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20 résultats trouvés pour louis gaillard

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louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Un petit dessin vaut mieux qu'un long discours
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Un petit dessin vaut mieux qu'un long discours    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeJeu 20 Mar - 10:15
En réponse aux doutes de Thinap, je redonne qq expications sur les 5 versions du tableau de David : Bonaparte au Grand St Bernard.

Il existe cinq exemplaires du célèbre portrait exécuté par Jacques Louis David (1748-1825) et son atelier. Comme tous les grands artistes, David était entouré de jeunes assistants dont Georges Rouget (1784-1869) qui participa activement à la réalisation d’un des cinq portraits. On notera quelques variantes dans l’appellation de cette même œuvre et dans leurs dimensions.

N° 1 – 1801 - Huile sur toile 259,0 x 221,0 cm. Musée national des châteaux de Malmaison.
Ce portrait intitulé par David Tableau-portrait équestre du général Bonaparte Premier consul peint dans le moment où il gravit les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard, le 20 mai 1800, porte le titre actuel Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard. Commandé officiellement en août 1800, il est peint d'octobre à janvier 1801. Ce tableau est réalisé pour le roi d’Espagne Charles IV qui admirait Bonaparte et souhaitait en avoir le portrait. Le Premier consul avait expressément demandé à David de le représenter sur un cheval fougueux, désir largement satisfait par l’artiste. Signé et daté L. DAVID L’AN IX sur la lanière de poitrail du cheval.
Bonaparte désigne du doigt le but à atteindre de sa main droite dégantée. Sa main gauche est enveloppée dans un gant à crispin blanc brodé or. Le Premier consul apparaît dans son uniforme bleu de général de la République avec un manteau fantaisiste jaune-orangé. Il arbore une écharpe blanche aux motifs brodés avec franges or. Son visage reflète une jeunesse au sortir de l’adolescence, alors que le général Bonaparte a trente et un ans en 1800. Il porte un sabre de cavalerie légère à l’orientale, très proche de celui de Marengo, maintenu par des bélières en maroquin rouge brodé or. Le sabre ne subira aucun changement sur les cinq tableaux.
Son cheval, dont le blanc de l’œil exprime toute l’ardeur, est un pie noir avec une tache sur la tête et une autre sur le poitrail. Il est équipé d’une bride complète en cuir noir comprenant une muserolle, un mors de bride à branches droites ornées de bossettes sans motif et un filet. Ce filet et ses rênes sont en galons dorés que Napoléon conservera pour toutes ses montures. La croupière est en cuir noir agrémenté d’une rosace en métal doré monté sur une étoile en cuir et accompagné de quatre fleurons dorés. La sangle qui maintient la selle rase à la française est en tissus brun rouge ce qui la fait nettement ressortir sur le ventre du cheval. Le tapis de selle apparaît rouge écarlate brodé or ce qui correspond exactement à la selle d’officier général que Napoléon utilisera durant toute sa vie de cavalier.
Ce tableau est l'original, et c'est le seul où Bonaparte a un manteau jaune.
Exposé au Palais Royal de Madrid en août 1802, il est finalement légué à la Malmaison par Eugénie Bonaparte, princesse de la Moskowa.

N° 2 – 1801 - Huile sur toile 260,0 x 226,0 cm. Musée de Charlottenburg, Berlin-Potsdam.
Intitulé de façon identique au premier par David, il porte le titre actuel Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard. C'est sans doute le plus intéressant de cette série puisqu’il est le seul portrait ayant appartenu à Napoléon Bonaparte. Commandé en février 1801 et livré fin mai - début juin, il est signé et daté L. DAVID L’AN IX sur la lanière de poitrail du cheval.
Bonaparte apparaît cette fois avec un visage moins juvénile, il semble avoir plus de maturité. Il porte toujours le même uniforme, mais son manteau est rouge.
Le cheval est alezan aux signes distinctifs bien nets : belle face buvant dans son blanc, quatre balzanes hautes chaussées et une tache neigeuse sous le ventre. Son identification avérée, pour la première fois depuis 200 ans, est présentée dans mon ouvrage Les chevaux de Napoléon. En effet, nous sommes en présence de la jument la Belle qui a passé le col du Grand-Saint-Bernard et participé à la bataille de Marengo.
Ce tableau prend, à mes yeux de cavalier, toute sa valeur car il ne représente plus un cheval anonyme, mais une favorite de Bonaparte qui l’accompagnera encore de nombreuses années avant de décéder le 21 novembre 1811. Nous avons là un couple cavalier-cheval des plus symboliques. N’oublions pas que la légende veut que Napoléon Bonaparte ne monte que des étalons, or c’est une jument qui se voit portraiturer sur cette œuvre emblématique et pour ce faire, nous ne pouvons pas douter qu’il s’agit là d’un désir exprimé par le Premier consul.
Les Ecuries du Premier consul étant installées à l’hôtel de Longueville, près du Louvre où se trouve l’atelier de David, l’artiste s’est sûrement déplacé pour voir la jument et en faire un croquis précis afin de le transposer dans son portrait.
On remarque deux détails intéressants : la crinière et la queue de la Belle. En se référant au portrait d’après nature de cette même jument par Pierre Martinet conservé dans les écuries de la Malmaison, on constate qu’elle n’a pas de crins très fournis et qui plus est, ses crins sont noirs puisqu’il s’agit d’une jument baie. David en « rajoute » beaucoup dans son œuvre afin de magnifier le cheval. Il change en partie la couleur de crins pour les représenter délavés mais surtout, il allonge leur longueur et si on y fait bien attention, on remarque que le premier tiers de la queue correspond à la réalité et que le reste n’est là que pour s’harmoniser avec l’ensemble.
Le cheval n’a plus de rênes de filet et sa bride est simple sans muserolle. La sous-ventrière grise se détache nettement sur la robe du cheval et le tapis de selle est devenu d’une couleur blanchâtre assez indéfinissable.
Le ciel gris est bien un ciel de neige qui elle apparaît dans toute sa blancheur, mettant en évidence la robe brune de la jument. Les soldats progressant vers le sommet se détachent bien plus nettement dans ce paysage enneigé. Exposé à Saint-Cloud au salon de Mars en septembre 1802, ce tableau est pris par Blücher en 1815. Emporté à Berlin et remis au roi de Prusse l’année suivante, il est remis au musée de Charlottenburg où il se trouve toujours.

N° 3 - 1801-1802 - Huile sur toile 271,0 x 232,0 cm. Musée national des châteaux de Versailles.
Cet exemplaire intitulé par David Le Premier consul passant le Mont Saint-Bernard porte le titre actuel Le 1er consul Bonaparte franchissant le Mont Saint Bernard, 20 mai 1800. Il est ni signé, ni daté. Le regard de Bonaparte semble plus froid encore que sur le précédent portait, ses traits sont plus marqués. Il apparaît un fragment de passementerie or à la manche gauche de Bonaparte dont le gant à crispin n’a plus de surpiqûres au dos de la main. Son manteau est redevenu rouge comme le précédent. Ce tableau présente un cheval gris fer dont tout nous laisse à penser qu’il s’agit là d’une bonne représentation du fameux Marengo, cheval énigmatique et célèbre de Napoléon. On peut distinguer quelques traces d’anciennes blessures cicatrisées sur l’avant et l’arrière-main. L’ensemble du harnachement est en cuir brun et il est équipé d’une bride simple sans muserolle. On remarque l’absence du filet avec ses rênes et la sous-ventrière est, cette fois, d’un bleu pâle peu conventionnel pour ce type d'accessoire. Par contre, la selle d’officier général a retrouvé sa teinte écarlate conforme au règlement. Le ciel, quoique plus sombre, s’apparente assez au premier tableau avec sa trouée bleue à droite du manteau.
Placé dans la bibliothèque des Invalides le 19 décembre 1802, il est remisé en 1816, puis placé à Saint-Cloud en 1830. Finalement, il est exposé à Versailles où il se trouve toujours.

N° 4 – 1803 - Huile sur toile 264,0 x 232,0 cm. Österreichische Galerie Belvedere, Vienne.
Terminé à la suite de celui de Versailles en février 1803, David lui donne le même nom et porte le titre actuel Napoleon am St. Bernhard. Signé et daté L. DAVID L’ANNO X sur la lanière de poitrail du cheval, il a sans doute été réalisé en grande partie par Georges Rouget, assistant très apprécié de l’artiste. Le cheval et Bonaparte sont quasiment identiques, on notera simplement la présence d’un motif brodé sur le dos de la main gantée du cavalier et une tendance rosée pour l'ensemble des teintes du tableau.
Envoyé au printemps 1803 à Milan pour décorer le palais de la République italienne, il est transféré à Vienne en 1834 et se trouve aujourd’hui à l'Österreichische Galerie Belvedere de cette ville.

N° 5 – 1803 - Huile sur toile 267,5 x 223,0 cm.
Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Dernier tableau de cette série, intitulé par David Portrait équestre de S.M. l'Empereur passant le Mont Saint-Bernard, il porte le titre actuel Bonaparte, 1er Consul, franchissant les Alpes, au Mont Saint-Bernard le 20 mai 1800. Signé DAVID sur la lanière de poitrail du cheval, il est probablement commencé après 1804, ce explique le titre d'empereur donné par l'artiste à Napoléon.
L’ensemble du tableau s’est considérablement assombri, ce qui préfigure un avenir plus difficile tandis que le premier portrait annonçait un futur radieux et conquérant. David cherche a lui donner un visage plus antique et parmi les changements importants dans cette réalisation, nous pouvons noter : les ombres du manteau nettement plus prononcés, l’écharpe de ceinture bleu électrique et les gants à crispin semblent passablement usés. Il est possible que ce tableau ait été remanié plus tard, son bicorne est orné d’un galon plus élaboré, probablement postérieur au Consulat. Le ciel apparaît plus menaçant, proche de l'orage qui couve.
Le cheval a retrouvé sa robe pie noir avec quelques taches supplémentaires au-devant de la hanche, sous la sous-ventrière et sur la fesse. Sa bouche, chargée d’écume, est très différente et ne laisse entrevoir que faiblement sa dentition. Il est équipé d’une bride simple en cuir noir sans muserolle, mais le filet et ses rênes font à nouveau leur apparition.
Emporté par le peintre à Bruxelles lors de son exil, il est offert à Louis Napoléon Bonaparte par sa fille, la baronne Jeanin, en 1850-1851. Cédé par le prince Napoléon en 1979, il rejoint le n°3 à Versailles où il se trouve toujours.

Sur les 5 versions, 3 se trouvent en France.
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Portraits de la famille impériale
louis gaillard

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Rechercher dans: - Les sites napoléoniens -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Portraits de la famille impériale    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeLun 17 Mar - 22:24
Et hop ! C'est encore reparti sur la tache !
Regardez les tableaux au lieu de regarder une prétendue tache !
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Les tableaux
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Les tableaux    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeVen 14 Mar - 15:56
Il y en des centaines !

Sans faire aucun effort particulier j'en ai plus de 200 dans mes dossiers personnels !! (trouvés sur Internet)

Bon courage !
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Nouvelle des Tuilleries
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Nouvelle des Tuilleries    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeVen 14 Mar - 15:47
Napoléon III avait réussi à achever en 1855 le grand dessein du Louvre, entrepris et modifié des dizaines de fois depuis des siècles (Henri IV), et 15 ans plus tard l'aile la plus importante historiquement brûlait, et le gros oeuvre était symboliquement abattu par des républicains extrémistes en 1883. J'avoue être très séduit par les arguments des personnes favorables à cette reconstruction (voir leur site très bien documenté).
Bien des problèmes se posent mais les archives sont extraordinairement riches, de nombreuses pièces de mobilier et objets d'art ont été préservées, rien n'est impossible.
Et le palais retrouverait sa cohérence, plutôt que cette ouverture béante qui lui donne cet aspect inachevé...
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Retour des Cendres
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Retour des Cendres    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeVen 14 Mar - 8:31
Je ne suis pas très favorable à ce retour. Et surtout pas aux Invalides... Pour le (les) mettre où ?
Séparer les 3 membres de la famille serait ridicule.

Globalement les Français s'en moquent un peu. Trouvé sur internet :

Le père Cuthbert (moine de l'abbaye St Michel de Farnborough) fait visiter ces lieux placés sous sa responsabilité.
La chapelle a été construite sur ordre de l'impératrice.
Chef-d'oeuvre de l'architecte Gabriel-Hippolyte Destailleur, qui travaillait pour les Rothschild, sa silhouette mêle la splendeur des dentelles de pierre à des proportions, il faut bien le dire, très imposantes pour une petite ville de la lointaine banlieue de Londres.

L'abbé poursuit, sur le même ton very british : « Nos archives disent que, presque tous les quinze ans, pour des raisons que nous ignorons complètement, il y a un projet de retour des cendres de Napoléon III dans votre pays. Cette agitation fait souvent venir jusqu'à Farnborough un homme politique français... Jusqu'à ce jour, ces visites n'ont jamais eu de suite... »
Dans la crypte romane, à laquelle on accède par le chevet de la chapelle, trois catafalques en granit rose d'Ecosse, de cette variété qu'on appelle « Aberdeen ». A droite, celui de Napoléon III, surmonté d'une couronne de laurier en bronze (cadeau des Italiens, qui n'ont pas oublié l'aide apportée par l'empereur à leur unification), et d'un drapeau bleu frappé de l'aigle impériale. A gauche, le tombeau du prince qu'orne une simple couronne de roses, offerte par la reine Victoria. Entre les deux, derrière l'autel, celui d'Eugénie, enterrée dans l'habit de bénédictine. Le sol du sanctuaire est incrusté d'une grande étoile en marbres de couleurs, qui rappelle celle du tombeau de l'Empereur aux Invalides.

Un sourire humecte le coin de ses lèvres. Il enchaîne avec un air doucereux qui ferait presque oublier la perfidie de ses propos : « J'espère que votre ministre de l'Outre-Mer (Estrosi) vient pour demander le pardon... C'est la moindre des politesses, puisque vous, les Français, attachez tant d'importance à la politesse. N'est-ce pas ? Pardon pour avoir laissé le monastère aussi longtemps sans nouvelles et sans soutien, aussi... Mais, M. Estrosi a demandé dix minutes de visite. » Puis s'exclamant et levant les bras au ciel avec une mine scandalisée : « Dix minutes, pour un silence de cent vingt ans !... La fondation n'est pas du tout intéressée par les... comment vous dites ? les caprices des Français. Qu'est-ce qu'on peut dire de quelqu'un qui a montré, toute sa vie, son manque d'intérêt pour une chose, et qui vient vous rappeler, plus d'un siècle plus tard, que c'est à lui ? »
Une flamme sardonique brille au fond de ses yeux : « La dernière fois que votre gouvernement s'est manifesté, c'était au moment des funérailles d'Eugénie, le 20 juillet 1920. Il y avait ici, pour cet événement, le roi et la reine d'Angleterre, la reine Mary, le roi d'Espagne Alphonse XIII et l'ex-roi du Portugal, le prince Victor-Napoléon et la princesse Clémentine, et une foule très nombreuse d'Anglais, fidèles de l'impératrice. Elle était très aimée chez nous... Well ! Et c'était un télégramme de l'Elysée, pour protester contre les honneurs officiels que nous rendions à cette vieille dame, exilée depuis cinquante années en Angleterre ! Je sais bien que vous la rendez responsable de la guerre contre la Prusse... »

Le moine a parfaitement raison. Au moins là-bas, ils sont tranquilles et les Anglais s'occupent d'eux...
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: L'enfer espagnol ...
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: L'enfer espagnol ...    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeVen 14 Mar - 8:15
Effectivement les deux erreurs cumulées ont causé sa perte.
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: La redingote grise ...
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: La redingote grise ...    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeVen 14 Mar - 8:11
Sauf que la redingote en question n'était pas toujours grise...
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Les portraits de Bonaparte ...
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Les portraits de Bonaparte ...    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeVen 14 Mar - 7:56
Bien sûr, ceux que vous citez sont les plus certains pour ce qui concerne l'exactitude des traits. mais ils ne concerne que Bonaparte jeune.
Après, les commandes de l'empereur devaient répondre à un autre impératif : magnifier sa gloire.
Et dans ce cadre-là, le tableau d'Ingres, où Napoléon est assis sur son trône avec tous les attributs impériaux (musée de l'armée), m'a toujours beaucoup impressionné, même si le tableau n'était pas très apprécié de l'empereur...

Vous pourrez rediscuter du choix en allant faire un tour sur ce site, où il ya pas mal de portraits officiels de l'empereur à diverses époques de sa vie :

http://souverainsdefrance.free.fr
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Un trône de Napoléon au musée des arts décoratifs
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Un trône de Napoléon au musée des arts décoratifs    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeMer 12 Mar - 14:47
Et oui, ce trône fait bien partie des collections de ce musée, mais malheureusement il n'est pas exposé (j'y suis allé 2 fois depuis la réouverture).
Pourquoi ? Il est possible qu'une restauration préalable soit nécessaire, mais cela m'agace un peu qu'une telle priorité n'ait pas été retenue...
(cherchez sur Internet, vous le trouverez : ex. "trône de Napoléon")

Sur la base photographique de la RMN, vous pouvez en voir 2 autres :
celui qui est maintenant au Louvre (qui était le trône des Tuileries), et celui du Sénat.

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/Home.aspx

Un 4e trône se trouve dans la salle du trône de Fontainebleau, qui provient du château de St-Cloud.

cordialement
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Et si l'on vous demandait ...
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Et si l'on vous demandait ...    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeMer 12 Mar - 14:29
J'ai hésité à participer à cette fiction.
Et bien, en relation avec ma passion principale (l'histoire de l'art), je m'amuse à m'imaginer à la place de Jacques-Louis David, recevant de l'Empereur la commande du Sacre (devenu "Le Couronnement de Joséphine").
Un travail énorme, une toile gigantesque (6,21 x 9,79 m), plus de 200 personnages dont une centaine, les plus importants, ont nécessité des séances de pose pour les études préparatoires, résoudre les problèmes de mise en scène et de composition, recevoir Joséphine et ses gentilles manigances pour modifier le sujet du tableau à son avantage.
Le chef-d'oeuvre achevé après plus de 2 années d'effort, les compliments de l'Empereur, la folle célébrité du tableau jusqu'à nos jours.
Quel destin que celui de David, qui a pourtant failli finir sur la guillotine !
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Nouvelle stèle APN 1814
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Nouvelle stèle APN 1814    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeMer 12 Mar - 14:10
Pourquoi dites-vous que cette stèle est belle ?
Je la trouve insignifiante et pauvre.
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Napoléon, ou le talent artistique ...
louis gaillard

Réponses: 34
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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Napoléon, ou le talent artistique ...    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeMer 12 Mar - 14:03
Bien sûr, il ne faisait pas cela pour le plaisir de l'art, les artistes étaient au service du souverain et devaient travailler à sa gloire.
Mais les artistes en question étaient parmi les plus talentueux d'Europe. Toutes les cours d'Europe se fournissaient à Paris, toutes tentaient d'égaler les fastes de la cour impériale (sans y parvenir), dans tous les domaines. Et cela grâce aux talents de Thomire, de Nitot, de Biennais, de Jacob-Desmalter, de Percier et Fontaine, de Chaudet ou Bosio, de David, Gros, François Gérard, Girodet, etc.
Ces artiste avaient un réel et exceptionnel talent, Napoléon a eu celui de les choisir pour glorifier son règne. Les nombreuses oeuvres qui ont survécu de cette période où Paris était la capitale européenne des arts, nous remplissent toujours d'admiration.
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Portraits de la famille impériale
louis gaillard

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Rechercher dans: - Les sites napoléoniens -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Portraits de la famille impériale    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeLun 10 Mar - 10:17
Pour en finir avec cette histoire de cicatrice supposée.

Voici ce que l'on peut dire du chef-d'oeuvre de David, qui est à l'origine de la polémique (reproduit au début de ce forum) :

Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard.
Il existe cinq exemplaires du célèbre portrait exécuté par Jacques Louis David (1748-1825) et son atelier. Comme tous les grands artistes, David était entouré de jeunes assistants dont Georges Rouget (1784-1869) qui participa activement à la réalisation d’un des cinq portraits. On notera quelques variantes dans l’appellation de cette même œuvre et dans leurs dimensions.

Nous sommes bien conscients qu’il s’agit d’une œuvre allégorique, nous pouvons néanmoins souligner certaines remarques sur cette symbolique. Du point de vue équestre, on relève quelques anomalies dans la représentation d’un cheval cabré monté par un cavalier, tant dans la position du cheval que de celle du cavalier qui le monte. En effet, on peut remarquer le fléchissement quelque peu exagéré, bien qu’acceptable, des postérieurs du cheval. Son arrière-main est plus proche du cheval qui va s’asseoir que de celui qui se cabre.
Sa tête paraît trop relevée, avec une telle attitude, le cheval risque fortement de percuter la tête du cavalier qui se tient trop en avant. Son chanfrein, s’il était maintenu par la main du cavalier, devrait avoir une certaine inclinaison par rapport au sol, tandis qu’il est parallèle à celui-ci.
La tenue en selle de Bonaparte est des plus irréalistes. Tout d’abord, on remarque le très large flottement des rênes, le cavalier n’est absolument pas en contact avec son cheval. On n’a jamais vu un cheval cabré avec si peu de maintien de la part de son cavalier, sauf si le levage des antérieurs est commandé depuis le sol par un écuyer. La jambe du cavalier, repliée en arrière, est absolument contraire à une bonne tenue en selle dans l’exécution d’une telle figure, son pied n'est pas en appui sur l'étrier et on se demande comment il fait pour ne pas glisser de sa selle et rouler au sol ?
Nous avons trouvé une explication dans le tableau exécuté l’année précédente par David dans son œuvre intitulée Les Sabines. En effet, dans ce magnifique tableau qui se trouve au Louvre, on remarque à droite de la scène, la présence d’un cheval pie monté à cru par un cavalier antique dont la position de la jambe est absolument identique à celle représentée dans le portait qui nous occupe. Je me suis amusé à imprimer à la même échelle les deux tableaux et à les superposer, la similitude est quasi parfaite !
Le cheval est pratiquement dans la même position. On retrouve le même œil quelque peu inquiet et la tache brune de la robe pie du cheval. A n’en pas douter, David a repris l’essentiel de son couple cavalier-cheval antique pour le transposer dans son portrait.


N° 1 – 1801 - Huile sur toile 259,0 x 221,0 cm. Musée national des châteaux de Malmaison.
Ce portrait intitulé par David Tableau-portrait équestre du général Bonaparte Premier consul peint dans le moment où il gravit les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard, le 20 mai 1800, porte le titre actuel Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard. Commandé officiellement en août 1800, il est peint d'octobre à janvier 1801. Ce tableau est réalisé pour le roi d’Espagne Charles IV qui admirait Bonaparte et souhaitait en avoir le portrait. Le Premier consul avait expressément demandé à David de le représenter sur un cheval fougueux, désir largement satisfait par l’artiste. Signé et daté L. DAVID L’AN IX sur la lanière de poitrail du cheval.
Bonaparte désigne du doigt le but à atteindre de sa main droite dégantée. Sa main gauche est enveloppée dans un gant à crispin blanc brodé or. Le Premier consul apparaît dans son uniforme bleu de général de la République avec un manteau fantaisiste jaune-orangé. Il arbore une écharpe blanche aux motifs brodés avec franges or. Son visage reflète une jeunesse au sortir de l’adolescence, alors que le général Bonaparte a trente et un ans en 1800. Il porte un sabre de cavalerie légère à l’orientale, très proche de celui de Marengo, maintenu par des bélières en maroquin rouge brodé or. Le sabre ne subira aucun changement sur les cinq tableaux.
Son cheval, dont le blanc de l’œil exprime toute l’ardeur, est un pie noir avec une tache sur la tête et une autre sur le poitrail. Il est équipé d’une bride complète en cuir noir comprenant une muserolle, un mors de bride à branches droites ornées de bossettes sans motif et un filet. Ce filet et ses rênes sont en galons dorés que Napoléon conservera pour toutes ses montures. La croupière est en cuir noir agrémenté d’une rosace en métal doré monté sur une étoile en cuir et accompagné de quatre fleurons dorés. La sangle qui maintient la selle rase à la française est en tissus brun rouge ce qui la fait nettement ressortir sur le ventre du cheval. Le tapis de selle apparaît rouge écarlate brodé or ce qui correspond exactement à la selle d’officier général que Napoléon utilisera durant toute sa vie de cavalier.
Comme nous l’avons démontré plus haut, ce cheval est inspiré d’un précédent tableau de David Les Sabines sur lequel nous retrouvons la tête et l’attitude du destrier.
Le sol est recouvert d’une fine pellicule de neige juste à l’endroit où se tient le cheval et un drapeau aux couleurs nationales flotte au vent de la conquête qu’il symbolise dans le coin droit du tableau. Exposé au Palais Royal de Madrid en août 1802, il est finalement légué à la Malmaison par Eugénie Bonaparte, princesse de la Moskowa.

N° 2 – 1801 - Huile sur toile 260,0 x 226,0 cm. Musée de Charlottenburg, Berlin-Potsdam.
Intitulé de façon identique au premier par David, il porte le titre actuel Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard. C'est sans doute le plus intéressant de cette série puisqu’il est le seul portrait ayant appartenu à Napoléon Bonaparte. Commandé en février 1801 et livré fin mai - début juin, il est signé et daté L. DAVID L’AN IX sur la lanière de poitrail du cheval.
Bonaparte apparaît cette fois avec un visage moins juvénile, il semble avoir plus de maturité. Il porte toujours le même uniforme, mais son manteau est rouge.
Le cheval est alezan aux signes distinctifs bien nets : belle face buvant dans son blanc, quatre balzanes hautes chaussées et une tache neigeuse sous le ventre. Son identification avérée, pour la première fois depuis 200 ans, est présentée dans mon ouvrage Les chevaux de Napoléon. En effet, nous sommes en présence de la jument la Belle qui a passé le col du Grand-Saint-Bernard et participé à la bataille de Marengo.
Ce tableau prend, à mes yeux de cavalier, toute sa valeur car il ne représente plus un cheval anonyme, mais une favorite de Bonaparte qui l’accompagnera encore de nombreuses années avant de décéder le 21 novembre 1811. Nous avons là un couple cavalier-cheval des plus symboliques. N’oublions pas que la légende veut que Napoléon Bonaparte ne monte que des étalons, or c’est une jument qui se voit portraiturer sur cette œuvre emblématique et pour ce faire, nous ne pouvons pas douter qu’il s’agit là d’un désir exprimé par le Premier consul.
Les Ecuries du Premier consul étant installées à l’hôtel de Longueville, près du Louvre où se trouve l’atelier de David, l’artiste s’est sûrement déplacé pour voir la jument et en faire un croquis précis afin de le transposer dans son portrait.
On remarque deux détails intéressants : la crinière et la queue de la Belle. En se référant au portrait d’après nature de cette même jument par Pierre Martinet conservé dans les écuries de la Malmaison, on constate qu’elle n’a pas de crins très fournis et qui plus est, ses crins sont noirs puisqu’il s’agit d’une jument baie. David en « rajoute » beaucoup dans son œuvre afin de magnifier le cheval. Il change en partie la couleur de crins pour les représenter délavés mais surtout, il allonge leur longueur et si on y fait bien attention, on remarque que le premier tiers de la queue correspond à la réalité et que le reste n’est là que pour s’harmoniser avec l’ensemble.
Le cheval n’a plus de rênes de filet et sa bride est simple sans muserolle. La sous-ventrière grise se détache nettement sur la robe du cheval et le tapis de selle est devenu d’une couleur blanchâtre assez indéfinissable.
Le ciel gris est bien un ciel de neige qui elle apparaît dans toute sa blancheur, mettant en évidence la robe brune de la jument. Les soldats progressant vers le sommet se détachent bien plus nettement dans ce paysage enneigé. Exposé à Saint-Cloud au salon de Mars en septembre 1802, ce tableau est pris par Blücher en 1815. Emporté à Berlin et remis au roi de Prusse l’année suivante, il est remis au musée de Charlottenburg où il se trouve toujours.

N° 3 - 1801-1802 - Huile sur toile 271,0 x 232,0 cm. Musée national des châteaux de Versailles.
Cet exemplaire intitulé par David Le Premier consul passant le Mont Saint-Bernard porte le titre actuel Le 1er consul Bonaparte franchissant le Mont Saint Bernard, 20 mai 1800. Il est ni signé, ni daté. Le regard de Bonaparte semble plus froid encore que sur le précédent portait, ses traits sont plus marqués. Il apparaît un fragment de passementerie or à la manche gauche de Bonaparte dont le gant à crispin n’a plus de surpiqûres au dos de la main. Son manteau est redevenu rouge comme le précédent. Ce tableau présente un cheval gris fer dont tout nous laisse à penser qu’il s’agit là d’une bonne représentation du fameux Marengo, cheval énigmatique et célèbre de Napoléon. On peut distinguer quelques traces d’anciennes blessures cicatrisées sur l’avant et l’arrière-main. L’ensemble du harnachement est en cuir brun et il est équipé d’une bride simple sans muserolle. On remarque l’absence du filet avec ses rênes et la sous-ventrière est, cette fois, d’un bleu pâle peu conventionnel pour ce type d'accessoire. Par contre, la selle d’officier général a retrouvé sa teinte écarlate conforme au règlement. Le ciel, quoique plus sombre, s’apparente assez au premier tableau avec sa trouée bleue à droite du manteau.
Placé dans la bibliothèque des Invalides le 19 décembre 1802, il est remisé en 1816, puis placé à Saint-Cloud en 1830. Finalement, il est exposé à Versailles où il se trouve toujours.

N° 4 – 1803 - Huile sur toile 264,0 x 232,0 cm. Österreichische Galerie Belvedere, Vienne.
Terminé à la suite de celui de Versailles en février 1803, David lui donne le même nom et porte le titre actuel Napoleon am St. Bernhard. Signé et daté L. DAVID L’ANNO X sur la lanière de poitrail du cheval, il a sans doute été réalisé en grande partie par Georges Rouget, assistant très apprécié de l’artiste. Le cheval et Bonaparte sont quasiment identiques, on notera simplement la présence d’un motif brodé sur le dos de la main gantée du cavalier et une tendance rosée pour l'ensemble des teintes du tableau.
Envoyé au printemps 1803 à Milan pour décorer le palais de la République italienne, il est transféré à Vienne en 1834 et se trouve aujourd’hui à l'Österreichische Galerie Belvedere de cette belle ville.

N° 5 – 1803 - Huile sur toile 267,5 x 223,0 cm.
Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Dernier tableau de cette série, intitulé par David Portrait équestre de S.M. l'Empereur passant le Mont Saint-Bernard, il porte le titre actuel Bonaparte, 1er Consul, franchissant les Alpes, au Mont Saint-Bernard le 20 mai 1800. Signé DAVID sur la lanière de poitrail du cheval, il est probablement commencé après 1804, ce explique le titre d'empereur donné par l'artiste à Napoléon.
L’ensemble du tableau s’est considérablement assombri, ce qui préfigure un avenir plus difficile tandis que le premier portrait annonçait un futur radieux et conquérant. David cherche a lui donner un visage plus antique et parmi les changements importants dans cette réalisation, nous pouvons noter : les ombres du manteau nettement plus prononcés, l’écharpe de ceinture bleu électrique et les gants à crispin semblent passablement usés. Il est possible que ce tableau ait été remanié plus tard, son bicorne est orné d’un galon plus élaboré, probablement postérieur au Consulat. Le ciel apparaît plus menaçant, proche de l'orage qui couve.
Le cheval a retrouvé sa robe pie noir avec quelques taches supplémentaires au-devant de la hanche, sous la sous-ventrière et sur la fesse. Sa bouche, chargée d’écume, est très différente et ne laisse entrevoir que faiblement sa dentition. Il est équipé d’une bride simple en cuir noir sans muserolle, mais le filet et ses rênes font à nouveau leur apparition.
Emporté par le peintre à Bruxelles lors de son exil, il est offert à Louis Napoléon Bonaparte par sa fille, la baronne Jeanin, en 1850-1851. Cédé par le prince Napoléon en 1979, il rejoint le n°3 à Versailles où il se trouve toujours.

Dans le site signalé au début, il n'y a que 2 versions de ce tableau :
http://souverainsdefrance.free.fr

A vous de chercher les autres sur Internet...
Cordialement
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Bacler d'Albe
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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Bacler d'Albe    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeLun 10 Mar - 9:36
Vous trouverez le portrait en question sur ce site :

http://souverainsdefrance.free.fr

Ainsi que de nombreux portraits de l'empereur et de sa famille.

Cordialement
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Napoléon, ou le talent artistique ...
louis gaillard

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Rechercher dans: - Discussions Générales -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Napoléon, ou le talent artistique ...    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeLun 10 Mar - 9:32
On est vraiment en plein délire. Le sujet initial est tellement caricatural que je vois pas l'intérêt d'en débattre.

Pour en revenir à un point qui m'intéresse. Napoléon n'était nullement un "artiste" (au sens des arts plastiques, le premier degré) dans quelque domaine que ce soit. Il n'y entendait rien, et avait bien d'autres activités très prenantes. Il appréciait semble-t-il la musique, ce qui ne fait pas de lui un artiste...
En revanche, il a eu l'intelligence, pour des raisons économiques et de prestige, de s'entourer de personnalités de grand talent qui ont su le conseiller dans cette entreprise. Ils travaillaient tous à magnifier la gloire de l'empereur et de l'Empire, mais encore une fois, grâce à lui, les arts et les artistes français ont influencé toute l'Europe.
Il a su relancer l'activité concernant les arts plastiques (peinture, sculpture, architecture), et surtout les arts du luxe : bronziers, joailliers, porcelaine, orfèvres, ébénistes, etc.
Les réalisations étaient éblouissantes.
Toutes les cours d'Europe passaient des commandes auprès des célèbres artisans parisiens.

Quant à l'art du massacre...
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: etrange
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Rechercher dans: - Les sites napoléoniens -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: etrange    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeLun 10 Mar - 9:09
Evidemment totalement nul.
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Petit résumé napoléonien par la peinture
louis gaillard

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Rechercher dans: - Les sites napoléoniens -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Petit résumé napoléonien par la peinture    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeDim 9 Mar - 16:09
Vous pouvez voir pas mal de portraits de Napoléon et de la famille impériale sur ce site :

http://souverainsdefrance.free.fr

une rubrique Regalia où il est question des Regalia utilisés pour le sacre de l'Empereur.

Cordialement
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Petit résumé napoléonien par la peinture
louis gaillard

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Rechercher dans: - Les sites napoléoniens -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Petit résumé napoléonien par la peinture    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeDim 9 Mar - 15:56
Pas mal, mais beaucoup d'imprécisions dans les légendes des images.
Et quelques inexactitudes.
Dommage.
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Portraits de la famille impériale
louis gaillard

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Rechercher dans: - Les sites napoléoniens -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Portraits de la famille impériale    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeDim 9 Mar - 15:47
S'intéresser à une supposée petite tache face à un chef-d'oeuvre me paraît curieux, mais enfin...

Avez-vous vu les notices généalogiques (clic sur les petites étiquettes blanches qui apparaissent quand on passe la souris sur les rubriques principales) ?
Et les Regalia (images et notes) où il est aussi question des Regalia de l'Empereur.

Cordialement.
louis gaillard - Rechercher FolderSujet: Portraits de la famille impériale
louis gaillard

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Rechercher dans: - Les sites napoléoniens -   louis gaillard - Rechercher EmptySujet: Portraits de la famille impériale    louis gaillard - Rechercher Icon_minitimeSam 8 Mar - 22:42
En consultant le site suivant vous trouverez de nombreux portraits de grande qualité de l'Empereur Napoléon 1er et de la famille impériale.

Et une rubrique est également consacrée à Napoléon III.

http://souverainsdefrance.free.fr

Cordialement
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