de Haûy, des recherches minéralogiques et géologiques commencées sous la direction, bienveillante de Dolomieu, il entreprit, en 1804, un voyage en Espagne et alla étudier aux Canaries l'action des volcans. C'est alors qu'il conçut l'hypothèse du feu central dont il poursuivit depuis la démonstration dans différents mémoires. il fut appelé dans l'académie des sciences en remplacement de Haüy, en 1822 Pierre-Louis-Antoine Cordier, devenu inspecteur divisionnaire des mines dès 1810, ne fut qu'en 1832 inspecteur général. les honneurs ne lui manquèrent pas sous la nouvelle dynastie. Nommé successivement, après 1830, maître des requêtes et conseiler d'Etat en service extraordinaire, vice-président du conseil général des mines (1834), il fut élevé, en novembre 1839, à la dignité de pair de France. il était commandeur de la légion d'Honneur depuis 1837. Pierre-Louis-Antoine Cordier, le plus ancien ingénieur des mines, n'a pas cessé de remplir ses fonctions de professeur de géologie au Jardin des Plantes, où il avait été appelé en 1819. Il ne publia aucun ouvrage, et tous ses travaux se trouvent consignés dans des mémoires spéciaux ; les mémoires le splus importants sont contenus dans Le Journal des Mines et dans les Mémoires du Muséum d'Histoire Naturelle. Il décède le 30.03.1861. | |
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